Rose noir , rose blanche ( Sebastian x reader) [Black Butler]

Chapitre 14

*Clang clang*

Visiblement, les cailloux étaient nombreux sur la voie. Le sable de la route s'élevait au passage des roues, créant un nuage dorée autour de la calèche.
(T/P) fixait l'extérieur d'un œil distrait, plongée dans un monde trop loin même pour un diable.
Celui-ci d'ailleurs, discutait avec le petit maître de leur nouvelle affaire, jetant un coup d'œil à la jeune femme de temps à autres.
Maintenant qu'ils étaient en route, il se demandait si cela était bien sage de l'emmener avec eux dans l'enquête.

Mais c'était trop tard, elle était là.

La lady tourna finalement la tête vers eux, dehors le ciel se couvrait de nuages, obscurcissant l'atmosphère.
— Pourrais-je avoir quelques détails sur notre voyage ? S'il vous plaît ?

Ciel acquiesça.
— Nous partons en Allemagne, sur ordres de la Reine. Nous avons trois buts : trouver un moyen de ramener notre souveraine à la raison, enquêter sur les événements décris dans la lettre de Sa Majesté et vous éloigner de ce Fragnusen.

— La Reine est notre priorité, pourquoi partir loin d'elle alors que nous devrions garder un œil sur elle ? demanda (t/p), perplexe.

Ce fut le majordome qui répondu :
— Nous ne pouvons nous permettre de faire front immédiatement, il faut faire croire à tous que nous suivons au doigt et à l'œil les ordres de Sa Majesté, nous serions considérés comme des traités et ce serai la fin du Chien de La Reine.

— Je vois... Quels sont ces événements dont vous parliez ?

— Des chasseurs, lors d'une partie, sont entrés dans une forêt, ils en sont ressortis la peau souillée, raconta le comte. Ils sont morts après que leur visage est enflé de façon à ce qu'on ne les reconnaisse plus. Beaucoup de rumeurs circulent et cela inquiète la Reine. Nous rentrons en jeu.

La pupille grimaça en imaginant le faciès des chasseurs.
— Je vois.

— Seriez-Vous déjà impressionnée ? demanda le jeune Phantomhive avec un rictus narquois.

(t/p) plissa les yeux d'un œil accusateur.
Il leva les mains en signe de paix sans se départir de son sourire.
— Cela dit, vous allez devoir faire attention Lady. Votre cheville est encore fragile.

La (c/c) réprima l'envie de ses joues a rougir en se souvenant de l'application de ce merveilleux onguent.
— Oui oui... soupira t'elle avec une petite moue.

— Allez, ne vous inquiétez pas, votre guérison ne sera pas longue.

Le "jeune homme" eu un sourire compatissant, apaisant un peu la protégée de la Reine.
Ciel ne prononça rien mais ne pensait pas moins.

D'un coup, la voiture s'arrêta, le cocher toqua sur le plafond.
Sebastian se leva et ouvrit la portière, sautant au sol, ses semelles claquèrent à peine sur les dalles. Ciel descendu prestement, la jeune fille se leva puis posa son pied sur la première marche, sans n'avoir rien demandé, le majordome vint prendre sa main pour l'aider sous son regard étonné puis reconnaissant.

Ils étaient en Allemagne et leur première enquête allait débutée. L'adrénaline monta dans les veines de la Lady et un sourire fendit son visage et ses yeux se remplirent de lumières.

Tout allait bien se passer. N'est-ce pas ?