Chapitre 56- Amants maudits P2

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Coucou à tous, me revoilà pour un nouveau chapitre. J'ai le sentiment que les chapitres axés sur le passé vous intéressent moins. Cependant, ils sont essentiels à l'histoire et dans la rédemption de Klaus. Je ne me vois pas écrire la rédemption de ce personnage emblématique sans m'attarder sur ses différentes blessures. De plus, les loups originels ont leur place dans cette fiction, il est donc essentiel de m'attarder sur leur histoire.

Voilà j'espère que vous apprécierez tout de même cette partie. Bizouilles et bonne lecture. 


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1000 ans plus tôt - Esther

Avant même d'éprouver les premières douleurs, j'avais pressenti qu'un évènement majeur allait se produire. Il ne pouvait en être autrement. Depuis le début de la journée, les étourneaux sont restés cachés et ont refusé de chanter.

Désormais, à l'extérieur, c'est un véritable chaos. Le ciel s'est assombri de nuages menaçants et le vent frappe si fort contre notre porte que je crains qu'elle ne résiste pas à la tempête.

— Les Dieux..., je lâche à bout de souffle. Ils sont en colère contre moi.

Est-ce ma punition pour m'être montré infidèle ? Pour en avoir aimé un autre ?

Lorsque mon bas ventre se déchire, je ne peux retenir mon hurlement. À chacun de mes cris, le ciel gronde pour mieux les couvrir.

— À la prochaine, il faudra que tu pousses, Esther.

Nerveusement, je secoue la tête de droite à gauche.

J'ai beau l'avoir fait trois fois, cette fois-ci n'a rien de similaire avec les précédentes. C'est une véritable torture. Mon corps est comme démantelé, épuisé.

Maintenant, je comprends pourquoi toutes ces femmes qui ont vécu la même épreuve que la mienne ne s'en sont pas sorties vivantes.

— Ayanna ! je pleurniche, à bout de force.

— Regarde-moi, Esther, tu es assez forte pour réussir ! Il est hors de question que tu meurs en couche !

— Je veux qu'il sorte ! Par pitié, il doit sortir ! je m'époumone.

À la prochaine vague, je pousse broyant la main de mon amie dans la mienne et gesticule dans tous les sens.

— Esther ! Ton enfant arrive ! Plus qu'un petit effort.

Puisant dans mes dernières ressources, j'obéis à sa demande. Lorsque des pleurs viennent remplacer mes cris, tout ce calvaire enduré se dissipe. J'ai beau être à bout de force, je ne désire qu'une seule chose : tenir mon dernier né.

Entre rêves et réalité  ( EN COURS DE CORRECTION )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant