-ORPHELINE MILITAIRE A LA TESS - RÉÉCRITURE

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Salem aleykoum

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Je venais de recevoir une balle dans la colonne vertébrale. Je suis tombé à terre immédiatement et j'ai commencé à perdre connaissance.

Dans la peau de Sania

Je visais directement l'endroit d'où venait le tir. Ils étaient nombreux. Fabrice a demandé des renforts. Maïna était écroulée au sol, elle ne bougeait plus. Nous avons formé un bouclier autour d'elle et nous l'avons évacuée.

Un mois plus tard

Salut, ça va ? Moi, ça ne va pas du tout, mais alors pas du tout. Cela fait maintenant un mois que Maïna est dans le coma. Eymen était avec elle, mais lui s'est réveillé une semaine après. Ça me fait mal de la voir dans cet état. Je commence à flipper. Imaginez qu'elle ne se réveille pas, ya Rabi, je n'ai même pas envie d'y penser. Sacha et Inès sont toujours là, elles ont annulé leur voyage. Tant que Maïna ne se réveille pas, elles ne partiront pas. S'ils étaient partis alors que leur pote est dans le coma, je leur en aurais voulu. Les gars qu'on avait sauvés la dernière fois viennent parfois nous rendre visite ou vont à l'hôpital rendre visite à Maïna.

Bref, là, j'étais dans ma chambre en train de me préparer pour aller voir Maïna. Je m'étais déjà lavée, donc là, je m'habille. Je mets ça :

Avec le même sac. Je prends mon téléphone, puis je sors de la chambre. Je vais au salon, où les gars jouent à la Play. Alors je dis :

Moi : je vais voir Maïna, qui vient ?

Les gars : pas nous, on ira ce soir.

Moi : c'est votre problème. Les filles, vous venez ?

Vanessa (elle fait partie du groupe qu'on a sauvé) : bien sûr qu'on vient.

Elle se lève, puis nous sortons de l'appartement. Nous descendons par la sortie de secours, car Véronica et Vanessa sont très connues, elles sont mannequins. C'est vraiment pas pratique. Bref, nous passons par derrière quand Véronica dit :

Véro : les filles, on prend la bagnole à qui ?

Moi : la mienne, il y a plus de place.

Donc nous prenons ma voiture, celle-là :

Bref, on grimpe dedans. Inès branche directement son téléphone.

Vanessa : Inès, wallah, ça se fait pas, je voulais le faire avant.

Moi : tu vas pas pleurer pour ça.

Vanessa est vraiment fragile, c'est ce qui fait son charme.

Vanessa : pffft.

Bref, Inès lance la musique. Du coup, on s'est toutes mises à chanter. Les gens nous regardaient mal La jalousie ne paye pas wesh. Arrivées à l'hôpital, je me gare puis nous sortons toutes de la voiture. Nous marchons vers l'entrée de l'hôpital. Une fois à l'intérieur, nous nous dirigeons vers sa chambre. Et là, on voit quoi ? Ce n'est pas possible

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