Tout à coup, quelqu'un frappa à la porte. Lucas me regarde paniqué croyant que la surveillante m'a vu après le couvre-feu. Ce dernier murmure : Attends... Fais semblant de dormir !
Je hoche la tête pour dire oui et je me couche très rapidement pour mettre en scène ce scénario pas du tout crédible. Lucas ouvre gentiment la porte et pousse un soupir en découvrant le visage d'Adrien.
Adrien : Pourquoi êtes-vous dans le noir ?
Lucas soupire à nouveau.
Lucas : On pensait que c'était la surveillante.
Il le regarde de haut en bas.
Lucas : Toi, tu fais quoi ici ?
Adrien regarde dans ma direction. Il voulait entrer, mais Lucas l'empêchait.
Adrien : Je veux parler avec Connor.
Lucas : Tu l'as pas vu... il y a genre... 5 minutes ?
Adrien lève les yeux au ciel, clairement agacé par le comportement protecteur de Lucas. Je décide d'intervenir en allumant la lumière. Lucas se retourne vers moi.
Lucas : Mais ça va pas ?! Si la surveillante vient on explique quoi ?
Je m'approche de Lucas et je pose ma main sur son épaule pour le calmer, ce qui foctionna.
Moi : Ne t'inquiètes pas. Adrien entre.
Lucas bloque le passage et empêche Adrien d'entrer. Ce dernier pousse un soupir, agacé encore une fois par Lucas.
Moi : Qu'est-ce que tu fais, Lucas ?
Je le regarde droit dans les yeux, ce qui le rend un poil nerveux.
Lucas : S'il entre ce sera pire...
Moi : Alors, je sors ?
Il ne dit rien.
Adrien : On peut parler dans ma chambre, si tu veux.
Il sourit gentiment.
Lucas : Ouais, c'est ça... faites-vous attraper par la surveillante aussi.
Je lève les yeux, cette fois son comportement devient trop insupportable.
Moi : Lucas !
J'enlève son bras qui bloquait le passage et je sors.
Moi : Je reviens.
Il fait oui de la tête, agacé par je ne sais quoi, puis ferma la porte.
Adrien me guide alors, jusqu'à sa chambre, main dans la main comme un couple. Il ne pouvait pas cacher ses joues toutes rouges par cet acte intime: on était comme des enfants. Une fois dans sa chambre, j'ai pu remarquer qu'il n'y avait personne.
Moi : Ton colocataire...
Il m'interrompt.
Adrien : Ah... Il est chez sa copine. Il ne revient que le lendemain.
Cette dernière phrase me semblait indiquer une envie d'aller plus loin qu'un simple baiser de sa part, cependant je garde mon esprit d'enfant sage et j'ignore ce fait.
Moi : Tu voulais parler ?
Je m'assois sur son lit, ce qu'il fait de suite.
Adrien : Oui... je ne pouvais pas arrêter de penser à ce bisou.
Il se rapprochait petit à petit, et je pouvais à nouveau sentir son souffle effleurer ma peau. Je voulais sentir ses lèvres rosées sur les miennes et je pouvais sentir son désir monter au fur et à mesure.
Moi : Adrien...
Son nom était comme un gémissement sortant de ma bouche, ce qui le rendait davantage fou d'envie.
Adrien : Putain embrasse-moi.
Je n'hésite plus et je l'embrasse. Ce baiser était passionné, le goût de ses lèvres me rendait fou. Mon corps, lui aussi, réagit face à cette adrénaline de plaisir. On ne voulait point s'arrêter — nos lèvres étaient comme un parfait puzzle dont on n'osait point défaire.
Comme par défaut, nos corps s'assemblèrent et je pouvais sentir sa chaleur à travers nos habits respectifs. On se frottait légèrement et tout en s'embrassant ce qui intensifia le moment. On s'arrête à peine pour respirer puis on reprend dans un élan encore plus intense. Il me voulait et je le voulais.
Il descend sa main jusqu'à mon entrejambe et je pousse un gémissement. On se regarde droit dans les yeux, puis on arrête de s'embrasser.
Adrien : Je peux ?
Je l'embrasse puis je dis : Oui... continue.
On reprend donc nos baisers intenses, mélangés à des mains baladeuses. Mon entrejambe devenait dur au fur et à mesure qu'il le touchait. Sa douce main était douée pour me donner un plaisir profond.
Adrien : Je te veux...
J'embrasse son cou, ce qui le rend fou. Il pousse alors, un léger cri lorsque je mordille ce dernier.
Adrien : Tu vas me tuer d'envie...
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STYLE (boy X boy)
Novela JuvenilConnor veut poursuivre son rêve dans l'école de mode parisienne. Cette école, où, la compétition est très dense et, où, seulement les meilleurs réussissent, ne lui laisse point du temps pour des distractions mais, des garçons risquent de tout pertur...