-ON DETESTE CE QUI NOUS ATTIRE LE PLUS - DRACO MALFOY-

4EME ANNEE - CHAP 20 (FIN)

Ce soir était le dernier soir de ma quatrième année à Poudlard. L'école avait donc organisé un grand banquet pour fêter au mieux les vacances.

L'ambiance n'était pas au beau fixe. Après nous être tous installé à nos tables respectives, Dumbledore prit la parole en nous évoquant la mort de Cédric et d'un ton solennel il nous met en garde contre un potentiel retour du Seigneur des Ténèbres. A ces mots, mon estomac se tordit affreusement et mes joues commençaient à devenir de plus en plus rouges.

Après avoir bien mangé, nous sommes tous montés dans la salle commune de Serpentard pour faire une grosse dernière fête. Je me suis surprise à chercher Draco, ne l'ayant pas vu au repas.

« Malfoy n'est pas là ? » demandais-je l'air inintéréssé

« Non il est rentré hier » me répond simplement Goyle

Pourquoi était-il rentré hier alors que c'était la dernière soirée de l'année pour les Serpentards. Ces pensées fut vite chassé de mon esprit noyé par les effets du Whisky de Feu qui commençait peu à peu à faire effet. Une fois bien défoncé, je pris la direction de mon dortoir et m'allongea dans mon lit et m'endormit en une fraction de seconde.

Le lendemain, je me réveillai d'une traite, excité de rentrer retrouver ma mère. Je finis vite mes valises et les transplana pour qu'ils atterrissent directement dans le train qui nous attendais déjà.

« Allez les enfants, le train ne va pas vous attendre » résonna la voix du professeur McGonagall dans l'entrée du château.

Arrivée à l'entrée du château, je cherchais Pansy qui ne devait pas tarder lorsque le professeur McGonagall s'approcha de moi.

« Soyez prudente mademoiselle Blackburn, les temps ne sont pas sure en ce moment » dit McGonagall en ayant l'air le plus détendu possible mais moi je voyais très bien que le stress l'infestait.

« Oui professeur, je ferais attention. Bonne vacances » lui souriait-je alors que Pansy arrivait au même moment.

Nous quittons le château et montons dans le train qui était déjà bondés d'élèves qui cherchait un compartiment. Blaise nous interpella. « Pansy ! Bella ! Y'as un compartiment ici »

Nous nous rendîmes vite à l'endroit où était Blaise et pénétrons dans le compartiment avant de nous asseoir et de faire un récapitulatif de notre année. Nous rigolions aux éclats nous rappelant tous les bons souvenirs de cette année.

« En tout cas, je remercie Merlin de t'avoir mis sur mon chemin Bella » couina Pansy en me regardant timidement

« Moi aussi Bella, heureux de t'avoir rencontré » ajouta Blaise

Un grand sourire se dessina sur mon visage. « Oh moi aussi je suis tellement contente de vous avoir rencontré » couinai-je en retour « Câlins ? » marmonnai-je en ouvrant mes bras. Ils ne répondirent pas et prirent place dans mes bras.

Après de longues heures de routes, le train s'arrêta enfin. Je pris ma valise et sortit du train. Arrivée à l'entrée du train, je fis un dernier câlin à Pansy et à Blaise avant de chercher ma mère.

 Mes yeux divaguèrent sur toute la longueur du quai jusqu'à ce que je l'aperçoive. Je courus vers elle et sauta dans ses bras. « Tu m'a tellement manqué ma chérie » pleurait ma mère. « Toi aussi maman » pleurais-je en retour tellement contente de l'avoir retrouvé.

Nous nous lâchons et rigolons.

« Bon, tu m'emmène où ? » dis-je en rangeant délicatement ma baguette dans ma valise

« Tu verras » dit simplement ma mère en commençant à marcher vers la voiture.

Nous avons fait au moins 1h de route et plus on continuait, plus la ville se transformait en un amas de forêt noir. La nuit commençait à tomber ce qui rajouta une ambiance sombre. « C'est ici » s'exclama ma mère en pointant du doigt une direction à travers le pare-brise. Je tournai les yeux et aperçus un énorme manoir. « Mais maman ? » commençais-je « C-Co-Comment tu as pu payer ce genre de chose ? » m'émerveillais-je légèrement inquiète. « Je ne paye rien Bella, nous ne serons pas toutes seule » répondis calmement ma mère.
Je me contentai d'hausser les sourcils et de ne plus poser de questions jusqu'à ce qu'on soit arrivées.