Condamnation

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La tempête de sable empirait. La morsure du sable sur ma peau se faisait sentir. Le ciel était devenus sombre, mais le soleil brillait encore. Râ devait utiliser ses pouvoir comme jamais pour provoquer un tel phénomène. Mais une fois les pied dans la nécropole, l'ambiance changea royalement. Un air sec et froid, mais qui cette fois ci avait la senteur du cuivre. Des tache de sang recouvrait de manière inégale les étagères.

Eh merde, il s'est emparé des jarres d'âmes.

J'avais beau cherché de font en comble, je ne trouvais rien d'autre que les cadavres que j'avais traficoté.

Au milieux de plusieurs pot cassé(haha...), je pus retrouver une quasi-carcasse : Bastet.

Elle était étalé sur le sol, ensanglanté, les bras bardé de cicatrice autoaffligé. J'admet qu'il s'est surpassé. Elle respirait encore, alors j'eu à la mettre sur mes épaules, a mon plus grand regret :

- Mmhmmnquoi ?

Elle était encore dans les vapes, encore heureux, je n'aime pas discuter avec elle, peu importe la situation.

- Je te la fais courte, tu t'est fais agresser par un serpent bien fumé, et je vais te ramener a ta piaf de sœur.

- Mais non, pas le vert pomme, c'est pas adapté pour un truc pareil....

Elle s'était évanouie de nouveau, ça m'arrange.

Deuxième point positif, aucune trace d'Apophis.

Mais bon, elle est lourde putain. Je dois faire tout le chemin a l'envers, vers la grande maison, une humanoïde de 90 kilo dans les bras.

Alors je commença. La tempête avait rendus le sable plus mou, et le moindre pas maladroit m'enfoncerait.

1 pas.

2 pas.

3 pas.

C'était a chaque fois une épreuve : savoir où marcher ou périr. Le frottement du sable contre ma peau m'offrit la pire des démangeaison.

Mais tandis que je me retourna légèrement pour réajuster Bastet, je vis quelque chose au loin, en direction de la nécropole que je quittais.

Une silhouette, avancement lentement, et qui semblait frémir. Par réflexe, j'appela mes spectres.

Plus de pitié, je leur ordonna de l'abattre. Mais il était comme dissipés au moindre contact avec la silhouette. Je me suis mis a courir le plus vite que j'ai pu, mais le sable me ralentissait. Finalement, j'aperçus le dôme de lumière formé par les pouvoir de Râ.

3 seconde pour lever le dôme

2 second pour rentrer

4 seconde pour le replacer

1 seconde pour prier qu'il n'ait pu passé.

La silhouette nous observas de très près, frôlant la barrière. On pouvait voir un corps, enserré dans des centaine de serpent, de manière a ce que l'on ne puisse percevoir que sa bouche.

- Salut vieux frère...

Pas de réponse. Peu importe. Je me tourna vers Râ. Il était en tailleur, en pleine concentration.

- Tu a une idée de comment on s'en débarrasse ?

Allez, creuse-toi la tête... Tu est le seigneur des mort, ça devrai pas être sorcier !

J'observa Apophis avec attention, guettant ses réaction. Je ne comprenais pas ce qu'il essayait de faire maintenant qu'on l'avait remarquer.

Puis, je mis le doigt sur ce qui était étrange : il n'émettait aucune présence, rien.

C'était un leur.

La paranoïa me gagna rapidement, il s'était dissimulé parmi nous. On était pas loin de 2000 personne présente ici, il pouvait être n'importe qui. Je sais qu'on risque un mouvement de panique si je le dit, et ca déconcentrerait Râ, et il aurait gagné.

De qui il aurait pris l'apparence ?

La prise de risque est envisageable : je me mis a rechercher le lien qui nous unis, Apophis et moi, dans l'espoir de le retrouver. Petit problème, il me verra en retours. Tant pis.

Je sentis sa présence, je pouvais le sentir se tortiller dans ma tête

Et t'appelle toujours ça être « juste ami » ?

Il est just e derrière moi...

Osiris.

Ce salaud me regardait avec des yeux de vainqueur, et en un instant, il arracha la tête a un civil.

- Pfiou, tu n'a pas idée a quel point c'est dure de jouer la comédie ! passer la journée avec un froussard dans la tête qui chouine !

Il parlait tout en pelant la peau qu'il le recouvrait, révélant son vrai visage. Tout le monde était absolument horrifié par ce spectacle. Râ en avait laissé tomber le dôme

- Et malgré ça il était coriace ! Il arrêtait pas de dire « Anubis va me sauvez ! » ou « ils sont trop malin pour vous ». Ah, le pauvre gamin, il a dut être tellement déçu lorsqu'il ma vu rentrer dans le dôme de lumière, comme si de rien n'était.

Il avait tué Osiris et enfilé sa peau. Il avait gardé son esprit en vie pour lui soutirer des informations. J'était emplis de fureur, mais aussi de tristesse. J'était paralyser par le choc

- Tu n'as rien à dire ? C'est sur que t'était pas très bavard à l'époque mais là...

Il tourna son regard vers Râ. Il le regarda avec des yeux carnassier

- C'est lui, celui qui ta sauvé du désespoir ? Franchement c'est d'un mauvais gout...

Cette fois c'était Râ qui avait le regard d'un dément. Son plumage commença a briller de mille feux. Et la tempête repris de plus belle. Râ me pris par la main, et nous nous mîmes a courir de tout nos force avec les civil vers l'intérieur de la grande maison. Soudain, une immense explosion retentis.

Le sol trembla, le sable affluai dans les cieux et rendait aveugle les malheureux survivants qui s'écroulaient un a un. Alors que je courais sans discontinuer, Râ mes côtés, une patte plumée et griffue me renversa. Je dégringola dans le tombeau,

Je sentis, plus qu'entendis, le crissement de la pierre sur une autre, comme si une serre d'aigle se refermait sur la roche. Et j'ai perçu, sans voir, toute lumière quitter ce lieu où seuls les morts sont riches. Mais je pu voire au travers d'un petit interstice

Le rapace céleste, qui commandait au soleil, brillait comme toute les étoiles du monde, et grava dans ma tête pleine de cauchemars, trois petit murmure :

- Je t'aime aussi.

Une immense lumière emplis le tombeau.

Et puis les ténèbres furent là pour de nombreux jour à venir.

Le cœur à l'ouvrageOù les histoires vivent. Découvrez maintenant