𝐀𝐫𝐫𝐢𝐯𝐞́𝐞 𝐝𝐞 𝐥'𝐀𝐮𝐭𝐫𝐢𝐜𝐡𝐢𝐞𝐧𝐧𝐞

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Toujours issue de ma lointaine année de quatrième, ce poème libre. Aucune règle ne nous a été imposé. À l'époque, je me souviens que je lisais un livre sur l'histoire de Marie-Antoinette (#fand'histoiredepuisleplusjeuneâge), j'ai donc décidé d'écrire sur elle.

(J'ai eu 19/20, comment je suis trop fière jpp)

La petite fille partit pour l'inconnu,
Elle ne fit qu'un léger signe de la main à sa famille.
Elle se demandait si elle la rêverait,
Connaissant déjà la réponse.
Elle aurait voulu embrasser sa mère, câliner sa sœur ;
Mais les marques d'affection étaient interdites.
Le voyage fut long ; avec pour seule compagnie, sa dame d'honneur, sa meilleure amie.
Mais à la frontière de la France, son double dut la laisser.
Triste, fut la séparation...
Même le magnifique jupon autrichien qu'elle tenait de sa mère, elle dut l'abandonner.
Puis elle arriva à Versailles, tout éblouie
Par ce monde si étrangé.
Avant de descendre du carrosse doré,
Elle remit ses boucles blonde en place,
Tapota d'une main délicate la soie bleue de sa jupe,
Et plissa la dentelle, au point de France, de son décolleté.
Elle descendit avec légèreté,
Baisa délicatement la main du roi,
Et en se relevant de sa belle révérence,
Déclara "Marie-Antoinette, Dauphine de France".

𝐃𝐞𝐬 𝐌𝐚𝐭𝐬 𝐬𝐮𝐫 𝐝𝐞𝐬 𝐌𝐚𝐮𝐱 [𝐑𝐞𝐜𝐮𝐞𝐢𝐥 𝐝𝐞 𝐓𝐞𝐱𝐭𝐞𝐬]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant