-ORPHELINE MILITAIRE A LA TESS - RÉÉCRITURE

27

Salem aleykoum

__________

Nassim: Les gars, je vous présente Kaïs, mon cousin.

Kaïs: Salut, ravi de vous connaître. Kassim m'a beaucoup parlé de vous.

Nous: Enchanté.

Kassim: Je te présente Sania, Evan et Eymen.

Kaïs (en me pointant du doigt) : Et c'est qui, elle ?

Nassim: Personne, t'as pas besoin de la connaître.

Eymen: Kassim, là vraiment t'abuses. Sérieux, j'aime pas ta façon d'agir avec Maïna.

Nassim : En quoi j'ai mal agi ?

Moi:(en lui balançant mon sac à dos dessus) : Tu sais quoi ? Tu me fais vraiment chier. Tu veux pas me parler, ok, mais ne me manque juste pas de respect. Je t'ai pas manqué de respect, donc ne le fais pas. Un conseil *énervée* : JE TE DONNE VRAIMENT UN CONSEIL, ÉVITE-MOI SINONNNNN WALLAH ÇA VA MAL FINIR.

Sans attendre sa réponse, je tire ma valise puis je m'en vais.

Dans la peau de Veronica

On était arrêtés sur le parking comme des pauvres cons. Maïna venait juste de partir énervée comme Jaja. Sania et Vanessa lui courent après. Moi, je reste là pour remettre ce con à sa place.

Moi: T'es qu'un pauvre con, wallah. Je comprends pas ton soudain acharnement contre elle. À ce que je sache, elle t'a jamais rien fait ni demandé.

Evan: Maïna, c'est ma petite sœur et quelles que soient les circonstances, je la défendrai. Ces derniers mois, tu ne fais que la traiter comme la dernière des ordures et là, c'est la goutte de trop. Je t'aime bien, mais je peux pas continuer à traîner avec toi sachant que tu manques de respect à ma sista.

Sur ces mots, il s'en va suivi de Eymen.

Idriss: Vraiment, tu fais chier. Je comprends pas c'est quoi ton problème.

Bref, là, chacun se cale contre la voiture puis plus rien jusqu'au moment où Vanessa arrive toute essoufflée.

Kaïs: T'as couru un marathon ou quoi ?

Vanessa: Putain, qu'est-ce qui s'est passé encore ?

Moi: Où sont les autres ?

**Vanessa** : Ils se sont cassés.

Idriss: Comment ça ?

Vanessa: Ils ont pris un taxi.

Kaïs: Ça se voit qu'ils tiennent beaucoup à elle.

Moi: Ils sont tous les quatre soudés comme les doigts de la main.

Kaïs: Je vois ça.

Nassim , lui, restait là sans rien dire. Il me déçoit. Je sais pas pourquoi il est comme ça. Il a jamais eu ce genre de comportement auparavant. Bref, m'en fiche. On monte dans la voiture. Idriss essaye plein de fois de les joindre, mais ça marche pas. Putain, ça se voit qu'ils sont graves énervés. À leur place, j'aurais fait pareil. Je ne veux juste pas que Maïna me mette dans le même bateau que Nassim . Cette fille, c'est trop un ange. Quand tu la regardes, t'as juste envie de la croquer. Si je pouvais renoncer à tout... Bref, je me demande comment Kassim fait pour être méchant avec elle. En seulement trois mois, je me suis attaché à eux.

Dans la peau de Maïna

Salut les amis. Alors là, avec Eymen, Sania et Evan, on est dans un taxi direction l'hôtel. Je m'étais un peu calmée grâce aux gars qui ont tout fait pour me remonter le moral. Le taxi vient de nous déposer devant un hôtel 5 étoiles. C'était grave beau de l'extérieur. Bref, on rentre à l'intérieur, c'était grave beau. On va tous à l'accueil. Eymen règle les choses, il prend les clés puis nous marchons vers les chambres indiquées. Arrivés, nous ouvrons d'abord celle de Sania et moi. Nous entrons, elle était grave belle. Elle était comme ça :

Eymen : Elle est grave belle, wesh.

Moi: T'as vu ça.

Evan: Mdrrr. Bon, Cendrillon, on y va voir la nôtre.

Eymen: Evan, je t'emmerde.

On rigole tous puis les gars marchent vers la sortie.

Evan: On est juste en face. Si t'as besoin, fais signe.

Nous: Pas de problème. À plus.

Ils sortent donc nous fermons à clé. Nous posons nos valises puis c'est bon.

Moi: Je vais prendre une bonne douche, ça va me détendre.

Sania: Vas-y, mais pour l'amour de Dieu, ne dure pas là-bas.

Moi: Tu me connais bien, je serai rapide.

Sania: Ouais, ouais, c'est ça.

J'ouvre ma valise, prends une tenue puis c'est bon. Je vais à la salle de bain, me lave, me brosse et m'habille comme ça :

Avec ces claquettes-là :

Enfin fini, je sors de la salle de bain.

Sania: Enfin tu sors, t'en as mis du temps.

Moi: Je sais, je l'ai fait exprès.

Sania : Connasse *en me jetant un coussin à la figure*.

Même pas le temps de réagir qu'elle s'enferme direct dans la salle de bain. Thipp, imbécile. Je me pose sur mon lit, prends mon sac à dos, récupère mon téléphone puis je l'allume. C'est pas vrai, je vois...