One Last Time

Chapitre 16.

Je vois, comme au ralentit le plus baraqué des deux jeunes s'approcher de Harry, et sans que je n'ai le temps de rien faire, je le vois lever son genoux pour l'abattre dans son entre-jambe.

Je pousse un cri et une insulte qu'il comprend à mon plus grand malheur.

   - T'as dit quoi p* ? il s'exclame me prenant par le col pour me plaquer contre un mur. J'étouffe un gémissement de douleur, sentant la brûlure revenir dans ma poitrine. Je vois Harry tenter de venir à ma rescousse, mais le deuxième gars lui balance une deuxième fois son genoux au même endroit. Cette fois, Harry tombe à terre, sous les rire de l'autre jeune. -T'as osé m'insulter ? T'as osé m'insulter ! Il me défie du regard, mais malheureusement pour lui, je ne cède pas, malgré la douleur lancinante dans ma poitrine. Pour la première fois de ma vie, toutes les interactions avec les paparazzis et la rage que je refoule envers toutes ces personnes à cause de qui nous ne pouvons pas nous aimer avec Harry, me servent. Je me débats de toutes mes forces et réussis à sortir de sa prise, le poussant au sol pour me jeter aux côtés de Harry.

   - Il a plus de couilles, ça servira à rien d'essayer de faire quoi que ce soit ce soir avec lui, ils me lancent avant de nous faire un majeur et de repartir vers le bar.

   - Imbéciles, je jure avant de porter mon attention sur Harry, gémissant encore par-terre, les yeux fermés. -Oh mon Dieu Harry ! Qu'est-ce qu'ils t'ont fait ! Il grogne en levant ses yeux vers moi.

   - Juste, fais quelque chose pour me changer les idées s'il-te-plaît... Je ris avant de poser mes lèvres sur les siennes.

   - Ça va mieux ?

   - Non, mais on va faire avec, il marmonne en se remettant sur ses pieds. Comment tu vas mon Lou ? Ils ne t'ont pas fais mal ? Frappé ? Insulté ? Tu vas bien ?

   - T'inquiète pas, il n'y a rien eu... Ça va mieux ?

   - C'est bon, c'est bon, viens on retourne à l'hôtel.

Nous réussissons à retrouver rapidement l'établissement où nous dormons, montant toujours incognito à la chambre de Harry.

Durant le chemin, je suis obligé de m'arrêter pour tousser tout ce que je peux, manquant de pleurer tant ma poitrine me fait mal et ma gorge me brûle.

Harry ne pose pas de question, se contentant de m'attendre, une main au fond de mon dos. J'arrive à cacher le sang que je crache dans un mouchoir que j'ai dans mon manteau. Harry ne remarque rien.

À l'hôtel, quand nous avons retiré toutes nos couches, Harry est plus rapide que la lumière pour prendre mon visage en coupe et l'inspecter de tous les côtés.

   - Oh mon Dieu ! Harry ! Je m'écrie en voyant une plaie sur son visage. Tu saignes !

Je le fais lâcher mon visage, le tirant à la salle de bain pour nettoyer sa plaie, qui finalement n'est qu'une éraflure.

   - Je me disais que ça brûlait un peu... Mais Louis, tu me jures qu'ils ne t'ont rien fait ?

   - Non, je te le jure Harry, je rétorque en levant les yeux au ciel. Juste une bandes d'imbéciles qui ne savent même pas se battre.

   - Arrête, tu ne sais pas non plus...

   - Tais-toi, je me suis battu plus souvent que toi.

   - C'est pas dur, il grogne.

Je suis rassuré de voir que son éraflure n'est si grave que ça. Je mets un peu de crème que je trouve dans sa trousse de toilette avant de déposer un bisou sur sa joue, le faisant découvrir ses fossettes.