Epilogue: l'éternité devant soi

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Trainant dans les catacombes emplit de vin et de mort, il marchait avec détermination vers la seule chose sur ce monde désormais bien sombre, qui pourrait rendre la lumière.

Les os des servants sacrifier, craquant sous ses pattes griffues.

Les toiles d'araignée, qui s'écartait d'elle-même sur son chemin.

Et les chats de Bastet, fuyant sa fureur.

Tous sentaient sa détermination, mais aussi son aigreur, sa tristesse et son désespoir

Le plic-ploc n'était point de la pluie, mais ses larmes, qu'il n'avait pas versé depuis son enfance. Cela faisait bien longtemps qu'il n'avait pas ressentie de sentiment, afin de se protéger contre la cruauté, mais plus rien n'avait de sens aujourd'hui, car on lui avait retirer sa raison de vivre, alors qu'il l'avait juste trouvée.

Un coup de poignard suivie d'un autre pourrait-on dire.

Arrivé vers la chambre rituelle, il enfonça avec la force du désespoir la porte de bois. 


Ce n'était plus le dieu menaçant des morts, au féroce canine, dont le regard de feu fait perdre la raison. Non, c'était un loup effrayé, un chien perdu ,qui pleurait silencieusement son nouvel amour perdu. Il n'avait plus la force d'être un monstre.

Mais au-delà de ça, il ignorait qui il était, et tous son monde s'était effondré, en une fraction de seconde.

Il braverais l'impossible. Il est prêt à souffrir. Il ouvris le grimoire et se mis à l'ouvrage. Et il y mis tous son coeur.

                                                                                               ***

Sans un bruit, le froid se répandis dans ses os, comme si on versait de la glace sur sa peau. la froideurs était le bienvenus après la souffrance abominable qu'il venait tous juste de ressentir.  Lentement, il sentit les attache qui le connectais à ce monde commençais à faiblir. S'il n'était pas vivant, pourquoi mourrait-t-il ?

                                                                                             ***

Alors qu'il put enfin déplacer la pierre qui couvrait le tombeau, il observa le ciel, ou ce qu'il en restait

Un éternel gris, le tout décoré d'un unique point de ténèbres auréolé de la lumière de celui qu'il avait à peine eu le temps d'aimer.

Le ciel a brulé ce jour-là, et n'en restait que des cendres.

Un ciel à l'image de son cœur.

Et depuis que l'obscurité a recouvert le monde, deux mot resonne a ses oreilles, celui qu'IL avait prononcé.

Il prit dans ses bras les reste du céleste, et quitta son pays.

- Je vais te sauver, promis.

Le cœur à l'ouvrageOù les histoires vivent. Découvrez maintenant