Chapitre VIII

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Il s'agissait d'une assez grande pièce, aux murs violet pastel et blanc. Il y avait un lit double, de grands placards, un bureau et un immense tapis central. À côté du lit se trouvait une porte en bois. Overhaul me précisa qu'il s'agissait de la salle de bain. En entrant dans cette salle, j'y découvris une douche à l'italienne, des toilettes, un lavabo et un grand miroir sur le mur. Les deux pièces étaient vraiment bien agencées.

- La nuit, je fermerais la porte de ta chambre à clé pour ne pas que tu tentes quelque chose.. me dit-il.

- D'accord. Je vois... Est-ce que je pourrais avoir-

- Vois ce genre de détails avec Mimic.

- Mais qui est Mimic ?

Il partait. Il me laissait dans cette chambre sans me dire qui était ce Mimic. Quelques instants après, un petit homme, muni d'un manteau noir et d'un masque blanc, entrait dans la chambre et me dit :

- Je m'appelle Mimic. Si tu as une requête c'est à moi que tu devras t'adresser. Mais ne crois pas que je te laisserais me demander n'importe quoi. Le chef en personne vérifiera tes demandes.

- D'accord.

Je lui demande des affaires pour me changer, de quoi me laver et me sécher.

- Je vais voir ce que je peux te trouver.

Il part et revient quelques minutes plus tard avec ce que je lui ai demandé.

- Merci.

Puis il reparti. Enfin seule ! Je vais pouvoir me laver. Qu'est-ce que je me sens sale ! Et j'ai une mine affreuse..
J'enlève ma robe et mes sous-vêtements puis je rentre sous la douche. J'allume l'eau. J'augmente la température de l'eau et je me lave. Je reste bien un quart d'heure sous la douche. Je pense à ce que je serais en train de faire si je n'avait pas été kidnappée. Je coupe l'eau, m'essuie et je me rhabille. J'avais sur moi un jean noir, avec un débardeur noir, des chaussettes blanches et une ceinture noir.
Je sors de la salle de bain lorsque j'aperçus Chronostasis qui était assis, non, avachis, sur ma chaise de bureau. Mais qu'est-ce qu'il me veut celui-là ?

- Il y a un problème ? demandais-je

- Oui, il y en a un. C'est toi. me balança-t-il comme ça

- Je te demande pardon ? Pourquoi ?

- Tu m'as bien compris. Tu arrives ici, le Chef te trouve une quelconque utilité alors que tu devais seulement être une monnaie d'échange. Et en plus tu as droit à une chambre pour toi et sans rien faire !

- Premièrement, je n'ai pas choisi de me retrouver ici, deuxièmement j'ai eut cette chambre car je donne une partie de moi, qui est mon sang, je le rappelle... et troisièmement... il n'y aurais pas une pointe de jalousie ? Après, cela ne me dérange pas de partager ma chambre avec une fille mais il ne faut pas oublier que je n'ai pas choisie d'avoir une chambre individuelle. Je voulais juste une chambre, c'est tout.

- Tu es la seule fille ici. Mais n'oublie qui nous sommes et ce que l'on a fait. Par exemple, certains de mes crimes sont des expériences illégales, des vols, de l'abus sur mineurs, du deal de drogues, des aggressions...

- Vraiment ?!

C'est vrai que pour l'instant je n'ai vu que des.. personnes masquées. Donc je ne l'ai pas vraiment remarqué que j'étais là seule femme ici. Et euh rappelez-moi de laisser au moins 5 mètres de distance entre cet individu et moi...

- Tu es venu ici juste pour ça ? le questionnais-je

- Non. Pas vraiment. Je voulais te dire, de la part du Chef, que le repas du soir est à 21h00 dans la grande salle. Et que je serais chargé de t'y emmener. Alors sois prête au moins un quart d'heure avant. Compris ?

- Euh oui j'ai compris.

- Bien. À tout à l'heure.

Puis il s'en alla. Pffffiouf. J'ai l'impression d'avoir été en apnée durant un long moment. Je sens qu'il ne m'apprécie pas du tout et à moi il me fou les jetons. Bon qu'est-ce que je vais bien pouvoir faire jusqu'à 21h00 ?

Overhaul x readerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant