Mon voisin - LawKidd TOME 1 - [TERMINE]

9. Frayeur

Pdv Law

~ Quelques minutes plus tôt ~

Putain, pourquoi je flippe comme ça ? Je viens réellement de partir en courrant juste parce qu'il m'a mordiller l'oreille ?! Ca va plus bien moi...
Putain faut que j'aille voir Rossinante, j'espère qu'il a finit les cours.
Arrivé devant mon immeuble, je prends l'ascenseur directement jusque chez mon seul ami. Je toque à la porte, et quand il m'ouvre et qu'il me voit affolé, il n'a même pas le temps de me demander ce qui ne va pas que je fonds en larmes en me réfugiant dans ses bras.
Il me rassure et m'entoure de son grand manteau à plumes noires, et ferme la porte en rentrant mon sac dans son appartement.
Il me fait m'allonger avec lui sur son canapé, et me sert contre lui, embrassant mon front le plus souvent possible.

Rossinante : Law...qu'est-ce qu'il se passe ?
Moi : j'ai peur Cora...j'ai eu tellement peur...
Rossinante : peur de quoi ?
Moi : ...

Je reste silencieux, ayant trop peur de seulement évoquer ce qu'il s'est passé. Il allait me reposer la question, quand son interphone sonna.
Il se leva et alla répondre, me laissant son manteau. Je m'emmitoufle dedans et ne l'écoute même pas parler. Quand il revient, il me regarde avec appréhension, mais me parle néanmoins.

Rossinante : Kidd est là et...Law ça va ?

A l'entente de son nom, je me remets à pleurer toutes les larmes de mon corps. Cora s'empresse de venir me serrer contre lui, et exige alors que je lui explique. Je lui raconte donc ce qu'il s'est passé, et il comprend aisément ma peur. Il me dit alors qu'il va régler ça, et me laisse dans son canapé, entouré de son manteau.
Quand il revient quelques minutes plus tard, il a ramené son frère qu'il tient fermement par le poignet, ce qui me terrorise encore plus au vu de la situation.

Rossinante : déjà, Law, c'est de mon abruti de frère dont tu as peur. Pas de tu sais qui. Qui d'ailleurs m'a dit de te dire qu'il s'inquiétait pour toi. Aussi, cher abruti de frère, j'aimerais que enfin tu t'excuses auprès de Law pour ce qui est arrivé.

Dofflamingo : oh arrête, il fait sa chochotte, comme toujours. Ca endurci ces choses. Maintenant lâche moi, j'ai autre chose à faire que d'écouter les jérémiades d'adolescents perturbés. 
Rossinante : DON QUICHOTTE DOFFLAMINGO !!!!! Tu vas rester là, et présenter tes putains d'excuses à Law, sinon je te jure que je te jettes par la fenêtre, et qu'après je t'explose la cervelle avec ton fameux bazooka, pour être sûr que t'es bien crevé !
Dofflamingo : wow...t'es pas très crédible cher frère, désolé.

La source de mes malheurs se défit alors aisément de l'emprise de son frère, et s'en alla en claquant la porte. Ce bruit soudain me refit pleurer, ce qui par le même coup calma Cora qui se précipita encore une fois pour me réconforter.

Rossinante : tu veux rester ici ce soir ?
Law : oui...
Rossinante: ok. Alors tu sais quoi, tu penses pas à ça. Tu n'as qu'à me raconter ton cours de sport, ok ?

J'acquiesce, puis pars sur mon récit du cours de sport où je me suis fait laminé par Kidd et son équipe.
Puis, je l'écoute me raconter ses cours de la journée avec les autres classes de terminales, et je m'endors contre lui, ne pensant plus du tout à mes problèmes.

Le lendemain, en me réveillant, je constata que Rossinante avait fait le petit déjeuné et était déjà prêt à partir au lycée.
Je me leva donc du canapé, le rejoignit et mangea avec lui. On ne parla pas de l'incident d'hier, puisque j'avais reprit du poil de la bête. Après ça, je remonta à mon étage avec mon sac pour me préparer à cette journée. Une fois prêt, je descendis, et alla me poster devant l'immeuble, sachant que c'était trop tôt pour que Kidd soit déjà partit. Quand il sortit enfin de chez lui, il fut surpris de me voir, mais s'avança quand même vers moi avec précaution.

Moi : salut. Ca va ?
Kidd : salut. Ouais ça va. Et toi ? Tu...tu vas mieux que hier n'est-ce pas ?
Moi : oui. J'ai eu un petit problèmes, ce n'était pas du tout de ta faute, je suis vraiment désolé si c'est ce que tu as pensé.
Kidd : c'est bon, Rossinante m'a expliqué. Mais bon, ça ne m'a quand même pas empêché de me torturer toute la nuit pour tenter de comprendre. Mais je me doute bien que tu ne veux en parler. Alors faisons comme s'il ne s'était rien passé ok ?
Moi : ok. Je garderais juste en mémoire que tu es très doué en mordillage d'oreille.
Kidd : ouais, c'est un de mes rares talents.
Moi : oh, mais je suis sûr que tu en as pleins d'autres. Bon, on y va sinon ?
Kidd : ouais. Parlons donc de mes talents sur la route. 

Ainsi, ma peur qu'il me pose des questions s'envola, et je pus continuer de vivre tranquillement tout en parlant de ses 'talents' sur la route de notre lycée, là où notre jeu allait pouvoir continuer.

Pdv Kidd

Il a l'air d'aller beaucoup mieux. Mais il me cache quelque chose, c'est certains. Je dois juste attendre qu'il se confie à moi, parce que bon, forcer les choses, je sais où ça mène, alors je vais devoir être patient.
En arrivant au lycée ce jour là, je me dis que enfin, j'avais trouvé quelque chose d'intéressant à faire. Ou plutôt, que j'avais trouvé quelqu'un d'intéressant à côtoyer.
Une fois dans le couloir de notre, je lui présenta brièvement Killer, puis le laissa aller voir Luffy et ses autres amis.
Plus tard dans la mâtinée, après avoir passé les deux heures d'histoire à se retenir de rire à cause de la voix du prof, et après avoir faillit s'endormir pendant le cours de philo de Gladius dont la voix et le cours est plus que soporifique, on sort enfin, ayant une heure de libre.

J'allais alors proposer à Law d'aller manger en ville avec moi, mais je le vis se figer dans le couloir. Je regarda là où lui-même regardait, et vis le directeur. Ce dernier aperçu Law et s'approcha à grands pas de lui. Je voulu intervenir, mais le géant blond fut plus rapide que moi et il attrapa Law par le bras pour le traîner dans un autre couloir. Je les suivis alors discrètement, avant de me rendre compte que Killer me suivait lui aussi. Mais il me fit signe qu'il ne dirait rien, alors on continua notre chemin pour écouter ce que Dofflamingo avait à dire à ce pauvre Law.

Dofflamingo : bon, Law, c'est bon, ton cirque d'hier est terminé ? Parce que tu m'as bien fait chier à chialer comme une gamin dans les bras de mon frère. Je te préviens, si tu le montes contre moi pour m'emmerder, c'est pas toi que je vais tuer, c'est lui. Et ne me regarde pas comme ça, je n'hésiterais pas un instant à prendre n'importe quel flingue et à lui trouer le corps avec, juste devant tes yeux. Comme ça t'arrêtera de pleurer pour un pauvre rapport sexuel dont t'as oublié si t'étais d'accord ou pas !

A ce moment là, Killer et moi on s'est regardé. On s'est regardé et on s'est posé exactement la même question, sans même avoir besoin de la formuler. "Law s'est fait violer ?"