La Douanière de l'Au-Delà [DAD]

Part 1 : Si j'avais pu...

NDA : Coucou !! Alors, désolée pour le groooos retard, mais je n'avais pas pu trouver de connexion (j'ai réquisitionné le pc de mon cousin 😅). 

Donc, voici la première partie de cette fanfiction, qui n'est finalement pas un OS puisque j'ai beaucoup beaucoup écrit au final 😂. (Au fait, vous pensez quoi de la couverture ? Perso, je kiffe l'image 😭)

J'espère qu'il vous plaira autant qu'il plaît à ma relectrice, 'Lissa (ma sœurette fan de Yaoi, comme moi 🤭😂) .

Et ATTENTION !!! Comme je lis les scans, cette fanfiction contient du spoil sur l'œuvre originale !!

Bonne lecture, les petits trésors 🤭!!

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Nous avons tous peur de la Mort. De cette chose que personne ne comprend, que personne ne voit mais que tout le monde redoute. S'agit-il d'un être ? On la voit, on l'imagine comme une faucheuse, qui vient nous trancher la tête sans scrupule pour voler notre âme et la mener de l'autre côté. Mais moi, je sais ce qu'elle est. La Mort est seulement un instant entre deux vies. La Ligne qui sépare le monde d'ici-bas et les cieux. Je sais ce qu'elle est, parce que je vois cette Frontière, je la vois pour chacun d'entre nous lorsque l'on se rapproche d'elle de beaucoup trop près. Je la vois lorsque l'on va franchir le pas. Je ressens les âmes sur ce chemin et ressens leurs pensées, vers qui elles sont tournées, contre qui, pour qui et avec quels sentiments. Je suis comme certains pourrait me nommer : "La Douanière de l'Au-Delà".

Un cri déchira les ténèbres de la nuit. C'était le mien. Mon cri. Je venais de pousser un hurlement de douleur qui pourrait faire fuir les âmes. Sauf que c'est moi qui les fuis. Ou plutôt, moi, qui voudrait les fuir. Ça me fait mal. Je les entends. Quand elles souffrent, quand elles se sentent légères, quand elles pleurent, quand elles regrettent... Mais aussi quand elles sourient face à la Mort. Quand ils sourient, eux, les D... Ce sont les seuls à ne pas avoir souffert de la Mort. Les seuls qui sont partis avec ce sourire si particulier sur leur visage, qu'il soit en larmes ou plein de malice. 

Mais, il était rare que j'en perçoive. Ces âmes pleines de Volonté... Je n'en avais perçu que sept au cours de ma vie... Le plus souvent, ce sont des déchirures de désespoir que je ressens. Les déchirures, juste avant le départ. Je vois le décompte, le décompte avant qu'ils ne poussent leur dernier soupir. Je voudrais les aider, les sauver, les faire revenir. Mais après la Mort, rien ne peut ramener. Quand la Porte est franchie, rien ne peut la faire se rouvrir pour revenir en arrière. Seule une chose est possible... Arrêter l'âme, l'esprit, le stopper devant la Ligne... L'empêcher de passer... Quand il est prêt à faire le pas, le retenir pour le ramener auprès de ses amis, de sa famille... Facile ? Simple ? Non. On ne peut pas empêcher l'âme d'avancer quand c'était prévu. Quand c'est naturel. Un vieil homme est obligé de tout laisser pour passer la porte vers l'autre monde parce qu'il a vécu sa vie dans son ensemble. 

Si seulement cela avait été possible d'arrêter une âme... Il ne serait pas parti. Mais il l'avait décidé. Il avait fait son choix. Comme son vieil ami et rival. Il avait décidé de laisser sa trace pour relancer, faire revivre le rêve de ces jeunes. Il avait dit, haut et fort, lui qui était déjà devant la Frontière, devant La ligne, malade depuis quelques années, debout et transpercé de toutes parts, le dos immaculé, lui qui n'avait jamais reculer, il n'avait pas reculé cette fois-là aussi, alors, il l'avait crié, contre la Marine et le Gouvernement, et pour ces jeunes débordant d'énergie, ces jeunes pleins de Volonté, ces jeunes de la nouvelle génération. 

"LE ONE PIECE... EXISTE !!!"

Qu'est-ce que j'aurais donné pour le voir devant moi. Pas à travers un écran. J'avais seulement pu sentir son âme disparaître, avec un léger sourire et un regard vers moi, pour me dire :