IV. Big Brother is watching you

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Le métro est-il à ton goût cher frère ? SH. 

Ahah. Contrairement à certain, je peux me permettre une autre voiture. MH. 

Aurais-tu laissé ta Bentley à Lestrade ? Il t'a fait autant d'effets que cela ? SH. 

Ne soit pas ridicule. MH. 

Je suis d'accord, ce n'est pas comme s'il allait laisser sa femme pour un obèse comme toi ! SH. 

Pas de réponse ? T'aurais-je vexé ? SH. 

Ne pense même pas à aller le dire à maman. SH. 

****

En réalité, Mycroft ne reçu les messages de son frère qu'après avoir rassuré longuement le Premier Ministre que la situation était belle et bien sous contrôle. Et même après les avoir vu, il ne s'embêta pas à répondre. 

Sherlock pouvait vraiment être insupportable quand l'envie lui prenait et le politicien ne possédait pas la force mentale pour s'occuper de lui aujourd'hui. 

Une organisation sous-terraine biélorusse faisait des siennes dans les Balkans et un agent du MI6 passé à l'ennemi avait malheureusement réussit à les embarquer dans toute cette histoire. 

Le temps de Mycroft, qui était toujours précieux, venait de voir son prix augmenter subitement. 

Alors oui, il avait laissé sa voiture à Lestrade même s'il aurait pu déporter l'homme au Turkménistan sans aucun problème. Et oui, cela avait sans doute un lien avec le fait que l'Homme de Glace avait voulu en savoir plus sur l'inspecteur. 

Il passerait peut-être la récupérer à l'occasion...

Même s'il pouvait très bien la lui laisser. Chassant l'homme aux cheveux gris de son esprit, Mycroft se replongea dans ses dossiers. Le monde avait besoin de lui, une fois de plus.  

Après quelques heures passées à temporiser les tensions aux quatre coins du monde, le politicien fut enfin satisfait de son travail et décida qu'il pouvait rentrer chez lui. Si le monde ne pouvait pas se passer de lui pendant une nuit, il ne méritait pas de tourner. 

Une fois de retour dans sa luxueuse maison londonienne en plein cœur de Belgravia, Mycroft monta directement dans sa chambre, trop épuisé pour même tenter d'ingurgiter un repas diététique. 

Une fois affalé sur son matelas d'une manière peu distinguée, le politicien grogna et tenta en vain de trouver le sommeil. Mais peine perdue : son cerveau était entré dans une sorte de transe où son état de fatigue extrême était en réalité en train de le tenir éveillé. 

On ne pouvait faire plus controversé

Au bout d'un moment, fatigué de ses sujets de pensées habituels -Sherlock, le travail, les parents, Sherlock-, son esprit désœuvré se tourna vers la seule chose inhabituelle qui lui était arrivé ces derniers mois. 

L'air colérique d'un certain détective apparu soudain dans l'esprit de Mycroft, avec un réalisme saisissant. 

Tous les petits détails qui avaient alors sautés aux yeux du politicien refirent soudainement surface : la barbe d'un jour à peine visible du policier, son long manteau usé par des années de bons et loyaux services, la lueur dangereuse dans son regard, la coupe de son jean qui mettait son postérieur en valeur-

Mais qu'est-ce qui lui traversait l'esprit ? 

Certes, l'homme possédait un certain charme, mais il était marié, hétérosexuel, et surtout, Mycroft n'avait aucune envie de devoir s'occuper d'un Goldfish tout le jour durant. 

L'envers du décorOù les histoires vivent. Découvrez maintenant