Chapitre XI

590 41 32
                                    

Shoto embrassait passionnément Katsuki qui finit par répondre au baisé. Lorsqu'il se séparèrent, à bout de souffle, le bicolore déposa des baisers dans le cou du blond avant de se redresser pour ôté son haut.

Katsuki : Arrête.

Il stoppa le capitaine qui le regarda avec incompréhension.

Shoto : Pourquoi ? Je suis pas assez bien pour toi?

Katsuki :Si, c'est pas ça le problème...

Shoto : Alors pourquoi tu m'arrête? Je suis pas bourré et je suis consentant.

Katsuki :J'ai envie de prendre mon temps, j'ai pas envie que ce soit un coup sans lendemain ou juste une histoire de cul. J'ai envie de mieux te connaître, de te découvrir, je veux essayer de construire quelque chose avec toi et tant pis si ça marche pas, j'aurais essayé.

Les deux iris vairon le regardaient surpris, alors que les joues du gendarme prenait une teinte légèrement rose. Il détourna les yeux, gêner, et remis correctement son tee-shirt. Il avait agit comme avec toutes ses conquêtes, l'ennui c'était que Katsuki n'était pas comme les autres. Shoto frissonna en sentant une main chaude lui caressé la joue avec une douceur insoupçonnées quand on voyait l'homme qui la possédait. Son regard rencontra le sien, des yeux rubis qui se faisait doux eux aussi. L'ancien suspect posa délicatement ses lèvres sur celles du bicolore qui ferma les yeux à ce contact, profitant du baisé. Katsuki relâcha doucement ses lèvres.

Katsuki : Prendre mon temps ne m'empêche pas de faire ça

Ils passèrent le reste de la journée à discuter, apprenant à mieux se connaître. Derrière son air blasé, le gendarme était assez timide avec le blond. La nuit tomba, enveloppant les alentours d'un velours noir seulement éclairé par la lune. Ils étaient tout les deux allongé dans le lit du capitaine, passant la nuit à discuter ou à s'embrasser sans jamais allé plus loin. Shoto trouvait cela agréable, d'être à côté d'une personne qui l'enlace. Il se sentait protégé dans les bras de l'ancien suspect et, pour la première fois depuis longtemps, cette nuit il plongea dans un profond sommeil, l'homme à ses côtés chassant ses mauvais rêves et ses tourments.

Un peu plus d'une semaine se déroula ainsi, les deux hommes se rapprochaient au fur et à mesure ne voulant pas précipiter les choses. Le bicolore peaufinait les détails du plan, ne laissant aucun détails sur le côté. La moindre erreur et ce serait la catastrophe, il le savait. Ils mirent enfin le plan en place, Katsuki alla à son boulot saluant Itsuka qui le prit immédiatement dans ses bras.

Itsuka : T'étais passé où espèce d'imbécile, tu m'as fait peur!

Katsuki :Je t'en parlerai plus tard, promis. Pour le moment agis normalement avec moi.

Itsuka :Tu as des ennuis ?

Katsuki :Ne t'inquiètes pas, ça va aller. Bon on fait quoi aujourd'hui ?

Elle lui dit le programme de la journée et il reprit son travail là où il l'avait laissé il y a presque trois semaines, comme si de rien n'était. Il esquiva les questions de la rousse, ne voulant pas lui attiré des ennuis. Le soleil se couchait, il n'y avait plus aucun client dans la salle de sport. Le blond rangeait avec l'aide de la jeune femme.

Katsuki :Bon je vais y aller, à demain.

Sans qu'il ne s'y attende, Itsuka le prit dans ses bras. Il caressa doucement son dos.

Itsuka :Tu...t'as rien fait de mal ?...hein Katsu?

Katsuki :Non, je n'ai rien fait de mal ne t'inquiètes pas. J'suis un gentil garçon.

Il lui fit un petit sourire avant de se défaire de son étreinte et de sortir. Il ne se retourna pas, ce serait trop dur de partir après cela. Il marchait tranquillement dans les rues calme, son domicile se trouvait à trente minutes de marche de son lieu de travail. Katsuki avançait lentement, profitant de la fraîcheur du soir après cette journée étouffante de la fin de juin. Il respira l'air, sentant une forte odeur de tabac. Il continua son chemin, l'air de rien malgré sa forte impression d'être épié. "Fais-moi confiance. Mais si jamais un truc tourne mal je veux que tu saches..." Il n'eut pas le loisir de se rappeler de la suite, sentant une masse imposante derrière lui ainsi que la pointe d'un couteau dans son dos. Et il n'avait aucune envie de savoir si il avait été aiguisé.

Je Suis InnocentOù les histoires vivent. Découvrez maintenant