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Salem aleykoum

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Ça faisait une heure que j'étais allongée là, je m'étais enfin assoupie. Je me réveille légèrement affamée, je vais à la salle de bain, je me débarbouille puis je vais au salon. Comme toujours, ces clochards étaient toujours là.

Moi : Sania, on peut parler, s'il te plaît ?

Sacha : Qu'est-ce que vous voulez dire que vous ne pouvez pas dire devant nous ?

Moi : De quoi je me mêle ?

Evan : Ta gueule, fais pas chier.

Moi : Thippp.

Je lui lance un sale regard, puis je sors du salon suivie par Sania. J'entre dans ma chambre, on se pose sur le lit puis :

Sania : Qu'est-ce qui ne va pas ?

Moi : C'est à propos de l'idée qu'on avait eue.

Sania : Me dis pas que t'es plus du même avis.

Moi : Non, même pas, détrompe-toi. Je voulais savoir si toi tu étais toujours du même avis, là, on est sûres ?

Sania : Bien sûr que je le suis toujours.

Moi : Vas-y.

Sania : Vas-y, imagine ils refusent.

Moi : T'as pas à flipper, allez viens. Mais qui parle ?

Sania : Bah toi.

Moi : Non, tu rêves.

Sania : Allez, s'il te plaît.

Moi : Bon, OK.

Dès que nous ouvrons la porte, on les entend courir. Mais quelle commère ! Je suis choquée.

Moi : VOUS ÊTES CRAMÉS, REVENEZ !

Ils reviennent, mine de rien. Ils me font honte.

Inès : J'ai pas compris, comment ça, vous êtes cramés ? De quoi tu parles ?

Moi : Vas-y, casse-toi, t'es même pas crédible.

Sania : Ils savent même pas mentir.

Moi : Allez-y, installez-vous, on doit vous parler d'un truc.

Sacha : Inès et moi aussi avons à vous parler.

Sania : Vous commencez ou on commence ?

Inès : On va commencer.

Moi : OK, on vous écoute.

Je me pose sur mon lit, à côté de moi il y avait Evan et Sania sur une chaise. Juste en face, il y avait Eymen. Sacha était sur les bordures du lit et Inès debout au milieu de la pièce.

Inès : Il y a un mois de cela, Sacha et moi avons prévu un truc, mais on ne savait jamais comment vous le dire. Comme vous le savez, Sacha et moi avons toujours rêvé de vivre aux États-Unis. Donc, on a décidé de se prendre une maison là-bas.

En vrai, j'étais grave contente pour eux mais d'un autre côté, j'étais grave triste. Je n'étais pas de cœur à les laisser partir, ça me fera bizarre mais bon, ils ont pris leur décision.

Sacha : Vous en dites quoi ?

Moi : Je suis archi-heureuse pour vous, mais je suis aussi triste de devoir me séparer de vous. Mais vous avez déjà pris votre décision et nul ne doit vous empêcher de vivre votre rêve. Je vous souhaite que du meilleur dans l'avenir.

Sania : Ça me rend grave triste de devoir me séparer de vous.

Sacha : En vrai, nous ne partons pas juste pour vivre notre rêve. Il y a trois mois de cela, Inès avait trouvé ses parents biologiques. Elle a voulu aller les rencontrer et ne voulant pas me séparer d'elle, j'ai décidé d'y aller avec elle.

Eymen : Qu'il est mignon. Alors ma petite, je te souhaite juste que cette rencontre soit la meilleure décision pour toi. C'est vraiment courageux de ta part de bien vouloir les rencontrer après tout ça.

Inès : Ça me rend grave triste de devoir me séparer de vous. Je vous adore les gars, toutes ces années vous avez été ma famille, la famille que je n'ai jamais eue. Je vous remercie. Vous avez toujours été là pour moi, sans vous je ne pense pas que j'aurais surmonté tout cela.

Moi, en m'approchant d'elle : Tu vas pas pleurer quand même.

Inès : Si.

Sania : Honnnnnn, allez sèche-moi ces larmes. En plus, ça ne sera pas la dernière fois qu'on se reverra. Ce ne sont pas des adieux, mais des au revoir.

Sacha : Tout ceci est bien mignon, mais qu'est-ce que vous vouliez nous dire ?

Moi : Bon alors, *en grimpant sur le lit en mode star, t'as capté*.

Eymen : Mais elle se croit où celle-là ? Vas-y, redescend, cousine.

Moi : Alors, Sania et moi, ça va faire maintenant trois semaines qu'on a eu une idée, donc nous avons décidé de vous en parler. Alors l'idée consiste à construire une entreprise commune.

Ils m'ont tous regardée, sauf Sania.

Moi : Dites quelque chose.

Eymen : En vrai de vrai, vous voulez que je vous donne mon avis ?

Sania : Bah oui, bien sûr.

Moi, pensant : Imaginez, ils veulent pas ? Bah tant pis, Sania et moi, on le fera à deux.

Eymen : En vrai de vrai, toute ma vie, je vous ai pris pour des connes. Mais en vrai, vous réfléchissez parfois et je trouve que ça sera un bon investissement, donc je suis partant.

Moi : Et toi, Evan, t'en penses quoi ?

Evan : Je trouve aussi que c'est une très bonne idée. Comme l'a dit Eymen, ça serait un bon investissement.

Sacha : Si on n'était pas contraints de partir, Inès et moi, ça aurait été un plaisir de faire affaire avec vous.

Sania : Ça aurait été parfait si vous étiez là.

Evan : Il est prévu pour quand, votre départ, sinon ?

Inès : ...

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-ORPHELINE MILITAIRE A LA TESS - RÉÉCRITURE Où les histoires vivent. Découvrez maintenant