L'homme à la barbe de feu

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Il faisait chaud. Une légère brise venait parfois rafraîchir les animaux mais elle était bien rare. Tout n'était que paix et silence, lorqu'un étrange appareil fendit le ciel, troublant le calme ambiant. Il s'agissait d'un bateau dont la voile, gonflée, était ce qui semblait maintenir le bateau dans les airs.
Car oui, le bateau volait, et à son bord, un petit homme grassouillet à lunettes et à la barbe de feu affichait en cet instant un air purement satisfait en tenant la barre. Il dirigeait ce qu'il appelait sa Nef en sifflotant et son coeur si sombre était léger.

Après tout, n'avait-il pas fait d'une pierre deux coups ?
Il avait obtenu le double médaillon, et, en prime, tué ces maudits enfants et ce maudit marin à la cape bleue.

Il se dirigeait à présent vers le prochain indice qui le conduirait à la cinquième cité d'or, et était sûr qu'il y serait le lendemain.
En fait, l'Alchimiste maléfique était d'excellente humeur.

"Gaspard !" appela t-il.

Un homme à la carrure imposante mais ballaud et visiblement assez simple d'esprit arriva aussitôt.

"Oui Messire Ambrosius ?

-Prenez donc la barre, c'est votre tour.

-Bien, Messire.

-Où est Laguerra ?

-Dans sa chambre Messire.

-Encore ?

-Oui, elle doit être fatiguée après tout, notre Señorita.

-Oui, oui, c'est cela. Mais dites moi un peu Gaspard, pourquoi a t-elle perdu connaissance ?

-J'n'en ai aucune idée Messire Ambrosius, je pense qu'elle avait fourni beaucoup d'efforts, vous savez. Tenir trois gosses dans une chute de sable avec son sabre pour seul appui !

-Trois gosses, vous dites ? Aidait-elle donc Mendoza à remonter Esteban, Zia, et Tao ?

-Oh, non, sûrement pas Messire. Mais elle avait tout l'air de les remonter. Mais ne vous en faites pas, elle devait sûrement avoir ses raisons. Je ne vois pas pourquoi elle aiderait ce maudit Mendoza !

-Moi non plus, vous avez raison." dit rapidement Ambrosius.

"Et pourtant, j'ai ma petite idée..." se murmura t-il en se descendant les escaliers qui menait à l'intérieur. Un reflet passa sur ses vers.

On ne trompait pas Ambroise de Sarles aussi facilement.

Les Mystérieuses Cités D'Or-Le Secret Des HéritagesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant