Dès que je l'ai vue, j'ai su que c'était avec lui que je voulais finir ma vie même si cela m'étais impossible.
Il m'a rejetée, mais bon, j'ai l'habitude.
Lui et ses amis m'ont toujours détesté.
Au lycée, nous sommes "ennemies", à vrai dire je ne nous ai jamais considéré comme. Il m'a rejeté, je n'y peut rien.
Il me détestait, moi je l'aimais.
J'aimais par-dessus tout ses cheveux brun bouclés, ses yeux de même couleur. Quand je l'observais je me sentais si bien.
J'aimais aussi son rire, sa voix, ses tâches de rousseurs.
Oh oui, j'ai ai toujours aimé ses tâches de rousseurs, je trouve que ça le rend mignon.Un jour, lui et ses amis ont eu un problème avec le proviseur, j'ai pris leur défense car j'avais tout vue et c'est ce jour que j'ai perdue le dernier espoir que j'avais.
J'avais encore cet espoir qu'il change d'avis à mon sujet mais mais non il ne l'a pas fait.Un vendredi soir du mois d'octobre nous étions à une fête et il étais là aussi.
Alors qu'il avais pas mal bu je l'ai vue sortir voulant lui parler je le suivit.
Il y avais une légère brise de vent. Je regarde le ciel, quelques étoiles sont présentes et une magnifique pleine lune.
Il se tenait au milieu de la route en train de danser. J'ai crié son prénom et il s'est tourné vers moi et il m'a regardé, pour la première fois je ne vois pas de haine.
Soudain, une lumière dans la nuit m'éblouit, une voiture !J'ai courrut vers lii, pourquoi restait il au milieu de la route bon sang ?!
Je l'ai poussé, sans réfléchir.
Je me souviens avoir voulue le rejoindre, mais la voiture était plus près que je ne le pensais, je l'ai entendue hurler. Il crier às'endéchiréles cordesvocales, j'ai vue les feux de la voiture puis plus rien.Aujourd'hui, je suis handicapé, enfin je suis en rééducation, j'ai perdu une grande partie de la mobilité de ma jambe gauche.
Chaque jour, je me bat,
Chaque jour,je souffre,
La seule chose que j'aime, se sont les visites qu'il me rend, depuis l'accident il viens me rendre visite une à trois fois par semaine ça dépend de son emploi du temps.Malheureusement, je ne peut m'empêcher de penser qu'il viens que par pitié, honte ou même remord. Peut-être un jour arrêtera- il de venir, mais en attendant se jour je profite de chacune de ses visites.