A Sweet Summer [FR]

⁀➷ chapitre 14

Je pris ma bouteille d'eau et bus quelques gorgées. Nous étions sortis sur la plage pour profiter de ce temps merveilleux en fin d'après-midi, surtout après une victoire merveilleuse en quizz de culture générale. Nous avions gagné cette épreuve haut la main, avec la plupart des bonnes réponses. Hannah et Ruby s'étaient chamaillées à la fin de l'épreuve, et j'avais du intervenir, puisque Ruby avait intercepté Hannah et la portai sur son épaule pour aller la jeter à la mer, tout en ayant du mal à garder son calme apparent.

Je regardai tout le monde se jeter à l'eau, pendant que je lisais tranquillement mon roman. J'avais mes menstruations, et de plus je ne voulais pas aller dans l'eau, c'était donc totalement normal que je fus la seule restée sur le sable. Je finis de lire les dernières lignes du roman que j'avais pris et le referma. J'avais adoré cette histoire, mais n'ayant pas le tome suivant, j'étais un peu frustrée.

Je rejoignis Ruby et Alisha qui étaient en train de s'asperger d'eau au bord de l'océan. Les cheveux blonds de ma colocataire s'étaient ondulés au contact de l'eau, et cela la rendait encore plus jolie qu'à l'habitude.

« Alors, tu viens enfin profiter un peu de la fraicheur de l'eau ? me demanda Ruby.

— C'est vrai que je commence à avoir un peu trop chaud... Grant est dans les parages ?

— Il est parti s'asseoir je crois !

— Il a dit qu'il allait acheter une glace, précisa Alisha en souriant. »

Après m'être aspergé le cou d'eau fraiche, je me dirigeai vers les serviettes des garçons, qu'ils avaient installés un peu plus loin que les nôtres .

« Je peux venir avec toi ? Je pense qu'un rafraichissement s'impose, et vu que je ne peux pas aller dans l'eau, et bien ça va passer par la nourriture...

— Bien sûr Lily ! Le stand n'est pas très loin de toute façon. »

Nous marchâmes donc tous deux vers le stand du marchand de glaces, qui se trouvait à quelques centaines de mètres de nos affaires. Grant prit deux glaces à l'italienne à la framboise pour lui et moi, et nous fîmes demi-tour pour aller s'asseoir afin de déguster notre petit goûter. Au loin, j'entendais quelques personnes de l'équipe verte s'amuser près de nous. Ils étaient en train de se lancer des jets de sables, et deux filles en particulier étaient très véhémentes.

« Margot, arrête de me jeter du sable ou je vais vraiment te mettre à l'eau !

— Liliana, arrête d'essayer de t'échapper, je sais très bien que je peux courir plus vite que toi.

— Tu vas voir de quel bois je me chauffe surtout ! Prends garde à toi !»

Elles étaient toutes les deux en train de se poursuivre en se jetant du sable, riant aux éclats. Cela me fit sourire, et je me fis la remarque que je ne connaissais pas beaucoup les personnes qui étaient dans les autres équipes. En m'asseyant, je pris le temps de finir la glace, et je m'amusai de Grant, qui essayai de la croquer mais qui faisait une moue très drôle car la glace était trop froide pour ses dents sensibles. J'enlevai alors mon téléphone du mode avion, en le sortant de mon sac une fois la glace finie. Soudain, mon cellulaire se mit à vibrer de façon incontrôlable, comme submergé par les notifications. Je le pris dans mes mains, et vis mon écran de notifications rempli. Inquiète, je me dépêchai de le déverrouiller. J'avais peur que cela concerne mes parents, vu que les articles de presse étaient parfois plus rapides que les autorités. Je me dirigeai vers mes messages, et me rendis compte qu'ils provenaient tous d'anciens camarades de lycée à qui je n'avais pas parlé depuis longtemps. Et là, le drame arriva.

J'ouvris un des messages, et téléchargeai la photo qui y était liée. Mon cerveau ne percuta pas de suite qu'il s'agissait d'une photo de moi dénudée. Je paniquais, et par réflexe, je vérifiai les autres messages. Ils contenaient tous la même image de mon corps, nu. Je commençais à manquer de souffle, et cliquai sur l'icône de l'application Twitter. Je la refermai deux secondes après, en ayant vu ma photo dans le fil d'actualité. Comment cela se faisait-il ? Je ne comprenais plus rien à ce qu'il se passait. Je commençai à faire de l'hyperventilation, et à ne plus pouvoir respirer. Je pris mes affaires avec précipitation et m'enfuis vers la chambre.