Disparition et révélation- réecrit

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Ça faisait environ 20 minutes qu'on s'évitait du regard. J'étais complètement perdu. Trop d'élément a géré, d'élément a analyser... Je n'avais aucun point de repère, si ce n'est que de trop dure vérité pour être dite a voix haute. Je n'aime pas ça, j'ai aucune prise. Je suis juste là, assis, avec ma pauvre cervelle qui tourne en bourrique. Cette sensation, proche de la peur, me serrait tellement la gorge, qu'elle m'en donnait la nausée. J'avais des sueurs froide. Je me sentais malade.

Lorsque les soldats arrivèrent, il emportèrent silencieusement le cadavre. Il y en avait bien deux qui ont du se faire dessus en me voyant. Erkan les a discrètement réprimander. Ce dernier me pris a part. depuis la fête, les évènements improbable s'enchaine.

-Excuser moi mon seigneur, je peux me permettre un commentaire ? Il était toujours sérieux, un air pourtant légèrement concerné troublait ce tableau de stoïcisme qu'était son visages.

Cela, j'avoue, piqua fortement ma curiosité, ce qui est rare. De toute façon, il n'est marqué nulle part que les humain ne puisse parler au divinités.

-Parle en toute franchise, et n'ai pas peur d'être directe.

-Moi j'vois bien qu'vous êtes brouiller avec Sieur Râ. Mais croyez-moi, j'ai de l'expérience, et rien n'vaut que l'honnêteté et la demande du pardon. C'pas bon d'se fâcher avec ceux à qui on tient. Mais c'est pas un remède magique. Suffit d'endurer au premier coup et accepter ce qui vient.

Son accent a couper au couteau donnait a son discoure des effets, disons discutable, mais efficace.

Il a raison en plus.

Je tapotai affectueusement son épaule et lui dit :

- Je vais suivre ton conseil, merci beaucoup.

Il faisait tout pour garder un visage stoïques, mais il irradiait de fierté en réalité. Il avait conseillé de manière pertinente le dieu de la mort.

Promis tu aura un mot en ta faveurs a l'heure du jugement.

***

Ca fait un moment qu'on était rentré. c'était d'ailleurs très dure de rentrer, une tempête de sable plutôt violente commençait a se lever.

 Bizarrement, il y avait très peu de chat. Ils avait l'aire perdus, comme s'il n'avait plus de cible comme avant. Lorsque j'en croisa un lors de notre retours, ils m'avait regardé, comme s'il avait prononcé une muette supplique. Ils semblaient me poser une question, l'air dubitatif. Ce comportement était très curieux.

Je repensa au conseil de Erkan. c'est ce qui m'avait amener devant la porte de Râ.

Il était en train de manger des fruit. Mon cœur battait la chamade, j'étais parcourus de frisson et j'étais presque tétanisé par la peur. Quand faut y aller, faut y aller, il n'y aurait jamais de « bon moment ».

J'ouvris la porte, qui s'ouvrit dans un grincement sinistre. Râ était visiblement aussi sur les nerfs, et tournait en rond dans sa chambre.

-Oui ?

Il avait la tête ailleurs, et un ton préoccuper entachais sa voix.

- Je suis désolé de mettre emporté. En fait ...

Encore plus douloureux que de révéler votre passé, révélé qui vous êtes.

Ah et puis merde, au diable les grandiloquent discours interne !

-Là c'est pas important... Dis-moi, tu as vus Bastet ? dit-il avant que je puisse parler.

J'avais la tête qui tournais. Râ avais vraiment l'air paniqué, mais ce n'était pas dans son habitude de paniquer autant.

Non ? Je ne l'ai pas vu... C'est en rapport avec les chat qui agisse bizarrement ?

-Oui... ça veut dire qu'elle n'est plus connecter avec eux. C'est très étrange de la part de Bastet... j'ai parlé a Isis, mais elle ne la pas vue depuis la fête des mort.

Tout cela commençais à sentir le roussi, voir le cramé à ce niveau-là.

***

Cela faisait une heure déjà que nous cherchions Bastet. Nous tournions en boucle, jusqu'à nous donner mal aux cranes. Une situation des plus frustrantes, et inattendus avec cela

- Mais bordel, elle s'est planqué où ?

Râ venait de pousser son plus horrible juron, tous au abris. Pendant ce temps, je tournais en bourrique, à me torturer l'esprit : pourquoi elle avait disparu sans Isis ?

Puis je me rendis compte de ce que j'avais sous le nez depuis le début :

« Bien trouver frangin. Mais tu ne vas pas aimé. Mais le serpent rentre dans le nid, tu devras me tuer si tu veux que ça prenne une fin. »

Serpent-rentre-nid-tuer-fin

La tempête de sable était de son fait.

IL était à la nécropole avec Bastet. Lorsque je m'en rendis compte, je me précipita pour attraper Râ.

- Bastet est a la nécropole avec Apophis, c'est lui la source de la tempête. Je vais la chercher. Toi, tu vas avec Isis et les autres, et tu rassemble tout le monde autour de la grande maison, et vous les protéger d'accords ? Si on y vas tous ensemble il vous tuera.

Râ avait les yeux emplis de panique, mais aussi d'inquiétude :

- Je viens avec toi ! C'est trop dangereux !

- Ça sera dangereux pour vous si vous me gêner !

- Mais ...

Il n'y a pas de bon moment. C'est la seul leçon que j'ai retenus de la vie.

Sans lui laisser le temps de répondre, je le pris dans mes bras, mes deux mains autour de sa duveteuse taille, et le serra au plus près de moi. Puis, je l'embrassa.

Je ferma les yeux, savourant le gout de ces lèvres. Le temps lui même semblait avoir stopper sa course. Cette instant semblait plus réel, plus coloré, plus tangible, que tout ce que j'avais vécu. Cet instant n'appartenait qu'à nous. Il me rendis mon baiser, et m'enserra contre lui a son tour. Je mis mon front contre le sien, tous deux, l'espace d'un instant sous forme humaine. Pour lui, je suis prêt a changer. Pour lui, je suis prêt a m'améliorer. Il est quelqu'un pour qui je suis prêt a rire et sourire. 

Je verse quelque larme de joie, un faible sourire au lèvre, le cœur près a exploser.

Je l'aime. 

- Je t'aime, dit-je avec conviction.

J'aurais tellement souhaiter que ce moment dure pour l'éternité, mais je dus le relâcher dans un léger sanglot.

- Et c'est bien pour ça que je ne veux pas tu vienne.

Sans attendre, je prit en courant le chemin de la nécropole, et adressa un dernier message à la jumelle piaf, le sourire aux lèvres :

- T'inquiète, je vais ramenez ta sœur !


Le cœur à l'ouvrageOù les histoires vivent. Découvrez maintenant