Chapitre 3 : Les méandres du temps

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POV Ginny:

Je releva la tête, incertaine de l'endroit où mon corps était atterrit. Je ne m'inquiétais pas pour mon âme, ça non car je sais qu'elle restera à jamais avec mes démons. Mes yeux restèrent un instant fixer sur la poussière qui tournoyait devant moi, on dirait qu'elle dansait. Une danse de la mort : triste, sans vie mais qui ne jamais s'arrête. Ce fut un sanglot étouffer, produite par une voix bien trop connu qui me ramena à la réalité. Je remonta lentement mes yeux bleus souillés par la vie vers ce qui devait être, géométriquement parlant, le dessus de moi. C'est dans la plus grande impersonnalité émotionnel que je fis face, encore, à une dizaine de baguettes.

- " Allez, tuez - moi qu'on en finisse", maugréais - je sans avoir regarder qui était au bout des baguettes ennemis, à quoi bon de toute façon ?

Un deuxième sanglots étouffer retentit.

- " G-Ginny ?", murmura une voix féminine.

C'est à ce moment que mon sang ne fit qu'un tour. Cette voix je l'a reconnaitrait entre mille pour l'avoir entendu des les premiers et derniers instants d'innocences. Je n'avais donc pas rêver avec cette histoire de sphère argenter, c'était bien ma famille que j'entendais. Harry avait raison, j'allais retrouver ma famille, une famille supposément morte. En un instant, mes réflexes de guerres me revinrent d'un coup. Je n'allait pas laisser tomber ce qui restait à briser.

Je me releva en un saut, la tête tournoyante subissant les derniers effets de la sphère argenter, je brandis ma baguette à  mon tour.

- "G-Ginny ", pleura encore la voix de ma mère.

Elle se tenait accoter sur le pan d'un mur en serrant un moi miniature près d'elle. Après avoir parcouru la pièce du regard pour m'assurer qu'elle n'était pas remplit de Mangemort, j'en avais déduit que je me retrouvais dans la salle à manger du Square Grimaud, avant qu'elle ne soit détruite par un bombardement ; soit avant mars 1997.   

Ce qui me choqua le plus dans la pièce ne fut pas de voir toute les personnes qui hantent mes rêves se retrouver en face de moi mais plutôt le fait qu'ils éprouvaient des émotions. Et seul les vivants peuvent les exprimer si librement.

- " C'était quoi cette sphère ?", demandais - je une pointe de regret perçant ma voix en pensant qu'Harry m'aurait déjà réprimander pour exposer mes faiblesses à des inconnus.

Mais justement, ce n'était pas des inconnus. Devant moi c'était ma famille, ami et professeur. Certes, ils étaient tous supposément mort mais avec toute les choses qui se sont précédemment déroulé s'ils me tuent alors je leur serait reconnaissante dans ma mort. Mais face à l'expression choqué de Dumbledore, j'en déduis qu'il n'allait pas me tuer.

- " Cette sphère, c'est un portail qui amène le futur, donc vous, au passé, donc nous ".

- " Nous sommes dans le passé ?", demandais - je incertaine. 

Mais la raison ne m'importait peu, n'importe où que je serais, je serais toujours avec moi - même alors il ne peut rien arrivé de pire.

- "Oui, répondu Dumbledore la voix tendu, est - ce que d'autres personnes risquent d'arrivé ?"

- " Peut - être, Harry me suivait. "

Je me leva difficilement et épousseta mes vêtements remplis de poussière. Je regarda les gens autour de moi. Tout était comme un rêve éveiller, sauf que depuis trop longtemps je ne n'ai que des cauchemars, se qui me permet de savoir pleinement que jamais je n'aurait été capable de produire de si beau rêve.  Quand je tourna ma tête à précisément 35 degrés, je fis face à George. Mon cœur manqua un battement.

- " G- George ?, parvins - je difficilement à murmurer.

- " Hey, sœurette !, me répondit - il avec un sourire tremblant.

Sa peau reluisait sous les rayons de lumières et ses cheveux était bien plus roux que dans mes souvenirs. Peut - être était - ce par le manque de présence de sang dans ses cheveux ?

- " Est - ce que je suis enfin morte ?"

Je remarqua que son visage se figea, tout comme celui d'Hermione qui était à coté de lui. Hermione, la dernière fois que je l'ai vue elle se tordait de douleur sur le sol.

- " 'mione, est - ce que toi aussi tu es enfin morte ?"

- " N-non. J-je . . . G-Ginny nous sommes v-vivant, tu es dans le passé. Notre passé. Je . . . je ne sais pas ce que tu . . ."

Mais Hermione s'arrêta en plein milieux de sa phrase pour regarder mes vêtements déchirés, maculer de sang mais surtout particulièrement sale.

- " Tu ne sais pas", répétais - je monotonement mais en montant la voix.

C'est en disant ses mots que la réalité me frappa de plein fouet. Elle, ils, eux, ne savaient rien. Rien du futur qu'il leur réservait. Rien de la guerre, rien des pertes, de la folie, de la peine, de la douleur, de l'abandon. Ils ne savaient rien de ce qui nous, les survivants, avaient affronter. Ma place n'était pas ici, je n'allait que les nuire alors que je pouvais aidée Harry et les survivants. Je pouvais les aider car eux savait ce que c'était de vivre en temps de guerre et me comprendrait dans mes buts. Je devais y retourné, je ne devais pas laissé Harry seul. Mais qu'elle idée j'avais eu de touchée cette sphère ?

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Les  cicatrices du tempsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant