𝐃𝐞𝐬 𝐌𝐨𝐭𝐬 𝐬𝐮𝐫 𝐝𝐞𝐬 𝐌𝐚𝐮𝐱 [𝐑𝐞𝐜𝐮𝐞𝐢𝐥 𝐝𝐞 𝐓𝐞𝐱𝐭𝐞𝐬]

𝐌𝐚𝐥 𝐝𝐞 𝐜𝐫𝐚̂𝐧𝐞

Wow ce texte est diamétralement opposé à ce qu'il était au début. C'est une pensée que j'ai inclu dans une "histoire" pour sa réecriture. En espérant qu'il vous plaira !

Ps : n'hésitez pas à me signifier si vous voyez des fautes, merci :)

***

Un bruit vint agacer mon esprit.

Je laisse alors ma main s'écraser lourdement sur mon réveil, mettant ainsi un terme à celui qui perturbe mon sommeil.

Un grognement fit vibrer mes cordes vocales quand je me redressai.

Les yeux encore fermés, je n'ai pas la force de les ouvrir.

Un bourdonnement incessant traversa ma tête, de mon oreille gauche à mon oreille droite, c'était tout bonnement insoutenable. J'eu l'impression que mes neurones étaient en train de faire un mosh bit en plein concert de métal.

Après quelques minutes à peser le pour et le contre d'une grasse matinée, la plainte de mon intestin me força à choisir.

Je vais vomir.

J'aurais jamais dû boire autant, hier...

Une fois le retour de karma de mon estomac terminé, je laissai mon dos s'affaler contre le mur près des toilettes.

Pourquoi je me suis mise dans cet état, déjà... je geins d'une voix rauque.

Ma bouche était complètement sèche, ma gorge me faisait mal.

Avec un long soupire de lassitude, je décidai enfin de me lever, et de me traîner malgré mon apathie, dans la cuisine. Là, j'attrapai mollement un verre posé sur le rebord de levier et n'hésitai pas à boire toute l'eau que put m'offrir mon robinet.

Je soupirai.

Je ferais mieux d'aller me chercher une aspirine, dis-je en me pinçant l'arrête du nez.

Mais alors que je m'apprêtais à rejoindre ma salle de bain, j'écoutai mon téléphone vibrer. En regardant l'écran pour voir la notification, la date s'afficha en gros.

Quatorze septembre.

Un flot brutal de souvenir assaillit mon cerveau, et face à cet assaut intempestif, je capitulai et tombai lourdement au sol. Des larmes coulèrent abondamment sur mes joues, des sanglots secouèrent ma cage thoracique, l'anarchie prit possession de mon corps.

Je me rappelai enfin ce qui m'avait amené à boire, la veille.

Aujourd'hui, ça aurait dû faire six ans. Six ans qu'on aurait dû sortir ensemble, si tu n'avais pas mis fin à notre histoire il y a à peine quelques jours.

Hypnotisée par le chagrin, je laissai pleinement mon esprit se perdre dans des questions douloureuses.

Je me demandai ainsi si la date t'avait frappé, quand tu t'es réveillé, ce matin. As-tu pensé à moi, ne serait-ce quand grimaçant ? Peut-être t'es-tu levais aujourd'hui, avec la même banalité que tous les autres jours. Sûrement, as-tu déjà oublié tout ce qui était lié à ma personne. Mais pour moi, c'est plus compliqué de rayer tes yeux de mes souvenirs. Les traces qu'ont laissées tes doigts sur mon corps se sont transformées en profondes cicatrices dans mon cœur.

Après plusieurs minutes a essayé de me calmer, je me relevai enfin. Doucement, je me dirigeai vers ma salle de bain. J'attrapai alors nonchalamment la boîte d'aspirine, et au moment d'aller chercher mon verre laissé dans la cuisine, j'aperçus la bouteille de Whisky, non finit, de la veille. Je regardai le robinet, puis à nouveau, mes yeux se posent sur le liquide brun.

Au point où j'en suis, dis-je en attrapant la fiole en cristal.