Enquête Macabre- Réecrit

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-Combien ?

Je sentais la lassitude dans la voix de Ra, chose qui se faisait plus présente durant ces derniers temps. Comment pouvais-je le blâmer ? A une époque, j'aurait retenus un haut le cœur moi aussi.

Le spectacle devant nous, était digne de mes plus incroyable cauchemar.

Un village, un village fantôme, des membres désarticulés, connectés à rien d'autre que l'air chaud du désert, le sable qu'on a versée dans leur orbite devenue vide, et qui débordait, tel de la cire chaude.

Grotesque spectacle inventé par un esprit fou, dont la tête devait être pleine de serpent qui chantait les massacres comme une comptine pour enfant attardée.

Je me retournai, et vu son visage, déformé par la tristesse, une larme prête à perlé sur son plumage d'or.

Râ n'avais pas pour habitude de voir des cadavres, encore moins dans un état de dégradation aussi prononcé.

- Qui est assez fou pour faire ainsi ? Et surtout qu'elle esprit pourrai produire quelque chose d'aussi grotesque ?

- L'esprit humain est par nature chaotique, et nous avons tous les graine de la folie, en notre fort intérieur.

Je disais cette tirade sans grande passion, fatigué que tous soient surpris des horreurs de ce monde. Ce genre d'horreur n'était pas chose nouvel en ce monde.

Je pus entendre une goutte d'eau tombé sur le sable. Le ciel autour de nous de plus semblait s'assombrir. Le mot de trop pour lui. je regrettas mes parole, le sachant plus émotif que la moyenne.

On se cache derrière les masques et les mots, on se mens derrière d'étrange d'oripeaux, mais même les meilleur connaisse les affres de la peur, et de la tristesse. Ses larmes, était presque les miennes, car il était le seul qui savait apporter la lumière dans les heure funeste, mais cela s'appliquait différemment pour moi. La lumière a ses limites, et elle n'est pas éternel.

Tentant vainement de consoler les larmes du soleil assombrie, je prononçai avec une gêne intense et un certain inconfort :

- Ne t'en fais pas, nul ne peut continuer ainsi sans laisser de trace, on le trouvera.

Il se releva lentement, comme pris d'un entrain nouveau, comme à chaque fois. Un jour, cette éternel étincelle va s'éteindre, comme toute les autre, et ça sera bien la seul déception de ma vie. J'ai vu plus fort que lui s'effondrer pour bien moins.

Ce qui, dans cette situation, rend mon constat très paradoxale maintenant que j'y pense.

Au moins, il en fallait peu pour lui remonter le moral, chose qui marche mieux avec moi bizarrement. Je me connais assez pour nous savoir opposée en opinion et agissement. Pourtant, il travaillait relativement souvent avec moi malgré nos profession ayant peu de connexion.

Alors que Râ s'époussetât vigoureusement les plumes, tentant d'échapper a la morsure du sable, je me dépêchais de proposer à mon collègue.

-On rentre ?

- D'ici qu'on revienne, il fera nuit et il faut que je sois présent pour le blabla habituel, prononças-t-il avec un soupir léger, trahissant sa fatigue.

Les implication que cela avait était plus que frustrante.

-Il est donc hors de question de rentrer à pied c'est ça ?

Un rire jovial s'échappa de son bec. Il avait encore réussi à m'arracher une expression, chose qu'il percevais comme une victoire. Pas moi. Il prenait du plaisir à me voir râler.

-Ah, c'est impressionnant comment l'image de toi entrain de râler est réconfortante !

Imbécile bienheureux.

-Bon, tu t'accroche ? fit-t-il avec impatience.

Il faut savoir, que moi et Râ ne sommes pas des humain ordinaire, loin de là. Nous faisons partie de la deuxième espèce dominante. Il n'y a pas de nom pour cela, mais les personne ordinaire eux, nous donne toute sorte de titre. Je ne les compte pas. Pas qu'il en a trop, mais que aucun n'est vraiment correct.

Râ fait partie de ceux qu'on a déifier, suite à ses nombreux talent. Et l'un d'entre eux est de voyagé là où la lumière est. Il a appris rapidement à amener autrui avec lui. Mais il faut un contact.

Je déteste le contact.

De manière réticente, je lui indiquai mon bras, et il l'attrapa vivement.

Il commença son manège. Ses yeux commençaient déjà à briller de mille-et-une flamme. Des flammèche aussi blanche que des nuage nous encerclèrent, et commencèrent à lentement nous consumer. Je peux sentir nos particules lentement glisser à travers les angle et courbe de l'espace. Une sensation si étrange, qui n'est pas sans rappeler celle de patauger dans le l'huile. Je sais, très étrange.

Le cœur à l'ouvrageOù les histoires vivent. Découvrez maintenant