Mon voisin - LawKidd TOME 1 - [TERMINE]

12. Plaisir

Rossinante : Law ? Ca va ?
Moi : mmh ? Oh, euh...oui. Ca te dérange si je rentre avec vous en voiture ?
Rossinante : non. Allez viens on y va.

Il me tendit la main, alors je la pris et me releva, tentant de cacher mon problème à l'entre jambe et les suçons de mon cou. Mais Cora avait tout vu, et il me regardait d'un air amusé. Une fois dehors, alors que je pensais qu'il n'y aurait que lui et moi dans la voiture, on voit Dofflamingo adossé à la limousine, à nous attendre. Toujours aussi souriant, il ouvrit la portière à son frère, et fut bien heureux de me voir le suivre dans la voiture. Disons que j'ai une érection et que j'ai pas envie de marcher 10 minutes dans la rue avec ça.
Quand la voiture démarre enfin, je croise les jambes pour tenter de cacher mon problème, et pose une main sur mon coup.

Dofflamingo : Law...pourquoi tu t'assois comme une nana ?
Moi : euh...bah...je sais pas. Je suis bien comme ça.
Dofflamingo : n'importe quoi. T'as aucune prestance comme ça, faut vraiment que je t'apprennes à te tenir.
Moi : ok, mais pas aujourd'hui.

Je l'ignore et tourna la tête, sauf que je commence à avoir une crampe au bras à force de me tenir le cou. Du coup je l'enlève rapidement pour reposer mes muscles, mais Dofflamingo voit alors tout de suite les traces rouges que j'ai sur ma peau.
Il se rapproche alors de moi et me regarde dans les yeux, écartant au passage le col de ma chemise. 

Dofflamingo : c'est quoi ça ?
Moi : rien qui te concerne. Oh, on est arrivé. 

Je le repousse et sors de la voiture, mais il me rattrape juste au moment où j'atteignait la porte de l'immeuble. Il me plaque dos à la porte d'une main sur mon torse. J'attrape son poignet pour le faire me lâcher, mais je n'y arrive pas.

Dofflamingo : qui a fait ça ?! Personne n'a le droit de te toucher !
Moi : pourquoi ?
Dofflamingo : parce que je ne veux pas, c'est tout ! Et...ah. Je vois ton autre problème. C'est pour ça que tu croisais les jambes et que tu n'es pas rentré à pied. Maintenant dis moi qui a fait ça.
Rossinante : Doffy, laisse le. Il est assez grand pour tenter ce genre de choses je pense.
Dofflamingo : pas du tout ! Pas au lycée en tout cas !
Moi : oh c'est bon arrête, personne n'est mort non plus !
Dofflamingo : personne ne le sera non plus quand tu m'auras dis qui c'est !
Moi : c'est Kidd, t'es content ??!!
Dofflamingo : quoi ? Ce connard a osé te toucher ?
Moi : oui, parce que je l'ai fais avant. C'est moi qui ait commencé ce genre de choses avec lui, alors maintenant laisse moi, et ne parle de ça à personne. J'estime que j'ai encore le droit à une vie privée.
Dofflamingo : certes. Mais tu vas être puni. Va chez Kidd. Maintenant, avec ton petit problème.
Moi : tu me fais vraiment chier putain... Lâche moi je dois faire mes devoirs.

Il me lâche enfin, mais il attrape mon poignet et me tire jusqu'à l'immeuble d'à côté. Il sonne à l'appartement de Kidd, et me dit de répondre.

Kidd : mmh ?
Law : c'est Law...je peux monter ?
Kidd : ouais.

La porte s'ouvre alors, et Dofflamingo m'y entraîne, jusqu'au dernier étage, et à pied. Je peine à le suivre, alors une fois arrivé en haut, je suis essoufflé et sûrement rouge à cause de l'effort. Il toque à la porte, et quand Kidd ouvre, il se demande sûrement ce que Dofflamingo fait là.

Dofflamingo : tient, je ne le récupérerais que quand son excitation sera retombée. Occupe-t-en, puisque tu en est responsable.

Il me jette alors dans les bras de Kidd, et s'en va en fermant lui même la porte. Je me retrouve alors seul avec Kidd, contre son torse et mon érection qui repart de plus belle à cause de sa main droite sur ma hanche.

Moi : désolé. Il m'a un peu forcé à avouer avec qui je me suis amusé comme ça.
Kidd : j'avais compris. Bon allez je te lâche. T'as qu'à t'occuper de ça dans la salle de bain. Elle est en face là.

