-ON DETESTE CE QUI NOUS ATTIRE LE PLUS - DRACO MALFOY-

5EME ANNEE - CHAP 4

Aujourd'hui, c'était la rentrée. Ma mère m'avait réveillé assez tôt pour que je puisse tranquillement préparer mes affaires. En descendant je croisai Malfoy, vêtue d'un costume noir qui faisait parfaitement ressortir ses cheveux blonds platine.
Je descendis ma dernière valise au rez-de-chaussée et Draco et ses parents attendaient déjà devant la porte. Ma mère arriva et nous partions direction la gare de King Cross.

Arrivée à la gare, j'embrassai une dernière fois ma mère, et monta dans le train suivie de prés par Draco. « Alors, content de revenir ? » tentai-je, alors que nous nous dirigions vers le compartiment des serpentard passant entre les élèves.

« Qui est content de revenir à Poudlard honnêtement ? » dit-il hautainement

« Moi » dis-je en levant ironiquement le doigt

« T'es bien la seule » cracha-t-il « Ou peut-être cet abruti de Potter »

Je levai les yeux aux ciels. « Ah tiens d'ailleurs, tu ne veux pas toujours pas me dire ce qui se passe ? » réessayai-je une dernière fois.

« Non toujours pas » sourit-il narquoisement

« Eh bien tant pis, j'irais voir toutes seule » dis-je narquoisement à mon tour en rebroussant chemin pour aller vers le compartiment des Gryffondors. « Tu vas où Blackburn ? » cria-t-il alors que j'étais déjà dos à lui.

Je continuais à marcher « Découvrir ce que tu ne veux pas me dire » répondis-je en continuant de marcher sans me préoccuper de lui.

Je marchai quelques instant vers le compartiment des Gryffondor et aperçut une chevelure rousse par une des fenêtres, c'était Ginny, la sœur de Ron et des jumeaux. J'ouvris le compartiment « Tu sais où sont Harry et tout ? » demandai-je

« Ils sont deux compartiments à droite » me répondis-t-elle gentiment.

« Merci Ginny »

J'entrais dans le compartiment des autres et je trouvai Hermione, Harry, Ron et les jumeaux. Lorsque j'entrais dans le compartiment, les jumeaux me sautèrent dessus. « Bella !!!!! » dit Fred « Tu nous a tellement manqué » s'exclama George à son tour en m'attrapant dans une grosse étreinte.

« Vous n'avez pas l'impression d'en faire trop ? » dit Ron levant les yeux en l'air. « Vous l'avez vu il y une semaine » continua-t-il

« On en parle de toi ? » dit Fred. « Bah ouais, tu nous a bien parlé de la peau d'Hermione pendant toutes les vacances » plaisanta George

A ces mots, le visage de Ron rougit instantanément et Hermione également ce qui fis exploser de rire, moi et les jumeaux. Mais en tournant mon regard vers Harry, je pouvais très bien voir qu'il n'était pas dans son assiette. J'effaçai mon sourire moqueur en le transformant par un visage plus sérieux. Je m'assis à côté de lui et posa une main sur son épaule. « Qu'est-ce qui se passe Harry ? » lui demandai-je

Il tourna sa tête lentement vers moi et soupira. « J'ai fais une bêtise Bella »

« Quel genre de bêtise ? » demandai-je essayant de prendre un ton rassurant.

« J'ai utilisé la magie, sur un moldu »

« Hein quoi ? Comment ça ? » Dis-je ahuri, Harry ne pourrait pas faire de mal à une mouche.

« Non Bella, ce n'est pas ce que tu penses, mais crois le ou non, je me suis fait attaquer par des détraqueurs et ils se sont aussi attaqué à mon cousin Dudley » dit Harry nerveux

« Quoi ? » lâchai-je « Des détraqueurs dans le monde moldu ? C'est impossible... Je- Je te crois Harry mais ça me semble fou » dis-je ayant du mal à réaliser

« J'ai dû utiliser le sort du patronus sinon je ne sais pas comment ça se serait passé » dit Harry en baissant la tête. « Mais maintenant j'ai le droit à un procès, il aura lieu demain matin... »

« Ne te tracasse pas Harry, tout se passera bien, c'était de la légitime défense »

Après la discussion avec Harry, le sommeil prit le dessus et je m'affala sur Fred posant ma tête sur ses jambes. Puis je m'endormis pour l'ensemble du trajet, c'est quelques heures plus tard que Fred me réveilla. 

« Réveille-toi Bella » dit Fred en me secouant légèrement l'épaule alors que j'avais la tête posé sur ses jambes en train de dormir profondément.

J'ouvris les yeux lentement et vit la tête de Fred qui faisait une grimace juste en face de moi ce qui me fit rire dès le réveil. Je me relevai lentement en m'étirant. « J'ai beaucoup dormi ? » demandai-je aux autres.

« Absolument tout le trajet » s'exclama Ron.

Nous enfilions nos robes et le train s'arrêta enfin, nous étions arrivés. Je descendis du train avec Harry, Ron et Hermione tandis que les jumeaux étaient partis rejoindre Lee Jordan.
Le temps était gris et pas rassurant du tout. Nous marchons le long du quai quand une voix surgit de derrière nous se rapprochant rapidement.

« Je suis étonné que le ministère te laisse encore en liberté Potter » je n'avais pas besoin de me retourner pour savoir qui c'était. Je ne me retournai même pas alors que Malfoy tenant un journal ainsi que Crabbe et Goyle surgissent à côté de nous. « Je te conseille d'en profiter, il y a surement déjà une cellule à Azkaban avec ton nom dessus »

La mâchoire d'Harry se tendait de plus en plus et il fit un grand pas vers Malfoy qui recula instantanément alors que Ron retenait Harry. « Complétement cinglé, je vous l'avais dit » cracha Malfoy.
« Et puis toi, arrête de trainer avec eux, ils ne vont pas t'apporter que des problèmes » dit Malfoy en s'adressant cette fois ci à moi. J'entrevis la bouche pour rétorquer mais je fus coupé par Harry. « Elle fait ce qu'elle veut, c'est plutôt avec toi qu'elle aura des problèmes » répondis méchamment Harry.

La mâchoire de Malfoy se tendit et ses poings se serraient de plus en plus et il rétorqua. « Vous ne méritez même pas son attention » dit Malfoy

Et puis je réalisai la phrase, cela voulait dire que Malfoy me considérait comme quelqu'un de bien et respectable ? J'hallucine ou quoi.

« Oh et puis merde » m'écriai-je ce qui stoppa leur combat de coq. « Je fais surtout ce que j'ai envie, et je traine avec qui je veux » dis-je en regardant Malfoy. « Et puis, je n'ai pas besoin qu'on réponde à ma place, je peux me défendre toutes seule » rajoutai-je cette fois ci en me tournant vers Harry.
Il me regardait incrédule puis aucun d'entre eux ne répondit. « Vous me faites chier » finissait-je en partant vers le château les laissant derrière moi.

J'avançai rapidement et pénétra dans le château qui m'avait énormément manqué.