Entre rêves et réalité ( EN COURS DE CORRECTION )

Chapitre 50- Point de rupture

Caroline 

Tel un animal sauvage en cage, je tourne en rond. Je sais que grâce à son statut d'Originel il ne risque rien mais c'est plus fort que moi. Quand mon regard se pose sur les flammes qui s'échappent du manoir, je suis loin d'être optimiste pour Katherine.

— Comment ai-je pu l'oublier ?

— On l'a tous oublié, Caroline ! rectifie Rebekah

Je bascule mon attention sur elle avant de retourner à l'endroit même ou Klaus est entré.

Bien qu'il la déteste, il n'a pas hésité.

— Mon frère ne craint rien, peu importe à quel point cela parait impressionnant, le feu ne le tuera pas !

— Je sais ! je réponds dans un souffle. Mais c'est plus fort que moi ! Je serais rassurée qu'une fois qu'il en sera ressorti.

Une explosion en suit, m'arrachant un sursaut.

— Oh, mon Dieu ! je lâche, une main sur le cœur.

Un soupir de soulagement franchit mes lèvres lorsque j'aperçois une ombre traversant les flammes. Il n'a absolument rien hormis la peau recouverte de suie. Son tee-shirt lui n'est plus en mesure de dissimuler quoi que ce soit. C'est donc à moitié torse nu qu'il avance dans notre direction, Katherine blottie dans ses bras.

— Elijah, murmure-t-elle, encore assoupie.

La main de la brune glisse sur le torse de Klaus et inconsciemment je me raidis. Je n'aime pas ça ! À ma réaction, Stefan et Rebekah cherchent à retenir leur amusement. En vain.

Lorsqu'en revenant à elle, elle se rend compte de son erreur, elle retire sa main aussitôt. Ses yeux, en revanche, ne le quittent pas comme si elle voulait s'assurer que tout ceci est bien réel.

Tous les deux se détestent au plus haut point et il ne peut en être autrement.

Bien même qu'il s'agissait d'une époque révolue, elle n'oubliera jamais qu'il a massacré toute sa famille. Qu'il l'a poussé jusqu'au suicide car elle ne voyait plus aucune échappatoire !

— Emmenez Katherine à l'hôpital ! il la confie-t-il à Stefan et Rebekah.

Les deux vampires ne perdent pas une seule minute pour lui obéir.

Klaus observe une dernière fois ce qui reste de leur demeure. J'imagine qu'il avait tout un tas de souvenirs ici. Désormais, nous n'avons plus de maison, nous sommes affaiblis.

— C'était Marcel ! lui avoue Kol.

L'hybride Originel ne réagit pas.

— Je t'avais bien dit que je n'avais aucune confiance en lui ! Il n'est qu'un imposteur qui s'est servi de notre pouvoir lorsqu'il en avait besoin. Bien que tu le considères comme appartenant à notre famille, il ne l'est pas et il vient de le prouver !

Klaus

Même si je n'ai pas réagi aux mots de Kol, je les ai tous entendus. Il s'agit de Marcel, du petit garçon que j'ai recueilli autrefois et ça je ne l'oublie pas. Je ne le pourrais jamais !

— Que s'est-il passé ?

La voix chamboulée de mon ainé me fait sortir petit à petit de ma léthargie. Alors que Kol qui n'a jamais apprécié mon ancien protégé se donne un malin plaisir à lui révéler les derniers événements, je sais que nous venons d'atteindre un point de non-retour.