Chapitre 1: Au quotidien

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PDV: STILES

Il y va fort aujourd'hui, cette première journée de travail au poste de police n'a pas dû lui être de tout repos...

Je dis ça, mais en fait je sais que j'essaie seulement de lui trouver des excuses lorsqu'il agrippe mes cheveux et me traîne avec lui. Je garde le silence mes mains retenant la sienne pour diminuer la douleur tandis que je le suis jusqu'à ce vieux placard poussiéreux sous les escaliers de notre nouvelle maison.

J'entend le son de la porte qui s'ouvre et je me prépare à la douleur qui va bientôt me traverser le corps lorsqu'il me jettera comme un déchet à l'intérieur.

Je ne lui en veux pas... il ne comprend pas ce qu'il fait et c'est mon père, je l'aime...

Mon dos a frappé le fond du placard et ma tête a suivi, j'ai la tête qui m'élance lorsque mon regard brouillé joint celui de cet homme dont l'expression reflète la colère et la déception.

"Je ne sais plus quoi faire avec toi Mieczyslaw Stilinski. Tes frères essaient du mieux qu'ils peuvent de se sentir accepté dans cette maison et tu fais tout pour leur faire du mal, tu devrais avoir honte, si ta mère te voyait..."

"Stiles... je m'appelle Stiles..." murmurai-je détournant le regard alors que je sens les larmes couler.

Je l'entend soupirer de frustration et fermer la porte pour ensuite laisser entendre le cliquetis du verrou. Il fait tellement noir que je vois à peine le bout de mon nez. Je me recroqueville sur moi-même enfonçant mon visage entre mes jambes et tente d'imaginer qu'autour de moi il ne fait pas aussi noir qu'une nuit sans lune.

Je lui pardonne de ne pas comprendre...

Je lui pardonne de ne pas me croire lorsque je lui dis que je n'ai pas déchiré le devoir de Marc. Je lui pardonne de croire Josée lorsqu'elle dit que j'ai refusé de participer aux tâches communes et que ces fils ont dû tout faire. Je lui pardonne de croire Simon lorsqu'il se plaint que les clés de sa Roscoe ont encore disparu.

Pourquoi me croirait-il, moi son fils unique, alors que tout une famille travaille très fort pour m'évincer de sa vie? Pourquoi lui en voudrais-je d'être manipulé au point de donner la jeep de ma mère au plus vieux des deux frères alors même qu'elle me l'avait léguée? Pourquoi lui en voudrais-je de ne pas voir que sa femme profite de son avoir?

J'ai essayé longtemps en quatre ans d'être accepté par ma belle famille, j'ai accepté tout ce qu'on me demandait, j'ai fait les devoir de Marc comme nous avons le même âge et les même cours, mais ça s'est très vite retourné contre moi et depuis quatre ans je suis 'celui qui copie sur son frère'. Je suis 'celui qui ne fait rien de ses journées' alors qu'il fait les tâches ménagères pour trois. Je suis 'celui qui vole et ment'... je suis le déchet de cette famille.

Ma mère est morte il y a huit ans et depuis plus rien n'a plus jamais été pareille. On a survécu à deux, ce n'était pas facile, il buvait beaucoup, mais il n'y avait jamais eu de violence, on n'arrivait plus à communiquer comme un père et un fils, mais hormis l'amour je ne manquais de rien. Puis cette femme est débarquée un matin, mon père s'était remarié sans m'en parler, mais j'avais été heureux à l'idée d'avoir des frères avec qui je pourrai m'entendre... je suis vite redescendu sur terre.

En quatre ans nous avons déménagé trois fois, à chaque fois nous changions d'état. Il y a une semaine, nous vivions dans la grande ville de New-York. Mais maintenant nous sommes en Californie dans la pittoresque ville qu'est Beacon Hills, du moins c'est Simon qui l'a appelé ainsi après y avoir fait le tour avec la Jeep. Pour ça encore, la faute était sur moi, si j'avais été assez subtile pour ne pas m'être fait remarquer par un enseignant et donc de l'école, on aurait pas eu à fuir l'état avant qu'il ait plainte.

Je laisse sortir un gémissement plaintif... il m'avait dit de lui laisser une semaine. Une seule et je n'aurai plus à subir ça... La semaine est passée il y a trois jours, pourtant je suis toujours coincé dans cette famille. Il fallait s'y attendre, à quoi bon continuer une plainte lorsque l'élève n'est plus un problème?

Je ferme les yeux... il faut que je dorme, demain c'est mon premier jour dans ma nouvelle école. 

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Voici un très court premier chapitre, disons plutôt que c'est un Prologue :) 

Certains chapitre sera tout aussi court, d'autre un peu plus long. 

Je suis déjà désolée pour les fautes d'orthographe, je n'ai pas de BETA reader et je passe mes journées à parler Anglais, j'en perd mon français hihi

La vraie familleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant