𝙡𝙚 𝙥𝙚𝙩𝙞𝙩 𝙥𝙧𝙞𝙣𝙘𝙚 ☼︎ 𝑛𝑜𝑟𝑒𝑛

dix-neuf étoiles

☆彡彡ミミ⛧☆彡彡ミミ⛧☆彡彡ミミ⛧

《 𝑳𝒆𝒔 𝒈𝒓𝒂𝒏𝒅𝒆𝒔 𝒑𝒆𝒓𝒔𝒐𝒏𝒏𝒆𝒔 𝒏𝒆 𝒄𝒐𝒎𝒑𝒓𝒆𝒏𝒏𝒆𝒏𝒕 𝒋𝒂𝒎𝒂𝒊𝒔 𝒓𝒊𝒆𝒏 𝒕𝒐𝒖𝒕𝒆𝒔 𝒔𝒆𝒖𝒍𝒆𝒔. 》

- 𝑳𝒆 𝒑𝒆𝒕𝒊𝒕 𝑷𝒓𝒊𝒏𝒄𝒆

☆彡彡ミミ⛧☆彡彡ミミ⛧☆彡彡ミミ⛧

Trois ans plus tôt 

Je me réveillai, la tête encore dans mes rêves magique et féerique, lorsque mes yeux s'ouvrirent je tombai directement devant ma peluche favorite, un joli petit Samoyède tout doux, blanc. Je souris et enlaça la peluche afin de retrouver ce contact chaud que j'avais eu lors de mon rêve.

Je rêvais beaucoup, même un peu trop selon ma mère et tous les grandes personnes. Pourtant mes rêves n'appartenaient qu'à moi, alors pourquoi ils avaient le droit de me juger, de me regarder avec dédain pour ensuite partir comme si je n'étais pas assez bien pour qu'ils tiennent une discussion avec moi. Je descendis de ma chambre après avoir enfilé mon uniforme de lycéen et partis à la cuisine prendre mon bon petit-déjeuner. Je vis ma mère assis sur la table à manger, elle me regardait puis sans un mot, ni un bonjour à son fils, elle prit simplement ses affaires, son sac et sortit de notre maison.

Depuis son premier divorce et son remariage avec mon beau-père coréen, nous avions déménagé en Corée à Daegu, elle me manquait horriblement. Même si nous habitions ensemble, vivions ensemble et que je n'avais plus aucun contact avec mon père biologique, ma mère avait toujours été aimante avec moi lorsque je n'étais qu'un petit enfant.

Mais ce n'était plus le même amour désormais, j'avais maintenant dix-sept et si je n'avais pas changé du tout depuis tout ce temps, ma mère, si.

Je restais toujours enfantin, j'avais des étoiles plein la tête et des constellations dans les yeux. Les autres grandissaient, moi je restais dans la galaxie. Je ne m'étais jamais plaint, j'aimais voir la vie ainsi. Cette personnalité unique semblait mignonne pour les grandes personnes lorsqu'on était petit mais idiot à l'adolescence. Pourtant j'étais toujours le même et pourtant quand j'étais jeune j'étais apprécié et maintenant moqué.

Après avoir mangé mon bol de céréales, je partis prendre le bus en direction de mon lycée. Je détestais aller au lycée. Pas pour les cours mais à cause de mes camarades. Ils étaient comme les petits vilains des contes : méchant, sournois, horrible. Ils me détestaient autant que je l'étais. Pourtant, je les aimais au début, j'aimais tout le monde c'était dans ma nature. Je voyais la vie en rose, je le voyais toujours de cette façon. En primaire on m'aimait, j'étais le mignon petit Renjun avec sa peluche Samoyède. Au lycée, j'étais le naïf.

- Hé le petit con !

Je ne retournais pas ma tête, je savais que c'était moi qu'on appelait. Je n'osais pas les faire face. C'était le groupe qui n'arrêtaient pas de m'embêter. J'étais comme le petit mouton noir, j'étais différent d'eux. Et peut-être était-ce parce que j'étais trop innocent pour vouloir les tenir tête qu'ils aimaient m'insulter tous les jours.

Parce qu'ils savaient que je n'allais rien faire.

Je tins plus fortement les lanières de mon sac à dos et baissais ma tête pour s'asseoir sur mon siège.

« Renjun ! »

Je fis face à mon camarade de classe Jiwoo, nous étions de bons amis, je l'étais avec tout le monde : gentil, attentionné envers chacun d'entre eux. A part le groupe qui s'amusaient à me rabaisser, j'étais ami avec tout le monde. Enfin c'était ce que je pensais.