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Woody

" - Jackson tu as bien fait, me dit mon commandant. 

- Tu penses? Je vois encore son visage. 

- Je suis désolé, mais il faut se dire que là où il est, il est beaucoup mieux. Son corps a été rapatrié, sa famille va pouvoir faire son deuil. 

- Oui... 

Je me lève et quitte la tente, je sors une cigarette de son paquet et marche plus loin. La nuit est tombée, mais il fait lourd, seules les lumières du camps illuminent le coin. Je savais qu'en m'engageant dans l'armée ça ne serait pas facile, mais jamais je n'avais pensé devoir abréger les souffrances de mon ami. Je me fige en entendant un bruit plus loin. 

- Tu rêves mon pauvre, sans doute un vieux clébard sauvage. 

Je tire sur ma clope, mais le son de balles tirées me fige sur place. Une balle siffle à côté de mes oreilles. Je me mets à courir vers le camps, j'entends crier, gémir. J'entre sous ma tente et récupère mon arme. 

- Nous sommes attaqué ! me crie mon supérieur. 

Nous sortons de la tente, ça tire dans tous les coins, des tentes sont en feu, j'entends hurler. Tout se passe tellement vite. Je repère mes frères d'arme, puis nos assaillants, je tire et abats un homme. Nous courrons et retrouvons d'autres membres de notre régiment. 

- Nous comptons deux morts de notre côté et cinq des leurs. 

Je serre mon arme contre moi et entre dans la tente où se trouve des individus, je lève mon arme..." 

- Woody! Woody! 

J'ouvre les yeux, il me faut quelques minutes et le regard inquiet de Charlie pour revenir à moi. Je me redresse de mon canapé. 

- Tout va bien? me demande-t-elle. 

- J'ai fait un cauchemar, je suis désolé, je ne t'ai pas fait peur? 

- Non, ne t'inquiète pas. Tu veux en parler? 

Elle se relève et s'assoit à mes côtés. 

- Je ne suis pas sûr que ça t'intéresse. 

- Woody, on va avoir un bébé ensemble. On peut apprendre à se connaître encore un peu. Je ne te forcerais pas à m'en parler, mais si tu as besoin, je suis là. 

- J'ai été dans l'armée, alors des souvenirs... 

- Je suis désolée. 

- Tu n'as pas à l'être. C'est moi qui ai décidé d'y entrer. Tu devrais retourner te coucher, tu as l'air fatiguée. 

- Ça va, merci. Tu ne vas pas au lit? me demande-t-elle. 

- Si, si je vais y aller. 

Je la regarde se lever et quitter le salon. Je passe ma main dans mes cheveux courts. Bon je pense que je ne peux pas lui cacher mon passé. Charlie fait maintenant parti de ma vie, elle porte notre enfant, elle vit ici. Bordel, je paierais cher pour passer ma nuit avec elle, sentir son corps contre le mien, son odeur. Même si j'ai couché une seule fois avec elle, j'ai envie de recommencer. Ma tête me dit de m'éloigner d'elle, mais mon coeur..., lui, ce traître a envie d'elle. Il pense que cette fille peut le rendre heureux. Je quitte le salon et me rends dans ma chambre. En chemin, je m'arrête près de la sienne, sa porte ouverte, je la regarde dormir, elle qui n'était pas fatiguée... je souris et finis par me rendre dans ma chambre.

Charlie

Je suis malade... je vomis tout ce que je mange et c'est horrible. En plus, mes hormones me jouent des tours. Être près de Woody et rien pouvoir faire est un vrai supplice. Je quitte mon lit et me dirige dans la cuisine. L'autre jour en préparant à manger, j'ai découvert un pot de glace dans le congélateur et ce soir, l'envie est trop forte. J'attrape le pot de glace et m'installe sur le plan de travail. Il est plus de trois heures du matin. Je sursaute quand Woody apparaît dans la cuisine. La température de mon corps augmente en le voyant simplement vêtu de son boxer.

- Tout va bien? me demande Woody.

- Oui, juste une envie de glace.

- Très bien, je vois que mon pot de glace y est passé, dit-il en souriant.

- Désolée.

- Tout va bien? me redemande-t-il.

- Écoute Woody... J'ai les hormones en folie et te voir dans cette tenue n'arrange pas mon cas.

Je repose le pot sur le plan de travail, Woody s'approche et m'emprisonne. Nos regards ne se quittent pas, mon corps s'enflamme alors qu'il ne me touche même pas. Woody se redresse et ses lèvres se posent d'un seul coup sur les miennes. Je réponds à son baiser, j'entoure sa nuque de mes mains, Woody écarte mes jambes pour se placer entre elles, je sens son érection contre ma cuisse. Sa langue se fait une place près de la mienne et commence une danse enflammée. Ses mains passent sous mon débardeur et viennent caresser ma peau déjà brûlante. Je le pousse et descends de mon perchoir, je lui attrape la main et me dirige vers sa chambre. Une fois dans celle-ci, je la lâche. Je retire mon débardeur, puis mon shorty. Woody se tient près de la porte. Son regard voyage sur mon corps nu. Il s'empare de mon corps et nous tombons sur son lit, son corps collé contre le mien. Sa main caresse mon sein nu. Son regard me transperce, je glisse ma main sur son corps et passe sous son boxer, sa queue est raide. Je retire son boxer, nos bouches se retrouvent, je me retrouve sur lui, je m'empale sur lui, ses yeux ne quittent pas les miens. Je bouge lentement sur lui.  Trop lentement sans doute, mais je profite de ce moment. Woody inverse nos rôles et s'enfonce de nouveau en moi. Ses coups de reins d'abord doux s'accélèrent, deviennent plus profonds, intenses. J'embrasse son torse, caresse sa peau chaude. Sa main remonte ma cuisse et soulève ma jambe, il s'enfonce encore et encore. Je me reserre autour de lui, je me sens monter, le plaisir augmente. Je finis par exploser et ne retiens pas mes gémissement. Woody se met lui aussi à grogner et je sens ses jets chauds se répandre en moi. Son corps tombe sur le mien. Nos respirations sont saccadées. J'ai le sourire aux lèvres. Bordel Woody...

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Alors ce chapitre? Vous l'attendiez ce moment là! Bisous






The White Snake: Woody T3Où les histoires vivent. Découvrez maintenant