𝑰 𝒍𝒐𝒗𝒆𝒅 𝒖𝒓 𝒔𝒐𝒖𝒏𝒅 (Bokuaka, Iwaoi, Kuroken)

8| cryptically

Pdv externe

16:27. Akaashi marchait, téléphone dans la main. Sa sœur lui avait donné rendez vous avec sa tante dans un café près de leur nouvel appart. Kira avait prévenu qu'elle arriverait en retard, étant donné qu'elle sortait d'une séance de ciné avec Terushima.

Akaashi appréhendait la rencontre. Cela faisait des années qu'il n'avait pas revu sa tante, et celle ci ne l'avait jamais vraiment aimé.

Aussi, quand il vit sa réaction lorsqu'il arriva sur le lieu du rendez vous, il ne fit pas surpris de voir qu'elle n'avait pas changé.

Elle le regardait avec presque effroi, en commençant sûrement par sa tenue. Pourtant, il portait une tenue normale, un simple pantalon avec une chemise bleu clair qui venait de France. Il s'assit devant elle, alors même qu'elle continuait de le juger.

Aucun d'eux ne prononça mot avant que le serveur n'arrive. Sa tante commanda un verre de vin alors qu'il prenait un café. Qui prenant de l'alcool si tôt ?

- comment va ton père ? Finit elle par demander.

Akaashi soupira. Il s'en doutait que ça serait la première question qu'elle poserait. Avant même le mariage entre ses parents, sa tante aimait déjà son père, et elle méprisait sa sœur tout au point. Pas la peine de raconter sa réaction à la naissance de Keiji....

- il va bien, déclarait je. Moi aussi, merci.

Le serveur arriva avec leurs boissons, et le silence regagna l'atmosphère.

- Kaori ?

Akaashi avait appris à appeler sa tante par son prénom. Celle ci releva la tête.

- pourquoi tu as demandé à me voir ?

Elle le regarda sans rien dire, avant de soupirer.

- tu travailles ? Demanda t elle.

- a mi temps pour financer mes études, répondit il.

Elle souffla, comme soulagée.

- c'est à propos de la fac de Kira, déclara t elle. Dans trois jours, c'est son anniversaire, et l'année prochaine, elle veut étudier a l'université de Tôdaï.

Akaashi en recracha presque son café. Que voulait faire sa sœur dans une école aussi grande ? Et surtout, par quels moyens compte elle rentrer ? L'argent ? C'est sur qu'il en faut....

- évidemment, c'est ma fille, continua t elle. Alors je veut qu'elle y aille. C'est pour ça, que tu vas l'aider financièrement.

Il la regarda sans rien dire et soupira. Il avait déjà du mal à payé ses etudes, la partie qu'il devait à la maison, alors une autre fac en prime ?

- Donne moi une bonne raison pour laquelle je ferais ça ? Demanda t il.

Sa tante sourit malicieusement.

- pour expier la faute que tu sois né, lâcha t elle.

Il regarda son verre, sans aucune expression. Sa tante continuait à lui parler, en disait qu'il savait comme elle qu'il n'aurait jamais dû naître, par pure et simple jalousie. Akaashi était désespéré : cette femme, qui était sa tante, croyait dur comme fer qu'elle était le première sur la liste de son père. C'en était malheureux.