Un coup d'oeil dans le miroir et un réajustement de ma jupe et de ma blouse.
- T'es canon toi aujourd'hui~
Après m'être souris à moi même je suis sortie.
J'ai pris un Starbucks avec ma meilleure amie et notre discussion était très animée. Au fil de ses dires je haïssais de plus en plus son copain.
- Tu devrais le quitter illico Presto.
- Il n'était pas lui même c'est pas si grave tu sais...
- Il t'as quand même frappé sans raison !
- Tu exagères c'est un petit coup...
- Ce soir je viens chez toi et je ramène des sushis, après je le défonce.
- S'il te plais Zoé...
- On s'est foutue en retard ! Vite !
On s'est vite levée pour aller à la fac qui ne se trouvait pas si loin heureusement.
Je finissais à 15h et j'avais le temps de sortir donc je passe dans la rue principale de la ville pour faire du lèche vitrine. Mince il faut que j'aille retirer de l'argent pour ce soir ! J'ai tourné la tête et j'ai pris la première banque que j'ai trouvé. À peine entrée j'ai du faire la queue indéfiniment pour pouvoir arriver jusqu'au guichet. Quand ce fut enfin mon tour de m'entretenir avec la personne de l'acceuil une personne habillée de noir me bouscula et se mit devant moi.
- Hey c'était à mon tour je vous signale !
La personne ne s'est même pas retournée vers moi. Je l'ai vu sortir quelque chose et le pointer devant la dame de l'autre côté du contoir. La chose était en fait un pistolet chargé. La dame se mise à hurler et à trembler. Les clients derrière moi comprirent immédiatement ce qui se passait et les 3/4 sont directement partis en courant. Nous étions 3 ou 4 encore dans la salle sans compter les deux autres. La personne en noir tourna les yeux vers moi et enroula son bras autour de mon cou en un instant pour me maintenir. Je ne voyais pas son visage, caché dans une capuche et une écharpe. Son deuxième bras était pointé sur les 3 autres personnes derrière moi, à présent j'en étais sur, ils étaient 3. Un homme dans la trentaine, un autre pas beaucoup plus vieux et une dame plutôt âgée.
- Ne bougez pas sinon je bute l'un de vous !! Toi vide la caisse !
J'étais dans un nuage assez loin de la situation. J'avais du mal à croire que ça pouvait m'arriver. J'entendais la femme vider la caisse mais je ne m'en rendais pas compte. Je suis vite revenue à moi quand elle à légèrement desserré son étreinte autour de mon cou, l'oxygène est revenu à mon cerveau et j'ai inspiré profondément.
Un des deux hommes à essayé de sortir son téléphone pour prévenir la police et la fille à l'autre bout du bras qui me maintenait lui à tiré dessus de sang froid. L'homme s'est écroulé au sol et on entendait plus que les pleures de la vieille dame dans la salle.
- Vos téléphones ! Au milieu de la pièce !
Ils ont tous jetés leur téléphone au milieu de la pièce et à contre cœur j'ai jeté le mien aussi qui s'est explosé en morceau.
Je l'ai entendue rire légèrement dans mon oreille.
- Dommage.
Assez vite la police a encerclé la banque à l'extérieur, sûrement prévenus par les clients qui sont sortis un peu avant.
- Laissez sortir vos otages et nous pourrons discuter !
- Rêvez toujours !
J'étais en pleure en regardant le corps de l'homme dans le coin et je me disais que ça allait empirer, et j'avais raison.
La dame de l'acceuil fini de remplir le sac et lui rendis en pleurant à grosse larme.
-Ta gueule ! Jettes le sac à mes pieds !
La dame s'exécuta sans arrêter de la supplier et de prier.
- Ta gueule !!
Il n'en à pas fallut peu pour qu'elle lui tire dessus aussi. Mon corps tremblait contre le sien, j'avais vraiment peur pour ma vie à ce moment.
- Sortez calmement s'il vous plais !
- Jamais !
Je la regardais comme je pouvais, ma vision était floutée par mes larmes.
- L-laissez la vieille dame sortir...
- La ferme toi.
- S-s'il vous plais... Elle...Elle n'a rien demandé... e-et elle ne pourrait rien faire contre v-vous...
Elle a soupiré et à pointé son arme sur la personne âgée.
- Sors d'ici.
La dame décontenancée hésita à se lever et notre ravisseuse lui hurla dessus. La dame ne demanda pas son reste et sortie en pleurant. Nous étions 3 encore en vie dans la pièce et j'espérais pouvoir le rester le plus longtemps possible.
D'un coup sans prévenir elle nous emmena vers la pièce arrière et referma la porte sur elle. Elle me lâcha enfin à ce moment. L'homme et moi nous nous regardions apeurés sans savoir ce qui allait se passer dans les heures suivantes.

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Stockholm syndrome
Dla nastolatków- Le monde extérieur est une prison. - Mais c'est moi qui t'emprisonne.