Bon bon, voila le chapitre deux ! J'espère que vous l'aimerez bien ^^
Même si on y voit un zoro un peu plus.... v|CENSURE ANTI-SPOIL|
Enfin, vous verrez par vous même XD
Bonne lecture !
PS: Il est pas très long, je me rattraperais au prochain ;3
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Je clignais lentement des yeux... que venait-il de se passer au juste ?
Zoro venait de me mettre dans une pièce... non, une chambre à première vue... avant de me laisser seul avec un simple
« reste ici »
en guise d'explication... ce n'est pas vraiment ce que j'imaginais comme... hum... conditions de vie... le lieu était immense et propre, richement décoré, comme s'il servait de base à accueillir des invités importants. Les draps semblaient faits de satin et les meubles en bois coûteux... Et en plus de cela...
Mes yeux glissèrent sur mes poignets, mes menottes n'y étaient plus, elles gisaient au sol non loin, Zoro les avait déverrouillées juste avant de me laisser. Les marques de mes fers étaient toujours présentes sur ma peau blanche, déchirures rosées qui en faisaient le tour. Je frottais doucement ces endroits, comme pour me persuader qu'ils n'y étaient plus, cela faisait si longtemps que l'air n'était pas passé librement ici que j'étais persuadé de ressentir encore leurs contacts. Ma main se dirigea ensuite vers ma gorge, et effleura mon cou, lui aussi totalement affranchi des liens qui l'entravaient, même mon collier avait été retiré.
Pendant un instant, j'eus le temps de remettre en cause les rumeurs en ce qui concernait le maître de l'île. Il m'avait laissé seul, libre... et avait disparu. S'il avait souhaité... hum... jouer, je suppose ? Il m'aurait enfermé dans une cellule ou un truc y ressemblant, ou alors voulait il juste que l'espoir naisse dans mon cœur avant de le détruire... ce qui serait encore pire traitement...
Mais ce qui est certain, c'est que je n'allais pas aller le retrouver pour lui poser la question. Après une bonne minute restée immobile, je fis rapidement volte-face, et ouvrit la porte à la volée. Elle n'avait même pas été verrouillée... est-ce qu'il avait cru que sa simple parole allait suffire pour que je lui obéisse en tremblant ? Malgré la situation, j'eus un sourire satisfait. Il ne me connaissait pas. Jamais je ne me soumettrais à qui que ce soit. C'était ainsi.
En courant dans les couloirs aussi vite que je le pouvais en dissimulant les bruits de mes pas, je cherchais à retrouver l'itinéraire pris à l'aller, ce qui ne me posa pas trop de soucis. J'avais retenu le chemin en pensant que cela me serait utile pour m'enfuir, même si j'étais loin de me douter que je pourrais le faire si rapidement. Mon souffle se fit plus haletant alors que mon cœur accélérait, les grandes vitres présentes m'éclairaient tour à tour avec la lumière naturelle de l'extérieur. Il fallait que je me dépêche !
J'arrivais dans les jardins sans trop de mal, n'ayant croisé personne sur ma route. J'accélérais l'allure, ainsi, j'étais à découvert, il ne faudrait pas qu'il me rattrape... malgré moi, je déglutis difficilement en pensant à cette hypothèse, je n'avais pas l'intention de vérifier si les rumeurs étaient finalement belles et bien fondées. Mon esprit imagina quelques images dérangeantes, je m'empressais d'en chasser toute trace. Je n'avais pas de temps à perdre en futiles appréhensions.
Le soleil disparu soudain derrière les nuages tandis qu'une bourrasque de vent m'arriva dans la figure. J'eus l'impression que des doigts glacés s'infiltraient sous mes fins vêtements, pourtant un sourire illumina mon visage. Le portail était en vue, il semblait fermé, mais l'escalader ne devrait pas poser trop de problèmes. Je l'avais presque atteint, sans ralentir, je jetais un œil par-dessus mon épaule pour vérifier que l'alerte n'avait pas été donnée. Ne voyant rien d'anormal, je me dis que j'allais sans doute réussir. Et au moment où je tournais à nouveau la tête devant moi, je me pris un obstacle dans la figure, tombant au sol sous le choc, je relevais la tête pour voir avec horreur que Zoro était dressé sur ma route, me fixant avec un regard froid.
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Rouge-Espoir (Zosan)
FanfictionOn sait tous qu'entre le cuisinier et le sabreur, ce n'est pas l'amour fou... et si l'on amplifiait ce sentiment au maximum... et qu'on jouait avec qu'est ce que cela donnerait ? Un massacre... ou... quelque chose... de bien plus... chaleureux...