Chapitre 9.

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La nuit asssombrissait les couloirs de Poudlard , les rendant menaçants,mais ce n'était pas assez pour décourager la brave Andréa Chaux.

Guidée par la faible lueur de sa baguette, celle-ci suivait la trace de Drago grâce aux tableaux qu'il avait réveillé sur son passage.

La brune restait sur ses gardes : il ne fallait pas qu'elle se fasse prendre par Rusard, ni même miss teigne.

Les tableaux éveillés s'arrêtèrent à un endroit dépourvu de fioritures: un grand mur vierge lui faisait face.

Elle s'apprêtait à rebrousser chemin lorsqu'une immense porte en bois massif s'éleva, comblant l'espace vide des fondations de pierre.

Sans réfléchir, Andréa poussa du plat de sa main la porte avant de tomber nez à nez avec une gigantesque pièce où était entassés un nombre incalculable d'objet en tout genres.

Elle avança prudemment, observant tour à tour chaque recoin de cette curieuse salle.

Andréa s'arrêta brusquement quand elle aperçut une silhouette longiligne qui s'apparentait à un homme.

Sa respiration s'accéléra lorsque celui-ci se retourna , pour lui dévoiler le visage angélique de Drago Malefoy.

Son cœur manqua un battement lorsqu'elle vit l'énorme armoire qui surplombait le pant de mur ,où il se trouvait.

-Andréa... qu'est-ce que tu fous ici, par Salazar ?

- Je te retourne la question. À quoi sert cette...armoire ?

Silence.

- Qu'est-ce que tu trafiques ici , Malefoy ?

- Oublie cette soirée, d'accord ? Tu n'as rien vu.

- tu te fous de moi là ? Dis-moi la vérité putain !

- Ne complique pas les choses.

- À quoi sert cette foutue armoire ?

- Elle communique avec une autre armoire , en dehors du château.

-À qui elle appartient ?

- Barjow et Beurk

Andréa lâcha soudainement sa baguette qui s'écrasa au sol , tant elle ne s'attendait pas à cette réponse. Elle savait qui étaient ces gens et dans quelle organisation malfaitrice ils trempaient.

Drago fit un pas vers elle ,mais la brune recula.

Elle avait compris.

- Tu... les as rejoint... toi aussi...

- Regarde-moi dans les yeux.

- Je ne peux pas...tu es...

- Il m'a choisi.

- Parce que tu es faible ! Obéissant ! Crédule !

- Il tient ma mère en cage.

-Ça ne change rien... œuvrer pour lui n'est pas excusable.

Elle ne se rendit pas compte qu'il était aussi près d'elle. Elle ne s'attendait pas à ce que ses mains glissent le long de sa taille.

Elle ne savait pas que ses douces lèvres se poseraient sur les siennes.

-Non... tu ne me manipuleras pas comme ça, Drago. Laisse-moi tranquille.

Tout en ramassant sa baguette, elle sentit ses larmes affluer à l'orée de ses yeux.

Drago comme Andréa avaient ressenti ce feu, cette attraction, ce désir ardent, incontrôlable, sans pour autant en connaître la raison.

Il avait réussi à faire complément vaciller la si stable serpentard, cependant, il ne pensait pas qu'elle allait le retourner, le remettre en question, le troubler à tel point qu'il se demanderait si ses choix étaient finalement les bons.

Avait-il tort sur toute la ligne ?

𝐌𝐢𝐝𝐧𝐢𝐠𝐡𝐭 𝐤𝐢𝐧𝐠𝐝𝐨𝐦Où les histoires vivent. Découvrez maintenant