「quinze」

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Bonne lecture !

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– Normalement tout est prêt, je vais lancer la procédure. J'ai fait en sorte que ça soit automatique pour ne pas avoir à réécrire les lignes de codes pendant le transfert donc –

– Oikawa, je comprends rien alors active.

– Ouais. Allons-y.

Il inspira, puis appuya sur entrer.

– Transfert du cobaye. Scanner du cobaye.

Mais soudain, il fronça les sourcils.

– Iwa-chan ? Je crois qu'il y a un problème.

– Quoi ? Pourquoi ?

– Et bien regarde l'image du scan, il est pas un peu gros Kiwi... ?

Hajime regarda l'écran, puis lâcha une exclamation paniquée :

– Putain merde ! C'est pas Kiwi, c'est Kuroo !

– Quoi ? Mais qu'est-ce qu'il fout là ? Je sais pas comment arrêter la procédure maintenant !

– Oikawa fais quelque chose !

Mais la barre d'évolution indiquée sur le coin droit de l'ordinateur ne cessait d'évoluer.

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– Kuroo merde sors de là, c'est pas drôle !

– Si tu veux tout savoir, je trouve pas ça drôle non plus ! Comment il peut y avoir du vent à l'intérieur d'une caisse en fer ?

– Comment ça du vent ?

En deux enjambées, Daishou fut devant le scanner. Brutalement, il frappa les plaques qui s'étaient refermées derrière Kuroo, mais ne récupéra qu'une douleur sourde dans ses poings.

– Putain ça veut pas bouger !

Mais seul le silence lui répondit.

– Kuroo ? Kuroo !

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Kuroo Tetsurou sentit parfaitement le moment où son corps changea. Les sensations de chaleur, de fraîcheur, de douleurs musculaires ou même de picotement au niveau de ses doigts : tout fut fortement diminué et il eut pendant l'espace d'un instant l'impression de disparaître.

Les parois autour de lui s'évaporèrent et son souffle se coupa.

Quand il rouvrit les yeux, il eut à peine le temps de se dire putain de merde que déjà la pression autour de son corps diminua et il fut lâché à un ou deux mètres du sol, se réceptionnant précairement en tombant en avant.

Il resta figé quelques secondes sur la vue des grosses pattes de chat violettes qui se trouvaient devant lui, attachées à ses bras.

– Qu'est-ce que...

Mais en relevant la tête, ce fut cette fois la grande forêt d'arbres fins qui lui coupa le souffle.

Je rêve ?

Comment pouvait-il se trouver dans une forêt alors que quelques secondes auparavant il entendait encore les coups de Daishou contre le...

Le sarcophage.

Était-ce ce truc qui l'avait-il emmené dans cet endroit ? Le sol était plat, d'une couleur verte uniforme, et il pouvait voir à l'œil nu que ce qui le recouvrait n'était pas de l'herbe mais un sol dur. Ce dernier s'étendait comme une sorte de chemin, et n'était d'ailleurs pas si large ; si Kuroo faisait attention, il pouvait apercevoir le vide qui l'entourait....

Quelque chose remua dans son champ de vision et il sursauta.

Alors là c'est le pompon.

Il attrapa la queue de chat violette qui pendait entre ses jambes avec un air désespéré. Que diable avait-il fait pour se retrouver dans cette situation, déguisé en gros chat violet version taille humaine ?

– Hum, Kuroo ?

Il reconnaissait cette voix.

– Oikawa je te jure que si tu as quelque chose à voir là-dedans, je t'émascule.

– D'accord, je n'ai rien à voir là-dedans.

– Oikawa....

– Bon, d'accord, d'accord. Je le mérite. Et oui c'est ma faute. Mais pour ma défense, t'avais rien à faire là.

– Putain mais qu'est-ce qui s'est passé ? J'ai vu ce cabot et la seconde d'après je me suis retrouvé enfermé dans cet espèce de....

– Scanner. C'est un scanner. Et je ne sais pas si ça va te rassurer, mais tu te trouves.... dans l'ordinateur. Dans le monde à l'intérieur de l'ordinateur. Bon, je ne peux pas te raconter tout en détail : on n'a clairement pas le temps. Pour l'instant, sache juste que j'ai fait une connerie, et que maintenant un virus informatique essaye d'électrocuter la planète.

Kuroo ne répondit rien, se contentant de battre des paupières avec incrédulité.

– Et avant que tu demandes, non je ne me fous pas de toi.

– D'accord.... Et donc, je fous quoi là, moi ? Tu sais comment me faire sortir, hein ?

– Je sais comment te faire sortir. Mais maintenant que tu es là... je vais avoir besoin de toi.

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Un monde sans danger || HaikyuuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant