Princesse des Ténèbres [Tome 1]

Chapitre 7

Mise à jour le 2017-01-29

Allison

-Quoi !? dis-je en relevant rapidement la tête.

-Tu as très bien compris, répondit Alec avec un petit sourire en coin face à ma réaction.

-Il n'existe pas ! Mais t'es malade, mon dieu, dis-je en mettant ma tête entre mes mains.

-Alors comment tu expliques les courants d'air froid, les ombres sur tes murs, les yeux rouges dans le noir, le miroir et cette voix ? me demanda-t-il.

-C'est qu'une coïncidence ! répondis-je sur la défensive, et comment tu sais ça, toi ?

-C'est pas de tes affaires, tout ce qui compte c'est que tu saches qu'il existe.

Et si c'était Alec, le Prince des Ténèbres ?

Après une courte réflexion, je le poussai violemment, me relevai rapidement, puis me mis à courir à travers le couloir vide.

-Allison ! Reviens ici ! s'écria Alec en colère.

Je continuai à courir et tournai un coin puis repris ma route jusqu'à temps que je me fasse brusquement plaquer à un casier. Je gémis de douleur et verrouillai mes yeux dans ceux d'Alec.

-M'approche pas ! murmurai-je à travers mes dents.

-Alors, tu y crois ? lança-t-il.

-Mais t'es malade sérieusement ! Va te faire soigner et lâche-moi Alec ! criai-je.

Il mit rapidement sa main sur ma bouche et la fin de ma phrase se termina par des mots incompréhensibles. Je lui mordis sauvagement la main et il retira la sienne. Elle saignait et avait quelques marques.

-Bordel de merde ! C'est quoi ton problème Alli ?

-J'ai aucun problème et juste mes amis ont droit de m'appeler Alli, répondis-je froidement.

-Tes amis ? Il t'en reste plus beaucoup. Je pourrais même les compter avec une seule main, dit-il avec un sourire cruel plaqué sur son visage.

Je perdis complètement mon sang froid et le poussai avec force. Je me jetai sur lui sans plus tarder. Je lui donnai un coup de poing près du nez et le griffai au bras.

Par contre, Alec attrapa mon bras et le twista en me plaquant au sol. Il se mit à son tour sur moi et je me débattis du mieux que je pu et essayai de crier mais il avait remis sa main sur ma bouche.

-Arrête, j'essaie de t'aider.

J'arrêtai immédiatement de me débattre et observai bizarrement sa main.

-Si j'enlève ma main, tu cries pas, compris ?

J'hochai la tête et il la retira lentement. Je lançai :

-Ta main, comment elle a fait pour guérir ?

J'étais sous le choc. Sa main, elle que j'avais mordu et qui saignait, n'avait plus aucune marque dessus.

-Allison, je suis un de tes protecteurs, dit-il le plus sérieusement possible.

Je me mis à rire d'un fou rire incontrôlable. Entre mes rires, je dis :

-Mes protecteurs ? Elle est bonne celle-là !

Voyant qu'il ne riait pas, je m'arrêtai immédiatement.