-ON DETESTE CE QUI NOUS ATTIRE LE PLUS - DRACO MALFOY-

4EME ANNEE - CHAP 13

Nous avons passé près d'1h à parler de mon père, bien évidement je lui avais pas parlé du passé mangemort dans mes parents ni de la façon dont mon père est mort, même si je commençais à croire que les parents de Pansy aussi étaient des mangemorts. Ma mère m'a fait promettre de ne jamais en parler sinon je pourrais avoir des problèmes et ma mère aussi, je connaissais déjà tous les risques, ce sont des risques qui ont valu la mort de mon père.
Je ne me confiais pas souvent, voir même jamais et contrairement à ce que je pensais, cela faisait un bien fou. Ma mère ne m'avait pas jamais trop parlé de mon père, je l'ai surprise plusieurs fois en train de pleurer toutes seule dans son lit le soir, une photo de mon père plaqué contre la poitrine. Même au bout de 16ans. Malgré tout ça, je ne lui en ai jamais voulu, je ne pourrais jamais comprendre la douleur de perdre son éternel amour.
Avoir parlé de tout m'a refroidit le corps entier donc je partis prendre une douche pendant que Pansy m'attendait dans mon chambre l'ayant autorisé à regarder mes dessins. Ça sera bien la seule je pense.

Je sortis de la douche, m'habilla d'un simple sweat bleu à capuche par-dessus un débardeur blanc crop top sans soutien-gorge ainsi qu'un jean noir.

« Je meurs de faim, je pourrais bouffer tout et n'importe quoi là ! » dit Pansy en sautant de mon lit « Sinon tes dessins sont magnifique, tu m'apprendras un jour » rigola-t-elle

« Quand tu veux chérie » rigolai-je en retour

Nous nous rendions dans la Grande Salle avec Pansy lorsque nous croisons Blaise adossé contre un mur dans les couloirs. A notre vue, il se redressa et venue marcher avec nous.

« Hey » s'exclama Blaise en embrassant Pansy avant de mettre son bras autour de ses épaules alors que nous marchions toujours. « Ça va mieux Bella ? » demanda-t-il faiblement

« Oui, t'inquiète pas pour ça, c'est qu'un putain de connard » marmonnai-je en me pinçant la lèvre.

Nous pénétrons dans la Grande Salle et en marchant vers notre table, mes yeux rencontrèrent ceux de Draco déjà attablé au côté de Pucey, Crabbe et Goyle. Il m'analysa de haut en bas pour de nouveau regarder mes yeux en faisant une tête légèrement dégouté.

« Vous faisiez quoi putain, vous avez loupé Trelawey qui s'est cassé la gueule parce qu'elle était trop bourré » hurla de rire Pucey accompagné de Crabbe.

« Quel conne celle-là » marmonna Pansy en s'asseyant suivie par Blaise et moi

Pendant le repas, Draco me regardait de la même façon que lorsque je suis rentré. Comme si tout mon être le dégouté. Ses regards commençaient à m'agacer fortement, surtout que je n'avais absolument pas oublié ce qu'il avait fait tout à l'heure. Et puis je n'attends aucune excuse de la part de Draco, ça serait improbable.
Nous finissions lentement de manger lorsque Fred m'interpella de la table des Gryffondor en me faisant des gros signes de la main.

« Bella !!! » commença Fred

« Allo Bella !! » continua Georges

Je pu voir les mines de Pansy, Draco et tous les autres se décomposaient. Il n'aimait clairement pas les Gryffondor mais personnellement je n'en avais rien à foutre. J'aime la personne pour ce qu'elle est, pas pour ce qu'elle a ou d'où elle vient.

Je lançai un regard un regard meurtrier au jumeaux et il s'arrêta alors que Draco poussa un long soupire.

« Tu n'en a pas marre de déshonorer sans cesse notre maison Blackburn » cracha Draco « Trainer avec des Gryffondor qui sont en plus des traitres au sang » rajouta-t-il en levant les yeux aux ciels « Pathétique »

« Pathétique en effet » rajouta Nott. Quel petit suceur celui-là.

« Mêle toi de tes putains d'affaires » crachai-je en retour en regardant Malfoy alors que je me levais de la table. « Connard » rajoutai-je en chuchotant et en leur tournant le dos commençant à partir.

« Je t'ai entendu idiote » dit Draco assez fort pour que j'entende de là ou j'étais. Je me contentai de lever le bras et lui lever mon majeur sans prendre la peine de me retourner.

Je rejoignis alors Fred et Georges à la table de Gryffondor ainsi qu'Hermione, Ron et Harry. En arrivant, je lançai aux jumeaux des regards éclairs.

« Vous êtes obligés d'hurler mon surnom dans toutes la Salle » dis-je en m'asseyant brusquement entre les deux alors qu'ils faisaient une mine désolés. « Vous me fatiguez » dis-je en mettant la tête dans mes mains. Ils mirent leurs têtes sur chacune de mes épaules en même temps.

« On va fumer ce soir ? » disent les jumeaux en chœurs. Un rictus se forma sur mon visage.

« Vous allez détruire vos neurones à fumer ce genre de choses, c'est une drogue vous le savez ça quand même, c'est horrib-

« La ferme » résonna la voix de Fred, Georges et moi en chœurs.

Après avoir bien rigolé avec les Gryffondor, je me levai de leurs tables pour aller aux toilettes afin de nettoyer la tache de ketchup que George avait fait sur mon sweat.

« Imbécile » marmonnai-je seule à l'égard de George alors que je marchais rapidement dans les couloirs.

Je pénétrai dans les toilettes et essaya de faire disparaitre la tâche tant bien que mal en lançant quelques petits jurons. La tâche presque disparu, je levai les yeux dans le miroir pour me regarder. Mes traits était fins mais j'avais des cernes plus que marqué sous les yeux ce qui rendit mon regard encore plus sombre que d'habitude. Je passai mes mains sous l'eau puis sur mon visage pour me rafraichir mais lorsque je rouvris les yeux, je vis une silhouette derrière moi. Je me retournai d'un coup et agrippa le lavabo derrière moi avec mes mains.

« Oh encore toi» soufflais-je en voyant Draco. Il ne me répondit pas et continua de me fixer. « C'est quoi encore ton putain de problème ? » m'exclamai-je alors qu'il me regardait encore de la même manière que depuis le début du repas

« Ferme-moi ce sweat » dit-il en en fronçant les sourcils et en se dirigeant vers moi.

« Mais ça va pas ou quoi ? » rigolai-je nerveusement.

« Tu es tellement stupide Blackburn, tu n'as pas vu la manière dont tous les mecs te regardait » cracha-t-il en regardant droit sur mon débardeur blanc. « Ecœurant »

« Mais c'est qu'un débardeur blanc » marmonnai-je « Et puis... » Je réfléchi. « Et puis d'ailleurs qu'est-ce que ça peut bien te foutre » m'énervais-je.

« J'en ai rien à foutre t'as raison » cracha-t-il

Et il se retourna et partit, me laissant seule, sansréponse et complétement confuse par ce qui venait de se passer.