Chapitre 12

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Le repas et les monologues d'Etheln enfin finis, ils purent rejoindre la chambre. Elanor fila en première dans la salle d'eau avant de rejoindre le lit. Dorian fit rapidement de même. Une fois allongé, il tourna son attention vers elle.

Dorian : « C'est quelle plante ? »

Elanor : « Hm ? »

Dorian : « Que les soldats de Kaisen cherchent .»

Elanor : « Pourquoi ? Tu t'intéresses aux soins ? »

Dorian : « Oui »

Elle se tourna pour l'observer, elle voyait parfaitement qu'il la provoquait.

Elanor : « Viola Odorla. »

Il la fixa, se demandant si elle se moquait de lui. Des violettes... Des violettes utilisées contre principalement les toux ?

Dorian : « Que faisait des soldats de ton royaume là-bas ? »

Elanor : « Je viens de te le dire. »

Dorian : « Je ne crois pas qu'ils aient le temps de cueillir des violettes contre la toux alors qu'ils sont en guerre. Crois-tu que je n'aie pas compris que tu cherchais une excuse ? »

Elanor : « Crains-tu que Kaisen vienne t'attaquer ? »

Dorian : « Non. Je l'aurais ressenti. »

Elanor : « Oui, le descendant du Phoenix ressent ce genre de chose. »

Souffla-t-elle en se repositionnant pour dormir, le laissant se raidir.

Dorian : « Que... Qu'est-ce que tu racontes ?! »

Elanor : « Je l'ai compris depuis un moment. Je ne vois pas pourquoi tu le caches mais c'est ton choix. »

Dorian : « Ne fait pas ce genre d'allusion ! »

Elanor : « Ce n'est pas parce que ton père avait peur de tes dons que tu dois agir de la sorte. »

Il se pétrifia à ses propos.

Dorian : « Qu'as-tu dis ? »

Elanor : « Laisses moi dormir. »

Il la tira en arrière afin qu'elle l'observe.

Dorian : « Que viens-tu de dire sur mon père ?!! Comment tu le sais ?! »

Elanor : « Tikaro n'était pas un tendre, c'est connu de tous. Et pour que tu assumes aussi peu ce qui fait pourtant parti de toi, je ne peux que en conclure qu'il ne t'a pas soutenu. »

Elle le vit tiraillé de colère, de doutes, de questions. Ça la toucha de le voir ainsi.

Elanor : « Va la voir, ça te fera du bien. »

Elle se remit en position pour dormir et il voulut protester mais ne put pas. Des angoisses dû à son enfance voulu refaire surface. Il tenta de se rallonger, mais le sommeil ne put absolument pas le prendre. Il était persuadé que s'il fermait les yeux, il reverrait tout ça.

Au bout d'une heure, Elanor qui n'arrivait pas à s'endormir, comprit que ça venait de Dorian. Elle se tourna et l'observa, là, presque immobile et le regard furieux.

Elanor : « Ferme les yeux. »

Dorian : « Dors et fous moi la paix ! »

Elanor : « Ça te fera du bien .»

Dorian : « Fermer les yeux ?! »

Elanor : « Ça ne fait pas longtemps que tu es revenu de la guerre, tu as besoin de repos. »

Une union pour un avenirOù les histoires vivent. Découvrez maintenant