The 100 - Moi, Une Heda ! TOME 2

Chapitre 8

Raven

La route est en fait plus longue qu'elle ne le paraissait au départ. Nos jambes ne tiennent plus la force de nos corps et nous obligent à nous arrêter pour nous reposer.

- On à qu'à se poser là ! Enaya pointait du doigt ce qui semblait être une grotte.

J'acquiesce et avance à l'intérieur de la roche.

- Tu n'as qu'à allumer un feu, je vais aller jeter un œil. Je lui propose.

Mes pas résonne dans la grotte qui semble être non habitée. Plus je marche plus je sens comme une ambiance pesante, comme ci quelque chose ou quelqu'un était venu ici avant nous et avait vécu ici pendant un certain temps. Alors que j'avance encore, un bruit de métal sonne soudainement sous mes pieds. Je pousse la terre qui s'est posé dessus au fil des années avec les mains. J'aperçois alors une trappe que j'ouvre immédiatement. Avec le temps, l'érosion à bloquer la petite porte qui mène sous la terre. Je creuse à l'aide de mes doigts le plus profond possible pour la soulever plus facilement ce que, par miracle, je réussi à faire. La poussière qui s'y échappe me fait tousser à pleine bouffer. A l'aide d'une torche que j'avais pris plus tôt, j'éclaire l'intérieur. Je descend les marches qui ne s'arrête pas aussi profond que je l'aurais imaginé. J'arrive dans une petite pièce sombre où des combinaisons antinucléaires sont accrochés et où plusieurs fusible et interrupteurs sont présents. J'appuie sur certains d'entre eux. Encore par miracle, l'électricité se mit à fonctionner.

-Raven ? J'entends la voix d'Enaya crier mon nom tandis que je lui répond que je suis en bas.

- Quel est cet endroit ? Demande t-elle.

Je lui souris puis attrape la poignée d'une autre porte. Celle ci s'ouvre sur un espace bien plus spacieux et lumineux que celui où nous nous trouvons. Deux escaliers descendent sur une place avec pleins de couloirs menant à des endroits bien différent les uns des autres. Nous nous enfonçons peu à peu dans les couloirs de ce bunker. A vu d'œil, il semble vieux de plusieurs siècles. Nous entrons dans une pièce où se trouve un piano et dont plusieurs carnets sont posés dessus. J'en attrape un et commence à le feuilleter. Des dessins par millier le remplisse. Des visages qui me sont familiers on été gribouillés sur les pages maintenant jaunâtre.

-On dirait toi sur celui là ! me montre Enaya une des pages d'un autre carnet.

Elle disait vrai, ce portrait était le mien. Je n'avais aucune explication à cette découverte a par peut-être une qui semble pourtant impossible.

-Il avait peut-être raison...

-De qui tu parles ?

-Titus, le gardien de la flamme. Il faut qu'on emmène ces carnets avec nous !

Bellamy

Le plan était en marche tandis que le message se propageait partout dans Polis. Je devais avouer que tout cela était risqué. Comment être sûr que Roan viendrait comme prévu ? C'était un homme intelligent. Peut-être même qu'il était déjà au courant que cela était en fait une sorte de piège. Nous ne pouvions en aucun cas le savoir.
L'attente était longue mais nécessaire à cette paix que nous recherchons depuis trop longtemps à présent.
Alors que je ne pensais qu'à ce plan, Nola se faisait couronner. Finalement tout cela n'était peut-être pas la solution à tous nos problèmes. Ce n'est qu'une gosse qui a constamment besoin d'être rassurée. Mais peut-être n'était je pas objectif. L'amour de ma vie ne peut être remplacé par la première natblida venue. Un commandant telle qu'elle était n'existe nul part ailleurs. Oh Malia, si seulement tu étais là.