Princesse des Ténèbres [Tome 1]

Chapitre 15

Mise à jour le 2017-01-29

Allison

Je me réveillai en sueur dans mon lit. Les couvertures étaient éparpillées partout et il faisait vraiment froid. Je me mis en position assise et passai nerveusement une main sur mon visage en soupirant de soulagement. Au même moment, un filet de lumière venant de la lune éclaira ma chambre et je tournai légèrement ma tête pour apercevoir mon nouveau tatouage.

C'était dont pas un rêve.

-T'aimes le tatouage ?

Je sursautai et fixai un coin sombre de ma chambre où je sentis quelqu'un m'observer.

-Même pas un merci ?

-Ferme-la, lançai-je froidement.

-Oh allez Allison.

-C'est toi, c'est toi qui m'a fait voir ça, je pensai que j'étais réellement en train de mourir, murmurai-je sous le choc.

-La partie où tu étais en train de mourir était complètement un rêve, je suis un Prince des Ténèbres et je suis capable de te faire voir tout ce que je veux, mais pour le tatouage et le fait que t'étais chez Alec, c'était pas ton imagination. Je voulais pas risquer que tu te fasses posséder et en plus avec Cameron qui t'avait laisser une marque, c'était trop risqué, souffla-t-il, je voulais pas non plus que tu restes près d'Alec, je déteste cet enfant.

-Pourquoi moi ? demandai-je en me fichant de ce qu'il venait de dire.

-C'est toi qui m'a appelé, répondit-il, je suis venu comme tu me l'as demandé.

Sous l'obscurité, je sentis le Prince des Ténèbres me sourire mesquinement. Je roulai des yeux et dès qu'il s'approcha de moi, mon tatouage se mit à brûler. Je me mis à gratter furieusement ma peau. J'étais limite en train de l'arracher.

-Désolé pour ça, mais rassure-toi, c'est temporaire, commença-t-il, tu sais...

Je sentis un souffle froid dans mon cou, juste derrière moi.

Pourquoi je ne peux jamais le voir ?

-Je pourrais te faire tout oublier.

Il serra mon avant-bras et je grimaçai de dégoût.

-Je pourrais tout te donner. Je pourrais tuer tous ceux qui t'ont déjà fait souffrir.

Ne bouge pas.

-Je pourrais te faire sentir encore plus vivante que tu l'es maintenant.

C'est une blague ? Il est lui-même mort.

-Je pourrais...

-Ça va maintenant, lâchai-je brutalement.

Au même moment et par mégarde, je me retournai vers le Prince des Ténèbres, mais cette fois-ci, il n'eut pas le temps de réagir. Un rayon de lune blanc éclaira son visage et je sentis mon monde s'écrouler autour de moi.

Ces yeux.

Ce visage si familier.