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Salem aleykoum

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Après quelques minutes à explorer, nous nous retournons pour faire face à une magnifique pièce.

Inès : C'est trop beau.

Sania : Je confirme.

Moi : Venez, on fait une visite rapide.

Inès : Vas-y parce que là je suis épuisée.

Moi : T'es pas la seule.

On fait une visite rapide de l'appartement, c'était bien beau. Il y avait trois chambres, trois salles de bain, un salon et une salle à manger. Chacune choisit sa chambre.

13 heures
À la cité
Dans ma chambre

Je venais à peine de me réveiller que ça criait déjà. Je souffle un bon coup et je vais faire mon rituel du matin : je me lave, me brosse les dents, me brosse les cheveux, je me crème puis j'enfile un ensemble Nike blanc avec des claquettes noires. Je mets un peu de gloss, je prends mon tel, un iPhone 6 plus, puis je sors de la chambre et je vais au salon. Il y avait tout le monde sauf Sania.

Moi : Vous êtes des clochards, on dirait que vous n'avez pas de maison.

Eymen : Espèce d'imbécile, à peine tu te réveilles et déjà tu fais chier.

Evan : J'ai juré, limite on dirait que c'est la maison à son père.

Moi : Jeunes hommes, vous baissez d'un ton, vous êtes chez moi, je vous signale.

Sacha : Mais elle se prend pour qui celle-là ?

Moi : Pour la propriétaire de cette maison, et si t'as pas envie que je te foute dehors, tu la fermes.

Inès : Tout un phénomène celle-là.

Moi : Elle est où l'autre vache ?

Inès : Elle ne s'est pas encore réveillée.

Moi : Trop paresseuse, cette fille.

Inès : C'est l'hôpital qui se fout de la charité, là.

Moi : Gnegne.

Evan : S'il vous plaît, venez, on la réveille.

Inès : Oeuf, savon, farine ?

Evan : Huile.

Inès : Elle va nous niquer.

Moi : Dans la vie, faut savoir prendre des risques.

Eymen & Sacha : Ça sera sans moi.

Moi : Bande de tapettes.

Inès : Moi, je suis partante.

Moi : Moi pareil.

Evan : C'est juste pour ça que je vous aime.

Moi : Inès, tu fais le mélange. Evan, euh... bon, on verra après.

Inès : Attends, je vais voir s'il y en a.

Moi : Vas-y.

Inès : C'est mort, les placards sont vides.

On décide alors de laisser tomber. Avec les gars, on se pose et on discute des heures. Après, ils finissent par rentrer, tandis que Sania ne s'était toujours pas réveillée.

Inès : Cette meuf, je te jure. Et vas-y, on lui verse un seau d'eau.

Nous allons chercher un seau d'eau chacune. On marche dans le couloir, arrivées à sa porte, on l'ouvre doucement. Je fais un signe à Inès pour lui dire de ne pas faire de bruit. Je renverse le seau que je tenais au sol. Quand j'ai fini, on va à l'entrée de sa chambre puis je crie.

Moi : SANIA, SANIA, DEBOUT LÀ, LA MAISON EST EN FEU !

Elle se lève en sursaut, au même moment, Inès lui jette le seau d'eau à la figure. Elle court directement pour sortir, mais elle se ramasse. Comme convenu, j'avais tout filmé.

Sania : Sur ma vie, je vais vous taper tellement fort que vous n'allez plus sentir votre corps ! dit-elle en criant

On était mortes de rire. Je riais tellement que j'arrivais presque plus à respirer. Un moment, je la vois devant moi, merde, je n'avais pas remarqué. Je me tourne pour voir Inès, mais cette traîtresse n'y était plus. Wha, si si, la solidarité.

Moi : Promis, c'est pas moi, c'est Inès.

Sania : En plus, tu mens.

Moi : Je te promets, c'est le Sheitan.

Sania : Ah oui, le Sheitan dis-tu. Qu'il t'aide alors à t'en sortir.

Moi : Wallah, en vrai tu vois...

Sania : TA GUEULE !

Moi : Wallah, regarde, tu me fais rien, je te paye McDo.

Sania : Elle fait genre de réfléchir Pendant une semaine ?

Moi : T'abuses.

Elle fait genre de vouloir me balayer.

Moi : OK OK, pendant une semaine.

Sania : J'aime tant faire affaire avec toi.

Moi : Ouais ouais, c'est ça, parle pour toi.

Sania : C'est toi, t'aimes jouer avec le feu et quand ça te brûle, tu te plains. Je te dis, tes jeux bêtes, arrête.

Moi : Pfff.

Sania : J'ai faim. Ah oui, tu me dois un McDo.

Je l'ai tellement dévisagée. Je sors de la chambre pour retrouver cette traîtresse d'Inès. Je vais lui faire la peau. Je vais dans sa chambre, mais elle n'y était pas. Je regarde dans la salle de bain, pareil. Au moment de sortir, j'entends des rires étouffés venant du placard. J'ouvre brusquement la porte et trouve Inès recroquevillée, essayant de contenir son hilarité.

Moi : Sérieux, Inès ?

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-ORPHELINE MILITAIRE A LA TESS - RÉÉCRITURE Où les histoires vivent. Découvrez maintenant