One Last Time

Chapitre 21.

Pdv Harry Styles

[...] I have loved you since I was 16

Ma voix tremblante s'éteint dans un murmure. Je garde les yeux fermés, me laissant du temps. J'inspire son odeur de toutes mes forces, comme si je voulais l'encrer à jamais dans ma mémoire.

Je trouve finalement le courage d'ouvrir mes yeux, tombant face à son cou et son torse.

Je sens les larmes menacer mais je serre les dents... Doucement, je me décolle de son cœur immobile ; doucement je me relève sur mes coudes, avant de doucement poser mes yeux sur son visage paisiblement endormi.

Je reste un long moment à le fixer sans rien dire, sans rien ressentir. Je le regarde, me sentant vide.

Je regarde son beau visage endormi, son beau visage paisible. J'admire la ligne de sa mâchoire, j'admire l'arrête de son nez, j'admire ses lèvres. Tout ça sans rien ressentir.

Puis mes yeux se posent sur ses paupières fermées, et je réalise.

Plus jamais je ne verrai ses yeux si bleus.

Et je m'écroule.

Je m'écroule sur lui, je m'écroule sur ce corps que j'ai tant de fois aimé, sur ce corps si parfait. Je m'écroule sur cette personne que je chéris tant mais qui n'est plus.

Une cascade de larmes coulent sur mes joues sans que je ne puisse la contrôler. Je me vide d'une tristesse sans fin sur mon seul grand amour. Je m'accroche au t-shirt qu'il porte. Je m'accroche à ce tissu comme si tirer dessus pouvait le ramener.

Je pleure en de gros sanglots incontrôlables.

   - L-Louis, L-Louis, je l'appelle, me souvenant que les dernière fois ils était revenu. -L-Louis, reviens L-Louis...

Je me relève, arrêtant de crier désespérément son prénom.

   - Louis, je chuchote. Lou, Louis reviens, je t'en prie... J'encadre son visage de mes mains, retirant son masque à oxygène. -Louis... Je t'aime... Je dépose longuement mes lèvres sur les siennes, sachant au fond de moi que j'espère recevoir une réponse, et que j'attendrai toujours. -Louis... Je l'embrasse une nouvelle fois. Je continue de poser mes lèvres sur les siennes encore et encore, avant de fondre en larmes sur son torse. Je me recouche à ses côtés, entremêlant nos jambes comme il aime, me nichant dans sa chaleur, le serrant de toutes mes forces, laissant mes larmes mouiller son t-shirt.

Je caresse ses bras, me foutant complètement de sa famille qui l'entoure. Je trace ses tatouages, embrasse son cou, sa mâchoire. J'entrelace ses mains aux miennes, je repose ma tête sur son cœur et j'attends.

J'attends quelque chose qui, je le sais, n'arrivera jamais, mais j'attends.

Mes yeux coulent sans s'arrêter, je pleure en silence. J'étouffe ma peine en me collant encore et encore à lui.

Je le serre dans mes bras, j'essaie de le retenir, encore et encore.

Puis la porte s'ouvre doucement, laissant entrer un bon nombre de personnes en blouse blanche. Je n'y prête pas attention, je ne bouge pas. Je m'en fous que des gens me voient comme ça, rien ne m'importe plus.

J'entends à peine ce qu'il se passe autour de moi, je ne veux pas savoir. Je veux arrêter le temps, je veux pouvoir revenir en arrière. Je veux revoir ses yeux, revoir son sourire. Ou je veux simplement arrêter le temps, pour le serrer dans mes bras à jamais. Pour me sentir à jamais chez moi, en sécurité contre lui.