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Salem aleykoum

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Je m'apprêtais à sortir de la chambre quand je vois son bras dépasser en dessous du lit. Quelle bêtise ! Je marche vers elle, puis la tire brusquement. Elle crie directement.

Inès : SANIA, WALLAH, C'EST PAS MOI, C'EST MAÏNA... Maïna !

Moi : En plus de m'avoir trahi, tu me mets tout à dos ?

Inès : Non, même pas, t'as mal entendu.

Moi : En plus de ça, je suis sourde ?

Inès : Qui a dit ça, moi ?

Moi : SANIA, VIENS, J'AI TROUVÉ INÈS, ELLE EST DANS SA CHAMBRE !

Inès : Sale poucave, tu vas me le payer.

Sania débarque même pas une minute après.

Sania : Alors ma puce, comme ça tu me pièges ?

Inès : Non, c'est pas vrai.

Sania : Donc je mens ?

Inès : Ah non, ça jamais.

Moi : Tapettes.

Sania lui a foutu une de ces balayettes, j'aurais pas aimé être à sa place.

Inès : Wallah, je retiens.

Moi : Ça, c'est pour m'avoir trahi.

Inès m'a lâché un regard pire que noir. J'étais morte de rire, vous auriez dû voir son visage, elle voulait juste nous assassiner. Sania et moi, on faisait que se moquer d'elle. Après quelques minutes de foutage de gueule, Inès nous dévisageait toujours. J'étais morte de rire, si ses yeux étaient des balles, je serais morte depuis longtemps.

Moi : J'ai faim.

Inès : Crève.

Moi : Rageuse.

Sania : Il va falloir qu'on fasse les courses aujourd'hui.

Inès : Venez, on va voir les autres cons là-bas.

Moi : Dis juste qu'ils te manquent, t'as pas honte, ça fait même pas une heure que vous vous êtes vus.

Inès : Même pas.

Sania et moi : Ouais, ouais, c'est ça.

Inès : Allez vous faire foutre, bande de rageuses.

Moi : Thippp.

Sania : Allez, on y va.

Moi : Tu connais leur appartement ?

Inès : Moi, je connais.

Moi : Allons-y alors.

Nous prenons ce connard d'ascenseur, puis on sort de l'appartement. On descend et il y avait les tenanciers. On les salue.

... : Wesh les meufs, vous êtes magnifiques.

Inès : On sait.

Le gars : Narcissique, elle.

Moi : Eh oh, on n'a pas toute la journée, passe.

Un gars : Meuf, calme tes fesses.

Mais il est sans-gêne, lui. Je ne prends même pas la peine de lui répondre et je tire Inès. Arrivées en bas du bloc des garçons, il y avait encore des tenanciers de murs, mais cette fois-ci je ne prends même pas la peine de les saluer parce que j'ai capté, plus tu les calcules et plus ils se foutent de ta gueule. On monte au deuxième étage et on tape à la troisième porte. Quelques minutes après...

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-ORPHELINE MILITAIRE A LA TESS - RÉÉCRITURE Où les histoires vivent. Découvrez maintenant