L'Immortelle et le Fantôme de Sparte [Tome 1]

Chapitre 14 : La fin d'un cauchemar ?

Général

Agenor avait réalisé l'impossible, un mortel avait vaincu un dieu. Arès n'était plus. Il regarde les Lames du Chaos avant de les attacher à ses avant-bras. La mer devient tout à coup brûlante en brillant de mille feux... Il rejoint l'immortelle rapidement sur le port et l'attrape par le bras en s'éloignant le plus rapidement possible de la zone brûlante. Le corps d'Arès qui sombrait dans l'eau a fini par lâcher une énorme explosion qui emporte tout le port de la cité d'Athènes.

Une fois après avoir évité les dégâts, ils s'arrêtent et Agenor regarde l'explosion de dissiper lentement.

— Je crois bien que c'est une conséquence qui arrive lorsqu'on tue un dieu... Après, je ne peux pas l'affirmer, vu que je n'en avais jamais fait l'expérience jusqu'à aujourd'hui.

— Hum... je crois que personne n'en avait fait l'expérience juste avant.. mais ton hypothèse m'a l'air juste.

Les nuages s'écartent pour laisser le ciel bleu prendre place. Les rayons du soleil viennent illuminer les ruines de la cité d'Athènes. La cité avait été sauvée et allait prospérer à nouveau. La jeune femme lève les yeux vers le ciel pour le contempler.

— Je n'avais pas vu le temps passer avec tout ça..

Agenor

Agenor se demande après cela si il va enfin avoir le pardon divin. Il la regarde alors... Anya restait un moment à contemplé le ciel bleu jusqu'à se qu'elle sorte de sa torpeur et de ses rêves, sentant qu'elle est observée et tourne la tête vers le spartiate.

— Je suppose que tu n'es pas réellement celle qui puisse me délivrer de mes tourments, hein...?

— Possible.. mais.. 

Elle détourne le regard. 

— Je dois respecter ma part du marché. C'est à moi de trouver comment je peux t'apporter ce pardon divin que tu souhaites tant.

Il la regarde en posant sa main sur son épaule. 

— Je ne chercherai pas à te harceler pour le pardon divin... Ce sont les dieux qui en décident, et on ne peut rien y faire...

—Je te propose de laisser passer quelques jours, qui sait tu auras peut être quelque chose de la part des dieux. Des fois il ne faut pas être presser. Mais... alors tu savais que je ne pouvais pas te l'accorder de moi même ?

Agenor

— Quelques jours... Hm... 

Les jours ne valaient plus grand chose après toute ses années à attendre... Patienter est bien le mot qui revient le plus souvent durant mes longues années de servitude. Je retire ma main de son épaule et je regarde l'horizon de la mer.

— Je m'en doutais déjà un peu. Je voyais que tu n'étais pas sure de toi, et au final cela s'est confirmé.

Elle soupire. 

— Bien joué, tu m'as piéger. Je m'en excuse d'ailleurs.. de ne pas t'avoir dit que je ne pouvais accorder aucun pardon. Ces paroles te semblent surement insignifiante. Mais je peux toujours tenter quelque chose. 

Elle avançait dans les ruines d'Athènes en direction du temple. Je la suit.

— Qu'est ce que tu veux dire par là ?