Il me lâche et s'écarte de moi, puis me désigne la porte en face de moi. Mais avant de faire ou dire quoi que ce soit, je regarde un instant autour de moi, examinant l'endroit où Kidd vit. Il y a le stricte nécessaire niveau mobilier, et il y a étrangement des objets en métal partout.
Il m'explique alors, en voyant mon air perplexe, qu'il adore bricoler, surtout le métal, et donc qu'il aime avoir ses créations sous les yeux. Je m'approche lentement, et regarde de plus près tout ce qu'il a créé de toutes pièces. Il y a aussi bien des objets utiles, comme des dessous de plats, de verre ou même un fut de bière, que des objets de décorations, comme des sculptures abstraites ou des petits robots.

Moi : c'est magnifique. T'es vraiment doué. Moi je pourrais jamais en faire autant. 
Kidd : je t'apprendrais si tu veux. Je suis sûr que tu peux y arriver.
Moi : oh, je pense pas. Je ne suis vraiment pas doué avec mes mains.
Kidd : j'espère que si, si tu veux être médecin. En tout cas, moi, je m'en sers très bien.

Je le sens alors se coller à moi, mon dos rencontrant son torse. Je tente de me retourner, mais il m'entoure la taille d'un bras, me bloquant contre lui dans cette position.

Kidd : même après avoir discuté, ou même t'être fait engueulé par Dofflamingo, tu es toujours excité. C'est dingue. Il va te falloir des mains expertes pour t'en débarrasser.
Moi : t'as pas tort. Heureusement pour moi, tu te sers bien de tes mains. Fait moi une démo alors.
Kidd : avec plaisir~

Il m'a chuchoté cette dernière phrase à l'oreille, avant d'en mordiller le haut, tout en se servant de sa main libre pour défaire ma ceinture. Me doutant que je vais rester debout dos à lui, je tourne la tête vers la sienne et saisit à deux mains ses cheveux roux pour le forcer à m'embrasser.
A ce moment là, je sens en parallèle qu'il a ouvert mon pantalon et que sa grande main s'est frayée un chemin sous mon boxer, pour libérer ma virilité dressée.
Je gémis contre ses lèvres quand je sens ses longs doigts s'enrouler autour et y commencer de lents et doux vas et viens. Je le sens légèrement hésitant, alors je décolle mes lèvres des siennes, et lui sourit, le rassurant et lui disant qu'il peut y aller à fond.
Il accélère donc d'un coup ses allers-retours, m'embrassant à nouveau passionnément. J'approfondis le baiser en tirant sur ses cheveux, sentant le plaisir et la température de mon corps monter en moi. Il dévie ensuite son baiser sur ma clavicule, se délectant de m'entendre gémir sans retenue, adossé à son torse et complètement retenu par son bras musclé. S'il me lâchait maintenant, je m'écroulerais.
Au bout de quelques minutes, je sens mon ventre se contracter, et le plaisir augmenter de façon exponentielle.

Moi : aaah, Kidd...je vais...
Kidd : vas-y...laisse toi aller Law~

J'obéis alors et me détend totalement, laissant l'orgasme me faucher en gémissant le nom de mon bienfaiteur.
Il s'agenouille alors, et je le suis dans le mouvement, m'écroulant à genoux contre lui, la tête en arrière sur son épaule et les yeux fermés. Je souris niaisement, heureux d'avoir ressentit un tel plaisir grâce à quelqu'un, chose qui ne m'était encore jamais arrivé.
Finalement, je me redresse et le remercie, avant de me relever en me rhabillant correctement. Lui se relève à son tour et va se laver les mains dans sa cuisine ouverte. Puis, il s'adosse au plan de travail et me regarde dans les yeux, le sourire aux lèvres.

Kidd : je suis content que tu ne te sois pas enfuit cette fois.
Moi : Cora m'a fait comprendre qu'avoir peur de toi était idiot. Ce n'est pas de toi que j'ai peur, ni de ce genre de choses...
Kidd  : alors...de qui as-tu peur comme ça ?
Moi : je...
Kidd : non, tu sais quoi, on en parle pas ! Tu m'en parleras quand tu le voudras. Ou même jamais, comme tu veux. Si on faisait l'exposé de sciences plutôt. J'ai envie que tu restes un peu.
Moi : d'accord. Ca me va. 

On part donc dans sa chambre, où se trouvent tout autant de figurines de métal, et j'ai alors une très belle vue de mon immeuble vu de sa fenêtre. Effectivement, il a directement vu sur mon bureau, et sur toute ma chambre en fait vu la taille de ma fenêtre. Je me penche un peu plus, et regarde l'étage d'en dessous. Mais un mouvement m'attire un étage encore en dessous. Cora et Dofflamingo en train de s'engueuler. Putain...
Je prends alors mon téléphone, et appelle directement Cora, pour le calmer et pour éviter que Dofflamingo ne s'énerve et ne fasse quelque chose qui me déplaise.