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Salem aleykoum
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J'aperçois que ma valise n'était plus là. Je regarde partout quand je remarque une robe posée sur mon lit, ils n'ont pas osé.

Moi : INÈS!

Je vais la tuer si elle ne me rend pas ma valise. Je vais dans sa chambre et j'ouvre la porte comme si j'allais casser la porte. Elle était en train de se maquiller et dès qu'elle me voit, elle court de l'autre côté du lit.

Moi : Je ne rigole pas. Où sont mes affaires ?

Inès : Je te promets, ce n'est pas moi. Ce sont les garçons, ils ont pris vos valises...

Elle n'a même pas eu le temps de terminer sa phrase qu'elle se fait couper par Sania qui vient de fracasser la porte, elle était en serviette comme moi.

Sania : SUR MA VIE, TU PARLES OU JE TE FUME !

Inès : Je vous promets, ce n'est pas moi. Ce sont les garçons.

Moi : Et ils ont mis où nos affaires ?

Inès : Ils sont partis avec.

Sania et moi : Oh les bâtards !

Inès : Pauvres de vous.

Sania : Et ils sont où tes affaires à toi ?

Inès : Bah, Evan a tout pris, soit disant qu'il savait que vous alliez vouloir prendre les miennes.

Moi : Comment je le déteste ce gars ?

Sania : Je vais le liquider.

Moi : En plus, elle est à qui les robes ?

Inès : À moi.

Sania : Toi aussi, tu fais chier. T'aurais pas pu ne juste pas avoir de robe ?

Inès : Chacun ses goûts, ma petite.

Moi : Maintenant, on met quoi, nous ?

Inès : Bah mettez-les, vous n'allez pas mourir hein. En plus, les connaissant, ils ne vous les rendront pas.

Sania : Ah, je les déteste, je les déteste.

Elle sort de la chambre. Inès et moi, on éclate de rire. Sania, quand elle est énervée, elle fait grave rire.

Moi : Pourquoi je rigole avec toi, même traîtresse ?

Je sors de sa chambre et rejoins la mienne. Je m'arrête et regarde les robes tout en me mettant les mains sur le visage. Bon, je prends laquelle ? Je prends la deuxième. Je cherche ma crème mais je ne trouve pas. Putain, il commence à me taper sur les nerfs, ceux-là. Je vais voir Inès.

Moi : Inès.

Inès : Oui ?

Moi : Passe-moi ta crème.

Inès : Vas-y, tiens.

Elle me la jette et je l'attrape. Sans la remercier, je retourne dans ma chambre et je me crème le corps. Je prends la robe et la porte. Elle était comme ça :

Il y avait les mêmes talons. En vrai, j'étais fraîche, hein, mais bon, ce n'était pas une raison de prendre nos fringues. Quand j'ai fini, je sors de la chambre. Je vais dans celle de Sania pour voir comment elle s'en sortait. Arrivée, j'ouvre la porte sans toquer. Elle avait porté une robe mais elle était dos à moi.

Moi : Tu t'en sors ?

Elle se retourne vers moi. J'étais choquée, elle était magnifique.

Sania et moi : Tu es juste magnifique.

On se sourit.

Moi (en lui montrant mes cheveux) : Tu crois que je dois me boucler les cheveux ?

Sania : Non, je les préfère comme ça.

Moi : Tu es prête ?

Sania : Oui, vas-y, viens, on va voir Inès.

Donc, je sors suivie de Sania. On marche vers la chambre d'Inès. Arrivées, on toque. Bah oui, on sait

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-ORPHELINE MILITAIRE A LA TESS - RÉÉCRITURE Où les histoires vivent. Découvrez maintenant