I. La Ville Des Artistes

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Les semaines ont passé à une vitesse folle et à présent me voilà déjà à bord de l'avion qui m'emmène vers mon futur. Je m'assois sur le siège à côté de la fenêtre — je pensais toujours à Matilde et son baiser. Va-t-elle m'oublier ? Est-ce possible qu'elle me rejoigne ? Ce sont des questions que je me pose durant tout le trajet. Au fur et à mesure que je m'éloigne de ma ville j'oublie des souvenirs. Drôle de situation. Je ne veux pas oublier mais, je dois pour pouvoir aller de l'avant en quelque sorte. Chers passagers, on va bientôt atterrir à Paris ! Mettez votre ceinture et bonne journée.

Le moment est arrivé — Connor saisit ta chance de tout recommencer.


Je me promenais dans les rues de Paris avec mes valises et j'étais distrait par tous les monuments et toute sa beauté. Les rues parisiennes étaient éblouissantes et la Seine était simplement sublime et je dois avouer que je me suis vite perdu dans ce labyrinthe.

Je m'approcha d'un jeune homme pour lui demander la direction.

Moi : Excusez-moi...

Je touche gentiment son épaule. Ce dernier se retourne et me regarde de haut en bas et me sourit.

Inconnu : Oui ?

Il était grand, brun, assez beau je dois dire. Je m'égare — Je souris en retour.

Moi : Euh... Je suis perdu. Est-ce que tu connais le campus de l'ifm ?

Il sourit davantage et me regarde encore une fois de haut en bas. Je me sens jugé — pas rassurant.

Moi : Ok... bon merci quand même.

Je me retourne et quand je m'apprêtais à partir il me prit par le bras. Surpris, je me retourne à nouveau vers ce dernier.

Inconnu : Je suis un étudiant de l'ifm si tu veux, je t'accompagne. J'y allais de toute façon.

J'enlève sa main de sur moi.

Moi : Ou tu peux juste m'indiquer le chemin.

Il rit.

Inconnu : Si tu veux pas tant pis.

Il se retourne et part — je restai immobile un moment puis, je le rattrape.

Tout au long du chemin, on ne s'est pas échangé un seul mot. Seulement des regards de temps en temps puis, une fois arrivé, il sourit et dit tout simplement :

Inconnu : Adieu.

Je ne répondis pas et je vais directement à l'accueil. Une femme me guide jusqu'à ma chambre. J'avais la chance d'avoir une chambre double ce semestre, car mon colocataire est en voyage d'études. On m'a dit qu'il a gagné le concours de l'école. C'est un concours de couture et défilé, où, le meilleur créateur gagne un voyage à New York pour la Fashion Week ainsi qu'un apprentissage chez Channel là-bas. Le rêve... mon colocataire doit être incroyable.

La chambre était bien rangée, assez spacieuse et lumineuse. J'avais qu'une hâte, ranger mes affaires et dormir —Pendant que je rangeais mes affaires, une fille très souriante entre dans ma chambre.

Inconnue : C'est toi le nouveau ?

Je souris nerveusement et elle me regarde droit dans les yeux.

Moi : Oui.

Inconnue : Je suis Lara, j'habite en face. Rejoins-moi en bas au salon quand t'auras terminé de ranger.

Elle allait fermer la porte mais s'arrêta.

Lara : Je suis censée te faire visiter, si jamais Co... Connor, c'est ça ?

Moi : Oui c'est ça.

Elle sourit puis ferme la porte — Lara a l'air sympa contrairement à l'autre arrogant.

Je me dépêche de ranger pour ne pas la faire attendre longtemps puis, je descends au salon et je m'approche de cette dernière.

Lara : Ah ! T'as déjà terminé ?

Je souris puis je m'arrête devant elle.

Moi : Je voulais pas te faire attendre longtemps...

Lara : T'es adorable. J'espère ne pas t'avoir perturbé.

Un homme s'approche — Lara lui fait signe. C'était le même type de tout à l'heure, je pousse un soupir.

Lara : Je te présente mon copain, Octavien. Octa, je te présente Connor.

Il rit — je lui tend ma main par gentillesse, cependant je pense qu'on pouvait lire mon angoisse sur mon visage.

Lara : Vous vous connaissez ?

Octavien : Pas vraiment. Je lui ai juste indiqué le chemin.

Je lève légèrement les yeux au ciel et il fronce légèrement les sourcils.

Lara : Parfait. Tu nous accompagnes dans le tour ?

Il l'embrasse et gêné par la situation, je tourne légèrement ma tête.

Octavien : Bien sûr que je t'accompagne.

Il est si arrogant. Impossible de m'entendre avec lui à ce que je vois. À chaque fois, il y a ce sous-entendu... on dirait qu'il se moque de moi ou qu'il m'ignore — je soupire.

Octavien : Ça ne va pas ?

Je le regarde gêné.

Moi : Si si, ça va. Je suis juste... fatigué.

STYLE (boy X boy)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant