Chapitre 11.

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Son corps chancelait entre les murs de l'école, attisé par la gêne, la peur et l'excitation.

Léa-Ly allait rejoindre George en pleine nuit , bravant les interdits pour lui. Elle n'avait aucune raison de faire tour ceci, mais son esprit lui dictait de continuer à marcher.

Arrivée devant le tableau de la grosse dame, elle s'adossa aux parois dorées, impatiente à l'idée de retrouver le rouquin.

Lorsque sa jolie tête apparue, eclairée par un faible faisceaux lumineux provenant de sa baguette, elle crut défaillir.

- Bonsoir.

- Salut toi, répondit-il , tu me fais confiance ?

- Tu ne devrais pas poser la question.

George glissa doucement sa main dans celle de Léa-ly et la tira vers lui afin qu'elle le suive.

Il l'entraîna jusqu'au lac, endroit où ils étaient assis quelques heures auparavant.

George l'invita à s'allonger dans l'herbe rendue humide par la rosée avant de l'y rejoindre.

L'un à côté de l'autre, contemplaient les étoiles dans le ciel tout en préservant ce silence léger, apaisant.

Les deux iris ambrées de George se posèrent alors sur le visage de la serpentard, empourprant au passage leurs joues d'un rouge écarlate.

Un petit sourire franc, euphorique étira soudain les lèvres de la verte et argent, embaumant le coeur du lion d'un sentiment encore inconnu.

Ses doigts s'avancèrent lentement, jusqu'à atteindre une des épaisses mèches de cheveux qui tombait sur le visage de Léa, afin de la repousser derrière son oreille.

- Tu es belle.

Certes, le rouquin n'était pas à l'aise en ce qui concernait les compliments, mais ce soir-ci, il avait envie de lui dire. Envie qu'elle sache.

Oui, il était prêt à faire des efforts pour elle.

Leur deux têtes n'étaient plus qu'à quelques malheureux centimètres à présent.

Sans crier gare, les lèvres rosées du rouquin se posèrent sur celle de la brune, qui fut en un premier temps surprise.

Dès lors que George se recula, pour prendre la température de la jeune fille suite à son acte, il vit toute la tendresse et la reconnaissance qu'eprouvait Léa-Ly pour lui.

- Excuse-moi , je ne voulais pas...

- C'était ma première fois.

- Je suis désolé...

- Mais certainement pas la dernière.

Léa ne se laissa pas le temps de réfléchir ni de chercher à comprendre : non ,ce soir, elle serait libre de faire ce choix un peu fou, quitte à le regretter plus tard. Elle ne pouvait pas tout contrôler.

Ses deux mains glissèrent dans sa nuque, provoquant un lent frisson chez le roux, avant d'approcher une nouvelle fois sa bouche près de la sienne.

Il en avait envie. Elle en avait envie. Il n'était plus question de reculer.

Les deux acolytes savouraient cet instant, éphémère, inattendu.

Lorsque George mit fin à cette étreinte, il referma ses bras sur le corps de la brune afin de la serrer tout contre lui et de profiter de sa chaleur en cette fraîche nuit d'automne.

𝐌𝐢𝐝𝐧𝐢𝐠𝐡𝐭 𝐤𝐢𝐧𝐠𝐝𝐨𝐦Où les histoires vivent. Découvrez maintenant