EAGLES

Chapitre 17

Charly

Mes parents ainsi que les autres dorment au club, je rentre accompagné de Crow, il se tourne vers moi

« Tu dors a la maison ce soir ? »

pour toute réponse je soulève mon sac dans lequel j’ai mis des affaires de rechange, il semble le comprendre car un grand sourire illumine son visage.

Le lendemain matin c’est des coups à la porte qui me réveille, Crow dort toujours, j’enfile donc un t-shirt lui appartenant ainsi qu’un short et vais ouvrir la porte, mon père, Cross, Seth ainsi que Presley ce trouvent derrière cette dernière

« Eu.. on c’est trompé de maison ? »

demande mon père

« Ça dépend tu voulais voir qui ? »

Je lui demande innocemment

« Te savoir avec lui est une chose mais savoir que tu…dors avec lui en est une autre ! »

Je rigole et les fait entrer, Presley me tend un paquet de viennoiserie.

« Installez vous, je vais le réveiller. »

dans la chambre Crow est toujours profondément endormi, je m’approche de lui et lui caresse le visage, un sourire étire ses lèvres et il le fait basculer sur lui

« Bonjour bébé. »

me dit il et je souris comme une conne, c’est la première fois qu’il me donne un surnom, il m’embrasse et passe ses mains sous mon t-shirt, je le stop a contre cœur

« y a du monde dans la cuisine pour toi. »

« M’en fou ! »

« Tu dira ça a mon père ? »

Il ouvre les yeux et souffle

« Fait chier ! J’arrive. »

Me dit il alors que je part rejoindre les autres. Je leur serre un café et en prépare un pour Crow qui nous rejoint deux minutes après

« J’ai déjà dit que ma maison n’était pas un moulin, vous connaissez pas le téléphone ? » 

il embrasse ma tempe et s’assoit à mes côtés

« On avait besoin de te parler. »

dit mon père calmement et je comprends très bien par la qu’ils veulent parler des affaires du club alors j’interviens

« Je fini mon petit-déjeuner et je vous laisse, à moins que ce ne soit urgent ? »

« Non Ly on peut attendre que tu es mangé. »

me répond mon père en souriant.
Une fois mon déjeuner englouti je m’habille et rentre chez moi afin de laisser les hommes à leurs affaires, lorsque j’arrive devant ma porte un désagréable sentiment me vient et des frissons traversent mon corps, je n’entends pas mon chien aboyer, tout est beaucoup trop silencieux. Je rentre à l’intérieur sur mes gardes et je n’ai le temps de rien faire ou dire qu’un torse ce colle a mon dos et qu’un couteau ce retrouve sous ma gorge

« Comme on se retrouve ma belle ! »

« Joshua ! »

Un rire cynique sort de sa bouche alors qu’il ressert son emprise sur moi, quatre autres hommes arrivent devant moi, je reconnais le symbole sur leur cuir, ce sont des Diablos, un tour d’horizon et je vois mon chien couché devant la baie vitrée dans une mare de sang, la première pensée qui me vient est que je suis heureuse que ma fille passe toutes ses soirées avec Sean. Bordel ils ont buté mon chien !