Depuis le premier regard.

Annexe

/!\ Contenu potentiellement choquant. /!\

Je tient à préciser que je suis responsable de ce que j'écris pas de ce que vous lisez.

Je ne terminerai malheureusement pas ce livre. Mais pour me faire pardonner je vous ai écrit un lemon (l'époque 2014 :')) ) sur nos deux héros principals.

Sur ce, bonne lecture.

                   Il était là, devant moi, toujours égale à lui-même, ses cheveux encadrant sa mâchoire, ses yeux d'un bleu profond qui semblait transpercer mon être, son souffle court et rapide qui trahissait malgré lui une pointe de nervosité. Pourtant son aura était toujours aussi puissante, même plus, une sorte de virilité sensible, lourde, intimidante... peut-être que la distance qui nous séparait lui et moi était un facteur considérable à sa cristallisation ? Il m'encadrait de ses bras, mon dos collé au mur. Je me sentais traquée, tel une proie devant son prédateur. Pourtant ce n'était pas plus déplaisant, c'était plus complexe que ça, mon estomac se tordait entre désir et adrénaline. J'étais captivé par son regard, il me parlait, il me susurrais des mots, des idées que je n'avais imaginé qu'au fin fond de ma pensée, repliée sur moi-même, déchirée entre la raison et mes émotions. Comment en était-on arriver là ?  C'était la question qui me perturbais, qui se répétais encore et encore.
               Il ne portait qu'un simple jogging, laissant apparaître sa magnifique musculature, il n'était pas nue mais je ne l'avais jamais vu sur cette angle, dans une tel intimité et il ne m'avais jamais vu dans un tel état non plus. J'étais vêtu d'une culotte et d'un t-shirt blanc légèrement trop petit pour me sentir « protégé ». Il décida enfin à parler.

« Où est passé ton insolence, Ruth ? » me souffla t-il d'une voix suave

Il insista sur mon nom, ce qui réussi à me procurer un frisson. J'étais faible. Je ne réussi pas à répondre, intimidé par sa présence. D'abord je laissai mes yeux admirer l'étalon qui se trouvait devant moi, en insistant inconsciemment sur ses lèvres, ces lèvres qui m'avait fait tant fantasmer. J'eus envie d'y goûter.

« Vous parlez trop. » lui répondis-je en un souffle

Avant qu'il ne puisses émettre un sourire, guidée par mon envie, je plaçais ma main sur sa mâchoire, réduisant la distance entre nos visages jusqu'à plaquer mes lèvres sur les siennes. J'eu enfin réussi. Je commençai donc à les déguster, il répondis bien vite, rendant ce baiser un peu plus délectable qu'il ne l'était déjà. Ses lèvres étaient chaudes et douce. Au fur et à mesure que ses lèvres fondait sur les miennes, des papillons prirent naissance dans mon ventre. Notre baiser devenait de plus en plus appuyé et passionné. Le désir nous consumaient petit à petit.

« Tu me rend fou » susurra t'il entre deux souffles

En un mouvement, il me plaqua complètement au mur, se collant à moi, attrapant mes bras d'une main, parcourant mes courbes d'une autre. Il ne fallut pas un instant pour que je sentes une bosse sur le bas de mon ventre. Je souris.

« Je vois ça. » dis-je amusé
-Ne me mens pas en disant que je ne te fais aucun effet.

D'humeur joueuse, entre deux baisers je prononçais:

« Vous ne me faites aucun effet. »

A l'entente de cette phrase que j'avais prononcé avec arrogance, il sépara ses lèvres des miennes afin de me regarder, il me sonda du regard comme pour voir si je mesurais les répercussions de mes actes. Apparemment non, vu le sourire narquois qui s'était logé sur son visage.