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Salem Aleykoum

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Alors j'allume mon téléphone et je vois huit appels d'Idriss. C'est chaud, il va penser que je n'ai pas voulu répondre. Je décide donc de le rappeler.

Idriss : Allô Maïna.

Moi : Allô Idriss, bien ou quoi ?

Idriss : La question te revient.

Moi : Je pète la forme.

Idriss : T'es sûre ?

Moi : Oui, t'inquiète.

Idriss : Sinon, vous êtes où ?

Moi : À l'hôtel.

Idriss : Lequel ?

Moi : Euh... attends, je regarde... Ah oui, l'hôtel N*****.

Idriss : Ah oui, je connais.

Moi : Ouais, sinon où sont les autres ?

Idriss : Juste devant moi.

Moi : D'accord, tu me passes les filles, s'il te plaît ?

Idriss : Ok, vas-y, bisous, à plus.

Moi : Bisous, à plus.

Veronica : Allô Maïna.

Moi : Allô les filles, ça va ?

Veronica : Ça va, et toi ? Tu t'es enfin calmée ?

Moi : On va dire ça.

Veronica : J'espère que tu ne nous en veux pas.

Moi : Pourquoi je vous en voudrais ?

Veronica : Parce qu'on aurait dû réagir depuis longtemps.

Moi : Non, même pas, ne vous inquiétez pas. Je ne vous en veux pas du tout.

Vanessa : Sinon, vous êtes où ?

Moi : À l'hôtel N*****.

Veronica : Je ne connais pas, mais je verrai. Elle est où Sania ?

Moi : Sous la douche.

Vanessa : D'accord, à plus princesse, on se reparle après.

Moi : Ok, à plus.

Fin de l'appel.

Là où j'étais, j'avais grave faim. Une minute après, Sania sort de la salle de bain habillée presque comme moi. Elle vient se poser près de moi, me fait un câlin puis me tire les joues.

Moi : C'est devenu une habitude pour toi, hein ?

Sania : Vraiment, je sais pas pourquoi j'aime faire ça maintenant.

Moi : Mdrrr... sérieux, t'as pas faim ?

Sania : Grave.

Moi : Viens, on appelle pour faire monter la bouffe.

Sania : Vas-y, regarde, y a une sorte de carte de menu sur la commode.

Moi : Ah bon ? Passe-la.

Elle prend la carte puis nous commençons à l'observer. Il y avait des trucs tentants, sérieux. Donc on choisit puis je dis :

Moi : C'est toi qui les appelles.

Sania : Non, c'est toi.

Moi : Non, toi.

Sania : Vas-y, viens, on fait pierre, papier, ciseaux.

Moi : Vas-y.

Nous : Pierre, papier, ciseaux.

J'ai mis ciseaux, elle a mis papier.
Deuxième fois, j'ai mis pierre, elle a mis papier.
Troisième fois, j'ai mis papier, elle a mis pierre.

Ce qui fait que j'avais gagné. Donc c'était elle qui était chargée de les appeler. Elle prend le téléphone fixe puis les appelle. Elle commande donc et ils disent de patienter un peu.

Vingt minutes plus tard, ça toque à la porte. Je vais ouvrir, c'était le room service. Yes ! Je me pousse puis laisse entrer la dame. Elle pose tout sur une sorte de petite table à manger. Une fois fini d'installer, elle sort de la chambre. Sania va fermer à clé puis revient en courant. On ouvre les couvercles qui recouvraient les plats. Ça donnait envie, j'espère juste que c'est bon. On tire chacune une chaise, on s'assoit puis nous attaquons le festin en disant "Bismillah". C'était trop bon. Moi, j'avais pris des côtelettes d'agneau et comme dessert un milkshake à la fraise avec un gâteau au chocolat. Sania, elle, avait pris un croque-monsieur et comme dessert une glace à la vanille avec un gâteau à la fraise. Enfin fini de manger, on s'affale sur le lit comme deux grosses.

Sania : J'ai trop bien mangé.

Moi : C'était trop bon.

Sania : Grave, là je suis pleine, aucune envie de bouger.

Moi : On est ensemble.

Je vous passe la journée, rien d'intéressant.
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-ORPHELINE MILITAIRE A LA TESS - RÉÉCRITURE Où les histoires vivent. Découvrez maintenant