Chapitre 17.

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Fred déboula dans la grande salle tel un chien enragé, et se dirigea vers la personne avec qui il souhaitait traiter : Drago Malefoy.
Il se planta face à lui, le regard froid, peu ressemblant à celui habituel du Weasley.

- Malefoy !

- Weasley...que me vaut ce plaisir ? Demanda le blond tout en se levant.

- Que tu mènes ta vie dans l'ombre de ton père, ça peut se concevoir. Tu aspires à prendre sa place? C'est ton choix. Mais ne t'avise pas à emporter le trio avec toi !

- Ta copine n'a pas hésité une seule seconde. Dis-moi... es-tu sûr de la connaître ?

Le sourire malsain décorant le visage pâle de Drago insuportait Fred, tant qu'il ne sût plus se contrôler.
Son poing s'abattit sur le nez du serpentard, avant que Fred ne soit tiré en arrière par nul autre que son frère.

- Hey, Freddie, qu'est-ce qu'il te prend ?

- Malefoy a embourbé les jumelles dans les rangs de tu-sais-qui , chuchota le roux.

George lâcha subitement le bras de son jumeau pour s'avancer vers le blond platine qui se tenait le visage, outré par l'acte que venait d'effectuer Fred.

George dévisagea Drago et, avec une haine non-dissimulée, envoya son poing dans la mâchoire du serpent,qui s'étala au sol sous la violence du coup.

La magie ne suffisait pas à calmer la colère.

Mcgonagall rejoignit le plus rapidement possible les rouquins, le regard sévère, afin de les contraindre à la suivre dans son bureau.

George et Fred ne regrettaient pas : un schéma d'horreur se dessinait sous leurs yeux, imaginant les jumelles, obligée de se joindre à leur amie par loyauté. Cependant, Malefoy restait tout de même fautif, à leur sens.

- Bien. Consentez-vous à m'expliciter la raison de votre courroux ?

Silence.

-Vous réglerez tout ceci avec les préfets de votre maison, qui ont souhaité vous attribuer une punition, mais je vous préviens : vous vous trouvez en bien mauvaise posture, à l'Aube de Noël.

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Après sa sortie de l'infirmerie, Cédric soignait Lisa, tant qu'elle se sentait étouffer.
Le poufsouffle culpabilisait : c'était en partie sa faute si elle avait fait une crise qui aurait pu lui conduire à la mort.
Il espérait qu'en la bordant comme un enfant, il réussirait à se pardonner.

Assis dans un coin de la salle commune, plongés dans leurs livres respectifs, ils profitaient de la tranquillité que leur offrait un samedi matin.
Cédric leva soudain la tête vers Lisa, un sourire béat déformait son expression :

- Quoi ? Cracha Lisa sur la défensive.

- J'ai un truc à te dire.

-Je lis, Ced'.

Le poufsouffle s'agenouilla et avança à quatre pattes jusqu'à être assez près d'elle pour lui prendre son livre des mains.
Lisa lui lança un regard si noir, qu'il crut y voir les ténèbres dans ses yeux, lui soutirant un petit rire franc.

𝐌𝐢𝐝𝐧𝐢𝐠𝐡𝐭 𝐤𝐢𝐧𝐠𝐝𝐨𝐦Où les histoires vivent. Découvrez maintenant